V- Remise en question : Suza
— Casses toi vieille cruche ! Non, pas de chambre pour toi. Tu as ta tente non ?
— Quel mensonge ! Vous en avez ! Je ne cherche qu’à dormir sans déranger personne je ne fais que dormir.
Le gérant me lance son torchon gras, les clients le plus proche sont hilare. Je ne compte pas baisser les bras, je tente autre chose :
— Je sais que nous sommes à Gange néanmoins j’aimerais savoir si vous connaissez Taurin Kamal ? Le frère de Gorgin. Je voudrais lui parler à défaut que j’ai une chance de me reposer ici.
— Ce n’est pas la mer ici ! Barres-toi maintenant que tu as une réponse !
Je remercie quand même l’un des clients m’ayant répondu. La poussière me sert les narines, je cherche au cœur de la tempête le meilleur endroit pour planter ma maison. Il est exact que je pourrais y être déjà, seulement j’espérais un peu de compagnie pour avoir des informations.
Taurin, me fait échos. J’ai effectivement souvenir qu’il est souvent source de mépris dans les conversations, dans beaucoup de régions autant que les journaux.
— Ce n’est pas la mer, ce n’est pas la mer…Mais oui ! La jeune femme fût déposer sur la plage au pied de chez Taurin ! Gorgin m’a donné une adresse. Réfléchit Suza, utilise ton esprit.
Je prends une bifurcation en passant entre deux maisons. Est-ce moi qui ai emmener cette météo ? Il m’arrivait de douter, lors de quelques anciens passages que le temps se métamorphosait.
En me retournant après plusieurs montées, je dépose mon installation sur la colline surplombant le hameau. Une fois au chaud, le brasero m’hypnotise et milles plans se succèdent. Je ne retiens que le même.
J’ai une folle envie de voir si mes dons ont aussi traversé les cycles pour s’imprégner de l’humaine. Sauf que pour vérifier mes dires, il me faut déjà là trouver et m’assurer réellement qu’elle est bien chez Taurin.
— Une plage, il y en a plein.
«
— Taurin est le gardien des Tutun. Donc, la jeune femme doit atterrir sur la plage, en dessous de son balcon.
— J’ai besoin de plus comme indication. Ce que tu me fournis est bien vague, la région fait plus deux milles km carrés ! Qui plus est, il existe d’autres espaces protégés pour l’espèce dans les Royaumes !
— C’est clair et net. Il y a qu’une maison là-bas. Au travail ! »
Il a bien glissé l’adresse ma pauvre Suza ! Cette lourde tâche de réparation brouille ta logique.
— Tutun, voyant voir si le Répertoire des Espèces est à jour.
Ma bibliothèque est très ordonnée autant que mon chez moi. C’est ma plus grande fierté, chaque élément à sa place pour éviter une course contre la montre et vérifier d’un coup d’œil si je dois préparer un approvisionnement de mes ingrédients.
La reliure bleuté est bien usé, faut dire que c’était mon premier livre offert par mon oncle à mes quatre ans. C’était grâce à lui qu’avec Alya, on s’est destiné à suivre ses traces.
— Tutun, page vingt-cinq, alors, voyant voir ça. Hum, Tutun, ancêtre des tortues créer il y a neuf millions d’années ok. Esquille est leur origine, cependant, quelques couples ont été enlevés pour fournir de la nourriture pour le peuple des Gana.
— Eléonore ? Eléonore ?
— Oui belle Suza, une mission ?
Je referme d’un coup sec le bouquin pour me diriger vers mon mésange bleu qui vole dans sa cage dorée. Elle est d’une aide précieuse en tant que messagère.
— J’aurais besoin que tu voles jusqu’à la plage d’Esquille dans le comté de Ryan. Cette une délicate mission, périlleuse.
— Le Diable joue avec le feu.
— Très drôle. J’ai conscience qu’on n’a plus eu depuis quelques années des échanges de l’extérieur autre que pour nos anciens clients. Tu n’es pas censé voler sur autant de distance pour repérer si un humaine est bien apparue.
— Tu n’es plus sûr de tes visions ? Il t’a brouillé les sens ?
— Il est venu voir où s’en était…Je veux simplement vérifier si ce que j’ai engendré c’est produit. Et j’irais sur place si cela se confirme.
— Je n’ai pas compris une chose.
— Comprendre quoi au juste ?
— Gorgin voulait semble-t-il que sa commande soit exécuté rapidement. Pourquoi cela à mis six an pour que la défunte se dépose sur une vivante ? Pourquoi surtout tu n’as pas pensé à une déjà parmi nous ni également, exploité tes dons depuis le début pour voir où s’en était.
Elle m’agace avec ses questions pourtant si juste. Je ronge mon frein, rumine un moment avant de lui répondre en lui permettant de sortir, bien qu’elle a tendance à être casanière, adorant s’occuper de sa maison.
— Ne me nargues pas !
— Tu ne m’en veux pas, ça se voit ! La raison m’habite comme toi avec les éternelles doutes.
— Gorgin m’a prise de court, j’ai eu peur voilà tout. En fait, je pense que c’était inconscient d’avoir voulu décider de rallonger les âges. Au fond, j’espère hélas que cela ne fonctionne pas.
