Vacances entre amies

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Chaque mois d’Août, mes parents partaient en vacances et j’étais enfin libre de m’amuser à loisir ! Cet été là, Julie partagea mon quotidien ; nous nous amusions beaucoup entre les soirées arrosées et les après –midi de farniente.

Je l’aimais bien tout en la considérant comme un éventuel danger, peut-être même comme une rivale. Ma féminité me semblait bien fade à côté de la sienne. J’enviais ses formes pulpeuses qui faisaient l’objet de tant de convoitises auprès de notre groupe de copains. Nous avions en effet la chance d’être les deux seules filles de notre petit groupe. Je crois que chacun d’entre eux cherchait à nous plaire et passait alors beaucoup de temps auprès de nous.

Ces cinq jeunes hommes étaient mes amis d’enfance ; nous nous connaissions depuis la maternelle. Quant à Julie, je l’avais rencontrée à la fac et depuis nous ne nous lâchions plus. Les garçons ne la connaissaient pas et la découvraient en cette mi-août. Je crois que beaucoup fantasmaient sur son corps magnifique : grande et mince, elle avait des atouts que je n'avais pas pour les attirer. En particulier, une poitrine magnifique. Des seins ronds et hauts perchés. Parfois, lors de nos séances de bronzage sur chaise longue, je m'abimais à les contempler. Jusqu'à ce qu'elle rompe l'enchantement : Quoi, tu veux ma photo, tu m'as jamais vue!? Et elle rigolait.

Cela ne semblait pas lui suffire puisqu’elle m’avait expliqué comme ce serait amusant de les exciter à deux. Sans doute plus chipie que moi, elle me fit comprendre que nous bénéficierions d’un plus grand intérêt à adopter des attitudes lascives, à nous câliner en leur présence. Elle venait donc souvent s’asseoir près de moi, me caressant les cheveux voire parfois me massait les épaules ou la nuque. Ces échanges étaient très agréables et je commentais ses caresses au milieu des garçons qui nous observaient sans oser interrompre notre complicité. Nous prenions alors un plaisir inavoué à les allumer. C’était l’été et nous éprouvions toutes les deux le besoin irrépressible de nous sentir désirées, de nous sentir femmes.
Ainsi lors de nos soirées calmes que nous faisions en leur compagnie, nous étions toujours lovées l’une contre l’autre, sa tête sur mes épaules ou encore la mienne contre ses seins charnus. Il lui arrivait parfois, feignant la naïveté, de se plaindre d’une douleur ou d’un écrasement désagréable et redressait d’un mouvement délicat de sa main, son sein soit - disant meurtri, sous les regards médusés et envieux de nos spectateurs. Je la plaignais et me confondais en excuses, elle me rassurait en me replaçant de manière à ne plus la gêner. Nos compères étaient jeunes, si peu expérimentés, et respectueux de nos corps de femmes, qu’aucun n’osait commenter notre petit jeu voluptueux. Ils en étaient simplement les friands spectateurs. Quel plaisir de les sentir saliver en nous observant nous frôler, nous câliner, et parfois même nous caresser.
Nous poussions parfois ce vice au plus haut point, et mettions alors de la musique afin de danser pour eux, en nous frôlant ou en nous caressant. Ils restaient à nous observer et aucun n’osait se mêler à nos chorégraphies.
Nos attitudes lascives et ambiguës disparaissaient pourtant au départ des garçons. Nous nous comportions alors comme n’importe quelles amies en leur absence, puisqu’il était convenu entre nous qu’il ne s’agissait que d'un jeu pour les exciter. Il m’arrivait toutefois de me réveiller, en ayant rêvé d’elle et de son corps nu que je connaissais finalement bien. Ce jeu de séductrices et d’allumeuses faisait naître en moi des désirs inavoués et inavouables. J’étais toujours troublée par ce genre de rêve qui m’inquiétaient quant à mon orientation sexuelle. Je n’osai me confier et gardai alors ces pulsions pour moi. Il m’arrivait même de douter qu’il ne s’agissait que d’un jeu, mais elle l’affirmait avec une telle conviction, si sûre des charmes que nous affichions ensemble que je m’en laissais convaincre.

Ce jeu de séductrices et d’allumeuses faisait naître en moi des désirs inavoués et inavouables. J’étais toujours troublée par ce genre de rêve qui m’inquiétaient quant à mon orientation sexuelle. Je n’osai lui en parler et gardai alors ces pulsions pour moi. Il m’arrivait de douter qu’il ne s’agissait que d’un jeu, mais elle l’affirmait avec une telle conviction, si sûre des charmes que nous affichions ensemble que je m’en laissais convaincre.
Toutefois, par un bel après-midi d’été, nous n’avions rien d’autre à faire que de nous prélasser près de la piscine de mes parents, en attendant de retrouver notre petite troupe pour la soirée. Je somnolais, allongée sur un transat au bord de la piscine. Couchée sur le ventre, je laissais mon dos dorer au soleil. J’osai en sa présence abandonner le haut de mon maillot de bain, car elle savait me rassurer sur la beauté de mes formes : « tes petits seins en poires sont très mignons, n’importe quel homme gourmand aimerait les croquer ». Satisfaite par ses compliments amicaux, je m’assoupis sous la chaleur, bras repliés sous la tête et jambes légèrement écartées.
Soudain, je sentis un jet d’eau puissant à mon entrecuisse ; l’eau aspergeait ma culotte de bain juste à l’endroit le plus charnel, là où naissent tant de sensations. Ce puissant sursaut de plaisir me fit sortir de ma torpeur. J’écartai plus les cuisses et soulevai légèrement mon bassin de façon à ce que mon sexe puisse mieux profiter de l’effet de ce jet impromptu. Un second plus long et intense atteignit très vite la zone plus précise, plus sensible de mon anatomie. Je salivais et ne pouvant ignorer une telle provocation qui faisait naître brutalement une grande envie de plaisir, je me dressai et découvris Julie armée d’un pistolet à eau braqué sur moi.

