Athénaïs se tient en appui contre le lavabo de la grande salle de bain, la tête penchée en avant, les épaules remontées et tendues, en train de se maudir elle même. Son masque arraché qu'elle a probablement dû jeter par terre avant mon entrée, a décoiffé ses cheveux dorés.

• Si c'est pour te moquer de moi, tu peux te casser ! rétorque t-elle sur la défensive. Je suis suffisamment mal pour affronter ça.

Je me cale contre l'étagère murale sans prononcer quoi que ce soit.

• J'étais trop stressée, je n'ai rien su faire ! Je n'ai pas réussi à me faire jouir moi même, le comble pour une tentatrice comme moi, peste t-elle entre ses dents. Maintenant pour remonter dans le classement, ça va être très rude... Cette pression permanente lorsque je mets les pieds ici, j'en ai ma claque ! Je suis à deux doigts de poser ma démission Greta !

• Ne dis pas ça, répondis-je à voix basse en m'approchant. Là tu es sous le coup des émotions, de l'échec et sans doute de la fatigue. Des ratés, ça arrive à tout le monde, Athénaïs. Même aux meilleures de l'agence.

• Greta je suis sincère, mes émotions, tout ça, je suis à bout de nerfs, à deux doigts de craquer ! pleure la jolie blonde. Je supporte de moins en moins le poids que les missions et les performances ont. Je me pose la question depuis un bon mois. Je me dis que ça serait peut-être la meilleure décision de ma vie. Pourtant combien j'aime m'épanouir sexuellement, il n'y a qu'ici que l'on peut vivre des choses de dingues, je pense que tout ça me manquerait mais je ne suis pas bien et cet échec c'est dur.

Derrière elle, mes doigts fins jouent avec sa couette, ils passent à travers ses cheveux.

• Ecoute, laisses toi le temps de digérer ce qui s'est passé aujourd'hui et ensuite tu pourras choisir ce que tu veux vraiment, répondis-je. Tu as foiré car tu as appréhendé et quand c'est ainsi, le plaisir ne vient pas. Je te comprends, ça m'a fait quelque chose à moi aussi toute cette assemblée mais je me suis focalisée sur des détails qui m'ont permis de monter crescendo dans mes phases de plaisir. J'ai pensé à Valentin, sa façon de me faire l'amour et je me suis concentrée sur les voyeurs qui se masturbaient. Athéna, tu as une autre solution, de moins prendre à coeur cette histoire de classement. Je suis une grande compétitrice, certes, à l'agence c'est 300 % mais lors de ma mission, je prends tout ce que Valentin peut m'offrir, je profite pleinement en me déchargeant de cette accumulation de tensions, à Paris je ne pensais plus à rien, je vivais seulement le moment présent. J'ai beaucoup travaillé sur moi et ça m'a déchargée.

• Fffffffffffffffffffffffffffffffffffff soupire t-elle en froissant ses cheveux. Je ne sais pas Greta. Tout à l'air tellement simple pour toi, moi je n'arrive pas à faire le vide. Ecoute, je vais te laisser et aller me rhabiller, c'était sympa de discuter avec toi.

Athénaïs me fait face pendant plusieurs minutes, nos yeux effeuillent nos corps, je ressens la chaleur de ses emeraudes contre ma peau et mon coeur s'accélère vivement sous ma poitrine. Son désir se lit, je dois me faire des idées, la voir toute retournée me fait perdre la tête, c'est sans doute ça.

Cette fois, c'est elle qui m'enlace en gardant une distance convenable, je n'ai plus cette proximité que l'on a eu avant l'entrainement. Elle me dépose un baiser humide sur la joue avant de tourner les talons.

A la hâte, je prends ma douche et enfile un débardeur échancré sans rien dessous ainsi qu'une mini jupe sans lingerie. Le sourire aux lèvres je débarque dans le bureau de Servane.

La belle rousse se retourne, elle semble plus que ravie de ma visite surprise.

