Prologue

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«Il faut croire à la magie, lorsque le monde cesse d'empirer, on a besoin de magie. »

– Steven SPIELBERG –

Le palais d'un marbre aussi blanc que l'ivoire surplombait la vallée montagneuse. Le bâtiment avait comme particularité de posséder une multitude de fenêtres sur tout son pourtour. A l'intérieur, les habitants s'activaient aux tâches quotidiennes. Soudain la porte en bois massif indiquant l'entrée du palais s'ouvra brusquement laissant place à deux soldats qui entouraient un homme dont on ne pouvait deviner l'âge du fait qu'il portait une longue cape recouvrant la totalité de son corps dont une partie de son visage. Les gens se poussèrent pour laisser passer le trio. Ce dernier se rendait au Conseil. Les chuchotements des curieux accompagnaient le groupe jusqu'à leur destination.

Lorsqu'ils arrivèrent au seuil de la grande salle, un serviteur leur fit un geste de la main pour leur signifier qu'ils pouvaient entrer dans la pièce. Ils avançaient lentement vers le fond de la salle et s'arrêtaient devant une table ovale où étaient placés quatre fauteuils.

Le silence impérial qui régnait dans cette pièce se rompit lorsqu'une voix grave se fit retentir. C'était en réalité, une discussion entre plusieurs personnes. Les bruits de voix se rapprochaient de plus en plus jusqu'à atteindre la salle. Les nouveaux arrivants stoppèrent brusquement leur conversation quand ils découvrirent qu'ils n'étaient pas seuls.

Ils allèrent s'assoir sur les fauteuils de la table ovale. Le quatuor était composé de deux femmes et de deux hommes. Une des quatre personnes, un quinquagénaire aux cheveux grisonnant et aux yeux gris acier prit la parole :

- Que nous vaut votre visite braves gens ?

L'un des soldats fit deux pas et répondit en désignant l'homme à la cape :

– Voici l'homme que vous nous aviez demander d'amener ici, Monsieur.

Une femme à la peau sombre se trouvant à la droite de l'homme aux yeux gris, se leva et intervint :

–Ah enfin ! J'ai bien cru vous ne viendriez jamais.

Le quinquagénaire reprit le fil de la discussion en se tournant vers l'inconnu :

– Nous avons repéré un novice non loin de là où vous habitez. Nous ne savons rien de cette personne, nous savons simplement que l'individu a le même âge que vous et étudie dans un lycée proche du votre. Faites en ce qui est de votre pouvoir pour approcher cette personne sans éveiller les soupçons et la faire ainsi venir jusqu'à nous. Est-ce bien clair ?

L'homme à la cape qui n'avait pour le moment pas pris la parole, souria étrangement et répondit tout simplement «Oui ».

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