L'intimité de mon boss

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Les yeux fermés, je perçois son souffle chaud caresser mes longs cils bruns et soulever quelques unes de mes mèches de cheveux. Mes gestes sont lents pour dénouer mon chignon et dérouler mes longs cheveux bruns, je vois qu'il n'en perd pas une miette. Valentin me prend sous les jambes afin de me porter comme une princesse jusqu'à sa chambre, où il envoie valser ses chaussures dans l'angle de la porte.

Sur le couvre lit en velours de son lit à baldaquin, il m'allonge dans les oreillers, prend place au dessus de mon corps. Ma poitrine se gonfle, sous mes halètements désordonnés. Sentir son érection s'écraser contre mon Monts de Vénus me fait réagir lorsqu'ils s'enlacent, malgré nos épaisseurs de vêtements. Sa bouche bien en chair goûte à mes lèvres rouges, coquine est sa langue lorsqu'elle rejoint sa complice.

La main du grand blond se pose sur ma cheville, pour poursuivre l'effleurement sur le haut de ma cuisse, avec le désir de faire remonter ma robe pour découvrir ma lingerie. Valentin ne se prive pas de me faire de délicieux attouchements, par-ci, par-là. Sa chemise finit par s'ouvrir, je peux enfin mettre un terme au suggestif pour l'admirer, son torse est dessiné, agréable pour le regard féminin. Son pubis forme un V très sensuel, entretenu pour qu'aucun poil ne soit présent, parfait pour laisser mes doigts divaguer sur son triangle. Très vite, je fais face à sa nudité, mes joues rougissent et d'un geste expert, il ôte ma robe rouge.

Ses yeux verts effeuillent ma poitrine fruitée aux airs de petits citrons dont les extrémités sont bombées avec en leur centre un petit téton. Sa langue embrasse mes mamelons, à tour de rôle, ils durcissent et mon corps se cambre dans un gémissement, alors que sa main fait glisser ma lingerie le long de mes chevilles.

Valentin m'écrase de tout son poids, c'est lui qui domine et me montre qu'il a la situation en main. Ce n'est pas pour me déplaire. Sa bouche est goulue, attrape ma lèvre inférieure pour l'exciter d'une caresse qui déborde de sensualité. Je penche la tête en arrière, essoufflée d'être ainsi torturée, je laisse mes mains parcourir son dos jusqu'à sa chute de reins. Les malines, malaxent, pétrissent ces merveilleux globes, Valentin n'est pas insensible à ces caresses coquines.

Lents sont nos mouvements, nos corps qui ondulent dans un mouvement de vague. Je sens la température monter, ma vallée s'humidifier. D'une parfaite maîtrise, sans que je puisse m'en rendre compte, il a enfilé sa protection et entreprend de m'offrir des massages avec son gland turgescent.

Nos souffles s'accordent, essoufflements importants. Son attribut coulisse d'un petit coup sec et vif, à ses fesses je m'agrippe. Profondément, il navigue en retenant sa fougue pour des va-et-vient tout doucement. Ses fesses se contractent lors des butées, solides sont ses épaules pour soutenir mes chevilles.

La bouche entrouverte, mes yeux se lèvent au plafond, mes doigts paressent dans le bas de son dos.

Les sensations sont nouvelles, pleines de puissance, je dois me rendre à l'évidence. Valentin connaît par coeur, le corps des femmes et tous les plaisirs qui en découlent. Mes hanches butent contre les siennes, elles se soulèvent très lentement et s'abaissent tout doucement. Valentin serre les dents, ralentissant tout mouvement, un délicieux slow-sexe qui me permet de le sentir pleinement, masser mon intimité.

Ma voix, douce mélodie rompt le calme de la chambre. Ma cible est empourprée d'excitation, prêt à décharger les munitions, à rendre les armes.

Difficile de ne pas jouir, je veux lui montrer qu'il n'est pas chose aisée de me faire monter aux rideaux alors j'inspire tout ce que je peux pour pouvoir lui résister. Ses râles recouvrent mes gémissements stridents, son corps se met à trembler comme une feuille.

Yeux dans les yeux, nos corps s'enlacent, se frôlent. Son érection me rend pleine d'émotions, sa verge a un élan d'accélération, très net. Les sensations sont divines, serpentant dans mon bas ventre. Ses allers retours accroissent mon plaisir, il n'est plus question de ralentir.