• Greta, que me vaut cette visite en tenue suggestive? demande t-elle songeuse.

• Je me dis qu'après une victoire comme celle-ci, on pourrait passer un moment tendre, toi et moi si le coeur t'en dit ?

Pour toute réponse Servane s'avance jusqu'à moi d'un déhanché naturel mais terriblement alléchant, ses yeux se plantent dans les miens, avec ses cinq centimètres de plus que moi et ses talons plus hauts que les miens je me sens petite.

Elle m'attrape la nuque, je ne saurai expliquer la façon qu'elle a de me tenir entre la douceur et la fermeté. Son autre main s'écrase sur mon flanc pour me rapprocher au plus près d'elle, nos souffles se rencontrent, nos haleines aussi.

Servane enflamme mes sens avec son regard noisettes.

• Puisque tu es là, fait-elle. Tu n'as qu'à rester. Donc comme ça, tu es toute à moi ?

• Absolument !

• Intéressant, s'exclame Servane. J'ai toujours fantasmé d'un moment partagé avec toi, la belle brune envoûtante ! Si tu savais combien tu es une source d'inspiration pour moi et surtout combien tu contribue à mon excitation surdimensionnée. Tu vas devoir m'obéir durant cette séance privée, est-ce que tu es prête à donner de toi pour combler mes désirs.

• Bien sûr, Servane. Je ferai absolument tout ce que tu souhaites, répondis-je en baissant les yeux. Vraiment tout...

• Déshabille toi ! m'ordonne t-elle autoritaire. Hum quel merveilleux corps, quand je te vois je ne regrette en rien ton recrutement... Je savais d'emblée que tu ferais tourner la tête des hommes que tu allais avoir pour cible et pas que... Combien, tu ferais mouiller les petites chattes frustrées des tentatrices ! Mets toi à genoux !

• Je m'éxécute, il y a quelque chose de dur dans la voix de Servane et à la fois, elle m'excite beaucoup. Je m'agenouille, les fesses bien à plat sur mes talons et le buste bien droit pendant qu'elle se déshabille. La situation me fait mouiller, elle s'assoit dans un grand fauteuil en velours et capte mon attention en dépliant ses jambes pour les poser sur chaque accoudoir, ainsi elle est bien exposée dans son intégralité.

• Je veux, Greta que tu me fasses jouir avec ta bouche, que tu combles ma chatte de plaisir, viens me lécher ma belle... dit-elle adoucie.

A quatre pattes, je m'approche en cambrant bien mes fesses qu'elle a le loisir d'admirer. Arrivée à sa hauteur mes mains se posent sur ses genoux et je viens embrasser sa bouche avec le bout de mes lèvres, ma langue passe sur leur pulpe avec sensualité. Je ferme les yeux pour profiter du goût des lèvres de ma chef, un baiser exquis et riche en sensations des plus plaisantes, elle me le rend jusqu'à m'entendre haleter bruyamment.

Ses mains forcent ma tête à descendre, la bouche écrasée sur ses tétons, je titille sa poitrine avec ma langue, très vite ils se mettent à durcir. Quel bonheur d'être nichée contre ses merveilleux seins, c'est excitant et je dois dire qu'ils sont confortables de par leur volume assez câlin.

• Hum ce n'est pas ce que l'on a convenu ! grogne t-elle. Bouffe moi la chatte immédiatement !

Aussitôt dit, elle plonge ma tête dans son entrejambe en appuyant dessus. Et la jolie rousse relâche sa poigne pour que je puisse être libre de mes mouvements pour un cunnilingus. D'abord j'embrasse son abricot pour le découvrir dans sa totalité, il est parfumé de son odeur, celle de sa cyprine qui s'écoule de plus en plus. Ma langue caresse de haut en bas, dans un mouvement vertical, ses lèvres intimes plutôt épaisses qui dépassent et son clitoris bien plus gros et moins long que le mien. Mes mains sont posées sur chacun de ses beaux seins pour les masser pendant que je dévore sa vulve en faisant rouler ma langue sur son clitoris.

