Chapitre 16 : « Papa j’ai besoin de toi » (Partie 4 : Merci Joseph).

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Céléna envoya un texto à son père pour savoir où elle pouvait le retrouver puis le rangea dans son jean. Le soleil avait disparu, les nuages se faisaient de plus en plus menaçant et le vent était bien plus présent. Alors qu’elle avançait en direction du départ du quatre où se trouvait Harold, elle sentit comme une présence derrière elle. Elle ne savait pas ce qu’elle devait en penser, au milieu de la foule, elle ne craignait rien. Elle ne put s’empêcher de se retourner juste pour être sûr qu’elle se faisait des idées. Elle vit tout un tas de personne, mais pas celui qu’elle redoutait. Elle repartit en accélérant le pas, même si elle avait fait bonne figure devant tous, elle avait toujours une boule au ventre, elle était inquiète. Quand une voix l’interpella :

– Mademoiselle Mac Graigh, vous ici quel plaisir de vous revoir.

Aux tonalités de la voix, elle reconnut l’homme qui en était le propriétaire, et elle sentit le sol se dérober sous ses pieds comme si un fantôme venait d’apparaitre.

– Monsieur Duchay, le plaisir n’est pas partagé. Mais je pense que vous vous en doutiez. Si vous cherchez votre fils, il n’est pas avec moi enfin depuis hier où il a essayé de m’enlever. Mais vous devez être surement au courant, puisque c’est vous qui l’aviez fait libérer encore une fois.

– Céléna voyons, vous savez très bien qu’il ne vous ferait pas de mal, il est bien trop fou de vous.

– Oui, et je lui laisse cette folie. Si vous le croisez dites-lui que j’ai porté plainte contre lui et surtout qu’il se tienne loin de moi.

– Céléna, vous êtes surement très en colère devant son infidélité, après c’était une erreur et il le sait.

– Vous êtes venu faire son avocat ou protéger votre enfant prodige, s’il est surement ce qu’il est, vous en êtes bien plus responsable que moi aussi prenez vos cliques et vos claques et rentrez dans votre domaine.

– Et bien ce serait le cas, si je n’avais pas à faire ici aussi Céléna merci de vos conseils, mais quand on est une fille facile comme vous l’êtes, on ne récolte que ce que vous avez.

Céléna n’en pouvait plus, elle allait le gifler quand Joseph qui passait par là l’arrêta juste à temps.

– Monsieur, je pense que vous importunez cette demoiselle, aussi je vous demanderai de poursuivre votre route.

– Nous n’avons pas fini cette conversation Mademoiselle Céléna Mac Graigh aussi à bientôt.

Elle ne put se retenir et lui cria

– Vous ne valez pas mieux que votre fils, un saligaud de première.

– Merci pour le compliment, je n’en attendais pas moins et il partit en sens inverse plutôt satisfait.

Joseph n’en revenait pas, comment un homme pouvait-il se comporter ainsi et il demanda à Céléna.

– Tout va bien ?

– Vous êtes arrivés juste à temps, une fois de plus vous m’avez aidé et évité de me retrouver dans une situation embarrassante.

– Je pense surtout que vous devriez être prudente, ce monsieur ne m’inspire guère confiance. Voulez-vous que je vous accompagne ?

– Merci c’est gentil, mais mon père m’attend au départ du trou numéro quatre, une fois là je serai en sécurité. Et puis je ne voudrai pas vous déranger.

– Pas du tout, je commence seulement dans quinze minutes aussi j’ai largement le temps de faire l’aller-retour, un peu de marche me mettra en jambe.

– Je veux bien, une discussion amicale me fera du bien.

Joseph avançait aux cotés de Céléna, se frayant un passage au milieu du flot de spectateurs qui s’enthousiasmait à chaque coup des golfeurs déjà en piste. Elle se sentait enfin en confiance avec ce monsieur qui pourrait être son grand-père et la promenade lui permit de reprendre ses esprits. Elle appréciait les lieux différemment en écoutant Joseph lui parlant du golf, chacun de ses mots étaient profonds, et il ajoutait des commentaires sur la faune et la flore ce qui lui fit prendre conscience que ce monsieur était un expert en la matière. Peut-être qu’elle avait trouvé là, la personne idéale pour mettre en œuvre les futurs travaux de reconstruction de la distillerie. Elle le garda pour elle, elle ne voulait pas l’embêter plus longtemps.

– Et voilà, nous sommes arrivés. Est-ce que vous voyez votre père ?

– Oui juste là, encore merci Joseph.

– Prenez soin de vous Céléna et n’hésitez pas si vous avez besoin de quoique ce soit.

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