— Donc, entre ta voyance, ton invisibilité, ta possession et ta régénération, parmi tout cela, tu n’as pas oser imaginer une esquisse de l’humaine ?
Elle vient me voir à mon bureau, posé sur ma lampe. Mes yeux piquent, j’ai faim et pourtant, j’ai qu’une envie :
— Dormir, je veux me reposer. On reparlera de tout ça demain, tu veux bien ?
— Tu as osé t’amuser à changer les règles en incorporant un peu de toi. Ça me rappel avec Alya.
— Pas elle Elé, elle me rejette parce que oui, ok, j’ai triché mais c’est tout le système de notation qui est à revoir ! Trop d’exigences, pas assez d’originalité !
— Il existe les sorcières modèles de l’académie qui satisfait tout les gens des Royaumes et puis, les secrètes, celles pour les riches. Elles ont les mêmes pratiques avec des prix et des conseils peu recommandable.
— Les dernières aux classements. Où tu veux en venir ?
— Toi, tu es unique. Tu te souviens de la façon dont tu as fraudé ?
— Je me suis simplement infiltrée la nuit dans le bureau des professeurs pour leur donner à boire des…
— La vérité Suza, la vérité. Si tu as décidé de réparer et sauver les Royaumes, assume tes erreurs, apprend à apprécier tes talents et demain tu y verra plus clair.
Je fronce les sourcils alors qu’elle me sourit. C’est une drôle d’oiseau qui est bien différent des mésanges de la Terre. Au-delà de sa taille normale, elle a une bouche à place du bec. Et avec ses ailes, deux bras de lézard.
— Dire que tu étais mon premier achat à mes six ans et que trois ans plus tard, mon premier tour de transformation.
— Tu m’as gardé avec mes défauts !
— Hum…bon tu veux revenir donc à la veille des examens. Ok, j’ai remplacé le chocolat du juge principal pendant la pause après le passage d’une camarade. J’avais quinze minutes pour être discrète. La substance à suffisamment modifié le rendu. Sur mes six épreuves, il était très fier par rapport aux quatre autres associés.
— Et comment on l’a su ?
— Il était malade et comme il restait un morceau, quelques analyses ont mené à moi. Des preuves furent trouvé dans ma chambre. Alya m’a viré de la maison.
Mes yeux humides tombent sur le seul cliché de mon ainée, de dix ans de différence avec notre oncle qui nous a éduqué. Tout les trois lors de ma cérémonie. Je ne peux expliquer pourquoi je l’ai gardé. Il s’est suicidé à cause de moi, il y a bien déjà quelques mois. Alya n’a jamais voulu que je visite sa tombe, de peur que je propage des mauvaises ondes.
— Je suis bien la seule qui confectionne des plats immondes à des êtres répugnants pour leurs bêtes sauvages. Et c’est pour ça que finalement, transgresser les lois pour Gorgin, était vu comme une mission certes dangereuse mais tellement digne de mes expériences.
— C’est quoi ton plan ?
— Au fond, je sais que les quelques gouttes de mon sang ne peuvent me servir à déterminer son identité. Gorgin a lu en moi sans oser me dire ce qu’il a vu. Je veux préciser qu’il est fortement au courant que son plan est déjà en place. Il est venu sans prévenir aussi excité qu’une puce. Il a senti ce que je ne peux saisir.
— Il s’est aussi amusé à te perturber. La preuve, tu as toqué à l’auberge du Gange alors que tu sais que tu n’es pas la bienvenue. Tu as été aveuglé en pensant qu’il volontairement brouillé la vrai destination de l’offrande empoisonnée. Au fond, tu as bien connaissance de l’habitat des Tutun. Et maintenant, tu rêves de plonger dans ton lit alors qu’à cette heure-ci, tu es en plein test de potion pour un futur concours organisé par les Ombres, les seules sorcières qui ont accepté ta candidature.
Mon souffle lui donne une nouvelle fois bien raison.
— Il est fort ! Ho que oui il est fort ! Évidemment, tu as raison aussi. Je fonctionne en solitaire, je n’aurais pas de réponse de qui que ce soit !
— Lui seul à forcément remarqué un bouleversement invisible. Il a aussi sans doute consulté les entrée du temple des mortels et celui des Enfer. Si une humaine manque à l’appel, c’est bon signe.
— Tu penses qu’il est venu me défié ?
— Tester la connaissance du résultat.
— J’ai pu quand même bloquer mes souvenirs pour ne pas lui montrer certaines étapes.
— Tu as bien fait. Tu comptes toujours sur moi pour un tour ?
— Je pensais t’accompagner de loin. C’est une perte de temps. Je te propose au choix, un aller voir le temple à six jours de trajet ou bien sonner donc chez Taurin qui est à trois mois de trajet.
— Temple. Bon, va manger un bout, ne discute pas et au lit !
Elle est pire que l’était ma sœur en termes d’autorité ! Quoi que, je délire, Eléonore use de son éternel humour. Et elle est capable de me servir son petit remontant, un porridge de fruits, de graines avec un zeste de son alcool maison à base de vers.

Annotations
Versions