• Doigte moi, prends d'assaut ma chatte ! Bouffe là ! Vas-y petite gourmande, montres moi ce que tu sais faire !

Essoufflée, à la limite des crampes linguales, j'accélère les coups de langues et les aspirations pendant que mes deux doigts pilonnent l'intérieur de son sexe. La patronne des tentatrices, coule de sa mouille, son ventre se contracte et sa poitrine volumineuse s'agite sous ses respirations saccadées et moi je ressens une chaleur bien intense dans la région de mon bas ventre.

Servane se met à gémir, son corps est agité comme la houle de l'océan, c'est merveilleux pour mes yeux. Je suis en pleine contemplation les yeux levés vers son visage, le nez et la bouche à moitiés noyés dans sa cyprine.

• Rajoute des doigts ! s'exclame Servane. Il n'y en pas assez, hummmmmmm ouiiiii vas-y chérie, un quatrième hummm oooooooh ouiiiiiiii Greta pilonne ma chatte, je suis trempée que c'est bon ! Ne t'arrêtes pas de me lécher. Bouffe moi ! Hummmm j'adore tu es bonne !

Je secoue ma tête, aspirer son clitoris semble lui faire de l'effet alors j'augmente la force de mes succions, mes quatre doigts la prennent plus lentement, elle s'impatiente alors je dois là aussi accélérer ce que je fais. Ses mains forcent ma tête et pour plus de plaisir, Servane me baise la bouche en agitant son bassin.

Je déglutis, la femme que j'ai devant moi sait dans quel état je suis, elle doit bien le voir à mes yeux qui pétillent, à ma langue qui crépite d'envie et je dois avouer que mon sexe n'est pas de marbre, je le sens fondre.

Ma main glisse entre mes pétales de rose, je me masturbe très doucement pour soulager un peu toutes les sensations qui me submergent.

• Non ! Interdit ! me gronde Servane. Mon plaisir à moi uniquement ! Toi, tu l'auras après si tu l'as mérité !

Je fais la moue, ma langue ne perd pas de son activité et mes doigts martèlent son sexe au même rythme voir même au cran du dessus. Lorsque je les enfonce, une bonne quantité de cyprine s'évacue en un petit torrent. Je suis heureuse de l'entendre s'époumonner et de la faire éjaculer comme ici présent.

• Hummmm je suis en train de jouir, je vais exploser ! Accélères ! Ohhhhh haaaaaan ouiiiiiiiiiiii haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan oui hummmm je gicle ! Hummm encore ouiii !!!!!!

L'assise du fauteuil est innondée, plus foncée que le tissu d'origine et moi aux anges d'être celle qui a provoqué ce spectacle. Servane est secouée par un orgasme des plus puissants, ses gémissements finissent par s'arrêter une fois redescendue.

• C'est bon tu peux arrêter, s'exclame t-elle en soupirant. Elle se caresse les seins, je les admire s'agiter de haut en bas, dans des petits rebondissements. C'était très orgasmique, tu as une langue et des doigts experts, ça m'a beaucoup plu surtout de voir ta capacité de femme soumise.

• Merci, Servane. C'était un honneur pour moi, c'était très fort cette tension et le moment où tu t'es libérée.

• Est-ce que tu veux que l'on partage le thé un moment ? Avant qu'à mon tour je puisse m'occuper de toi, me demande t-elle.

• Volontiers Servane, répondis-je en m'essuyant les lèvres.

Servane me sourit et me fait un clin d'oeil. Mes lèvres sont encore bien trempées de sa liqueur, elle porte son doigt sur ma bouche pour récupérer un fragment de son plaisir puis à sa bouche pour se délecter de sa jouissance.

Je l'observe se déplacer, nue à la peau porcelaine pour mettre chauffer une bouilloire. Elle revient avec deux tasses et sa boîte à thé et m'invite à m'asseoir dans le petit salon.