Valentin resserre ses bras autour de ma tête, pour une étreinte bien charnelle. Je sens les vibrations de son membre contre les parois de mon vagin, il pousse un râle libérateur lorsqu'il éjacule dans le préservatif. Le bercement de ses hanches, son pubis qui tamponne mon clitoris, je viens peu de temps après lui.

Valentin reste longuement à me câliner dans ses bras, mon dos repose sur son torse robuste, sa main me laisse la chair de poule lorsqu'elle effleure l'intérieur de mon bras.

  • Entretien d'embauche réussi, affirme t-il. Je suis ravi que l'on puisse collaborer sous peu !

  • C'est souvent comme ça que débutent vos entretiens d'embauche ? répondis-je d'une voix suave.

  • Non, ce n'est pas arrivé tant de fois que ça, s'exclame Valentin. Enfin quelques fois, oui, mais je n'ai jamais été autant ébloui qu'avec vous ! Vous êtes pleine de charme, je pense que l'on va se tutoyer, on vient quand même de coucher ensemble.

  • Oui, faisons comme ça, répondis-je. Je n'en reviens toujours pas ! D'être là, nue, allongée à tes côtés. Cela me plaît d'imaginer à quel point ça va être dur de croiser ton regard au travail, sans penser à ce qui vient de se passer.

  • C'est un jeu qui me plaît, déclare Valentin en m'embrassant le cou. Il me tarde de te voir, rouge devant ton ordinateur, ruisselante de désir. Faire travailler ton imagination, débordant vers des fantasmes enfouis. Que tu repenses à la façon dont je t'ai butiné dans les toilettes des dames.

Un jeu entre nous qui risque de promettre vu les bouffées de chaleur qui m'envahissent de nouveau en ce moment même. Tout mon corps est de braise, il suffirait d'une petite caresse bien placée pour faire reprendre l'incendie qui sommeille en moi. Heureusement, le programme de Servane sera là pour assouvir mes envies.

  • Tu pourrais perdre, je suis très joueuse. Tu risques de te prendre à ton propre piège, je serai ravie de te voir tout à l'étroit dans ton pantalon et je serai la première à contribuer à cela !

En guise de réponse, sa main qui recouvre mon sein, déplie ses doigts pour me pincer le téton. Surprise je pousse un " aïe " de désapprobation puis nous nous mettons à rire de bon coeur. Durant notre conversation pour faire plus ample connaissance, Valentin se met à taquiner mes petits dômes, ils durcissent entre pouces et index. Mon corps se tend contre le sien, je gémis d'une voix perçante, mes fesses rebondies posées contre sa hampe bien raide, comment ne pas réagir.

Je sais que mon corps est excitant, je frotte mon fessier contre son sexe trempé tout en poursuivant les bavardages avec Valentin.

L'étreinte a été musclée, plus vigoureuse et sportive cette fois. Cela m'a tout autant plu que le slow-sexe en début de nuit. J'ai sombré assez vite dans les bras de Valentin, endormie par de tendres baisers dans le cou et sur la joue. Cet homme a un pouvoir autant soporiphique, qu'aphrodisiaque.

Au petit matin, nous avons déjeuné en tête à tête en terrasse sur les pentes de la Croix-Rousse. Une belle façon de se quitter tout en ayant l'air romantique. Très traditionnelle, la brioche à la praline a été succulente. Avec un grand bol de thé, citron gingembre, yeux dans les yeux, nos doigts jouant à combler les espaces vides de nos mains. Nous nous sommes quittés sur une note sensuelle, un baiser presque de remerciements pour cette merveilleuse nuit partagée.

Lorsque je me glisse entre les portes du métro, mon sac manque de se faire coincer dans les portières coulissantes, je le tire tout juste de leurs griffes et m'asseois sur les fauteuils les plus proches. Rêveuse, je suis. Rassasiée aussi. Je ferme les yeux pour visualiser tout ce qui s'est passé depuis la veille et je pense avoir assuré quand même. Là où il va falloir que je sois prudente, c'est sur le blocage de mes sentiments, je dois les laisser là où ils se trouvent et les mettre en off. Je dois admettre que ma soirée avec Valentin a été plutôt remarquable et que j'en suis encore troublée en tout point.

L'arrêt est annoncé, je descends, sac à main sur l'épaule pour rejoindre les filles en terrasse avant de commencer une nouvelle journée de travail. Je traverse la rue piétonne toute en pavés, Cassis agite le bras pour que je la remarque.

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