Tout en lui demandant ce qu’elle faisait, elle m’arrosa le sein droit qui pointait déjà d’excitation. Je criai que c’était douloureux ; elle vint alors, un peu gênée, s’agenouiller à mes côtés, prit le galbe de mon sein dans sa paume, puis essuya délicatement quelques gouttes avec son pouce qui perlaient encore sur mon téton érigé. Ma bouche s’entrouvrit sous cette douce caresse et je ne pus contenir un faible gémissement. Elle me fixa en souriant. Je me retournai alors complétement et me caressai le sein gauche sous son regard devenu intense. Je n’ai, en effet, j’avais pu supporter de n’être caressée que d’un seul côté.
Elle me proposa d’envisager une bataille d’eau pour notre soirée à venir, m’affirmant que ce serait drôle et particulièrement troublant pour les garçons. Elle avait, à mon grand étonnement, cette capacité à fomenter des plans pour instaurer une ambiance sensuelle et nous mettre en valeur. Continuant de me caresser les seins en feignant de les essuyer, je me permis de lui avouer que ce serait surtout excitant pour nous de recevoir ces petits jets sur nos parties intimes.

Elle se taisait et je me dis qu'elle en doutais. Je lui pris alors des mains son arme fluo et l’orientai vers son sexe. Mon intention de riposte la fit rire aux éclats et dans le mouvement de recul qu’elle fit, elle écarta les jambes pour me permettre de répondre. Je l’arrosai abondamment,m’appliquant à viser sa fente et son clitoris que je devinais sous son maillot saillant. Elle ne croisa pas les jambes et je compris aisément à son regard intense et à sa façon de se mordre la lèvre inférieure que je l’avais convaincue. Encouragée par son attitude, je vidai alors l’arme sur son intimité, tout en redressant mon buste pour permettre à mes seins de se déployer au mieux sous l’excitation que cela faisait naitre en moi.
 -  Alors ?

Elle ne répondit pas, mais récupéra le jouet en plastique et se dirigea vers la piscine, à quatre pattes. Elle le plongea dans l’eau, pour le remplir. J’en saisis un autre déjà chargé qu’elle avait abandonné à mes côtés et profitant de la vue qu’elle m’offrait, je m’installai derrière elle et vidai tout le contenu de mon arme sur son fin maillot de bain. Elle ne bougeait plus et semblait apprécier au plus haut point ces petits jets le long de sa fente. Pour m’encourager elle déposa même à mes côtés, l’arme qu’elle venait de remplir, je la saisis, puis écartai sa culotte pour viser désormais sans protection. Je pris ses gémissements pour une invitation à poursuivre notre jeu : je vidai cette nouvelle arme le long de sa raie et aidai l’eau à trouver son chemin avec mes doigts.

Sans réfléchir, mais grisée par le plaisir et la chaleur, j’écartai ses lèvres mises à nu pour y déposer ma bouche gourmande. Ma langue alla chercher son clitoris que je goûtais délicatement. Je lui fis exactement ce que j’aurais aimé recevoir. Mes deux mains écartèrent ses fesses de manière à pouvoir mieux déplacer ma langue le long de sa fente. Nous restâmes un moment ainsi à goûter ces délices. Ses petits cris m’excitèrent, je me mis à me caresser les seins au même rythme que mes mouvements de langue.

Elle s’agenouilla enfin après avoir fortement joui, se retourna vers moi, me bascula doucement en arrière, m’ôta facilement mon maillot en défaisant les nœuds de côté. Je me laissais faire, impatiente de découvrir comment elle s’y prendrait. Elle goûta à ma fleur avec délice et gourmandise. Je gémissais si fort tout en lui agrippant les cheveux. Elle sut faire naître en moi un plaisir si intense que je sentis le nectar couler sur son visage et l'interieur de mes cuisses. Je me mis à gémir de manière très audible. J’étais incapable de me soucier des voisins que mes cris avaient peut-être alertés. Peut-être profitaient-ils à notre insu de ce spectacle intime, et cela ne gâcha pas mon plaisir. Je jouis à mon tour sous ses baisers humides.

Nous nous endormîmes, satisfaites, l’une contre l’autre, à même le sol sur les dalles brûlantes de la piscine de mes parents. Je ne savais que penser de cette expérience, mais j'en garde un souvenir impérissable.

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