Chapitre 11 ~ Raphaël

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— Qu'est-ce qu'il lui prends ? me demande Érika en regardant d'un air inquiet Sacha sortir du bar.

Je n'en sais rien, mais je ne suis pas sûr que ce soit pour les raisons qu'il m'a évoqué...

J'en ai aucune idée, mais il a agit ainsi de suite après avoir reçu un message, je lui réponds en me disant qu'elle peu peut-être me donner une idée de son étrange réaction.

— Oh, dit-elle en fronçant les sourcils.

Elle se lève et vient s'asseoir à la place de Sacha, a mes côtés. Elle se rapproche, comme si ce qu'elle allait me dire est secret.

— Écoute, ça fait un moment que Sacha n'est en forme. Il est renfermé, moins agréable, presque plus agressif que d'habitude, commence-t-elle par le dire.

— Oui c'est vrai, je m'en suis aussi rendu compte.

— Hum, hum. Alors dans la semaine, j'ai un peut forcé les choses pour qu'il puisse me guider ou me donner la raison de son comportement. Et il m'a avoué avoir reçu un message de son beau-père. Je ne peux pas te raconter tout dans les détails, mais il le craint énormément, et il a peur de certaines choses que je ne sais pas encore. Ce que je peux aussi te dire, vu que tu dois être au courant, c'est que c'est son beau-père qui refilait la drogue à sa mère. Donc elle lui doit, euh devait beaucoup d'argent, finit-elle par me raconter.

Putain ! Si la situation que vie Sacha est bien celle-ci, comment est-ce que je peux l'aider ? Évidemment, il faut qu'il m'en parler pour que je sois totalement au courant pour que je puisse réagir. Mais je me demande comment son beau-père a pus réussir à le joindre alors qu'il n'avait plus de nouvelles de lui depuis la mort de sa mère, et comment il a eu ses coordonnées.

Mais comment il a eu le numéro de téléphone de Sacha ?

— Je ne sais pas et même lui je suis persuadée qu'il n'en a aucunes idées. Écoute va le voir, essaie de parler avec lui, d'obtenir des infos et si besoins, nous en parlerons aux parents si la situation est bien celle à laquelle on pense.

J'acquiesce en hanchant la tête, et me lève pour le rejoindre dehors. Au passage je prend ma veste et l'enfile car avec ce froid polaire de l'hiver, je ne voudrais pas choper la crève, heureusement Sacha a tout de même pensé à prendre la sienne tout à l'heure...

En sortant, le contraste de la température se fait sentir immédiatement. A peine dans la rue, que j'aperçois un mec au crâne rasé, habillé d'un jean bleu et d'un sweat-shirt noir à capuche partir dans le sens opposé du bar d'un pas lourd et furieux. Je tourne la tête et vois Sacha penché, les mains sur ses genoux. Inquiet, je me dirige vers lui et pose une des miennes sur son dos. Dès le contact effectué, il sursaute de peur et de surprise, mais lorsque nos yeux se rencontrent, il retrouve la flamme dans son regard que j'aime tant.

***

Nous sommes restés plusieurs minutes dans les bras de l'un de l'autre avant de nous décider de retourner dans le bar et retrouver nos amis, certains mort de rire, d'autres en pleine danse. Lorsque je croise le regard d'Erika, je lui confirme nos soupçons d'un mouvement de tête. Elle fronce les sourcils et se penche vers Maxence pour lui parler.

Le volume est beaucoup plus fort que lorsque je suis sortie, maintenant, nous sommes obligés de crier presque pour nous entendre parler. Depuis que nous avons rejoint notre table, Sacha n'est pas très en forme et n'est pas très souriant, même s'il essaie. Il n'a pas lâché ma main et à même croisé nos doigts. Je frotte naturellement mon pouce contre son poignet, pour tenter de le détendre un peu plus.

Il est plus de minuit lorsque nous décidons et rentrer, mais seulement Sacha et moi car Luc et Julie ont décidé de continuer la soirée avec les amis de Sacha. Nous attendons dans le bar afin d'éviter de patienter dans le froid le temps que mon père arrive, pendant que les autres partent. Je lance un regard en biais à Sacha et je remarque qu'il tremble à nouveau et à les sourcils froncés. Je me place afin d'être positionné face à lui, toujours sans jamais lâcher sa main.

— Écoute Sacha, je vois bien que ça ne va pas. Qu'est-ce qu'il t'arrives ? Dit-moi si je peux au moins t'aider ! je m'exclame en criant pour qu'il m'entende.

Je le vois marmonner quelque chose que je ne comprends pas car le son n'atteint pas mes oreilles à cause du volume de la musique. Je me rapproche donc encore plus de lui, penche ma tête vers lui.

— Quoi ? Tu peux répéter, je n'ai rien entendu.

— Raph, s'il te plaît, je ne veux pas en parler. Ce sont mes emmerdes.

— Mon cœur ce n'est pas possible de te rendre malade comme ça.

Il me lance un regard joyeux et sourit. Enfin, les premiers depuis ce fameux message.

— J'aime quand tu m'appelles par des petits surnoms, me glisse-t-il à l'oreille d'une voix rauque, avant de m'embrasser fougueusement.

Je libère ses lèvres, et regarde mon téléphone qui vient de vibrer sur la table.

Papa : Je suis devant.

Je frôle sa bouche avant de poser mon front sur le siens.

— Allons-y mon père est devant.

Il hauche la tête et me suis lorsque je me lève, pour rejoindre mon père qui nous attends dans la voiture. Lorsqu'on s'installe à l'arrière, mon père se tourne vers nous tous sourire et nous demande :

— Alors cette soirée entre potes ?

— Super ! On s'est éclaté, je lui réponds de manière enthousiaste. Les amis de Sacha sont plutôt cool. Même si Érika est totalement folle, dis en explosant de rire.

Sacha lui, sourit et me serre un peu plus fort la main, mais ne dit rien.

— Bon c'est cool alors, déclare mon père après s'être tourné et avoir démarré l'auto.

Durant tout le trajet, même si cela ne dure que quelques dizaine de minutes, nous sommes tous silencieux. Mon père prend ça sûrement sur le compte de la fatigue, Sacha et moi savons que ce n'est pas le cas. Il en a d'ailleurs profité pour ce coller à moi et de poser sa tête contre mon épaule, sans pour autant lâcher ma main.

Lorsque nous arrivons à la maison, j'ai l'impression que Sacha c'est endormi pendant que moi je somnole.

— Allez les gars, nous arrivé, il faut sortir à moins que vous vouliez attraper la mort dans le froid toute la nuit, dit mon père en rigolant.

— C'est bon t'inquiète on est réveillé, je râle et secouant gentiment Sacha.

Nous sortons du véhicule et nous nous dépêchons de rentrer au chaud dans la maison. Je fait rapidement un bisous a ma mère et mon père, pendant que Sacha leur fait signe de la main et se dirige vers les toilettes. Après avoir souhaité bonne nuit à mes parents, je part vers ma chambre pour me coucher la tête pleine de questions concernant Sacha et ses problèmes. Mais lorsque je passe devant sa chambre, la porte s'ouvre et je suis d'un coup attiré à l'intérieur.

— Qu'est-ce qu'il ce passe ? je lui demande surpris.

— Dors avec moi ce soir, me dit-il en me plaquant contre la porte pour m'embrasser.

Je ne résiste pas pour répondre à son baiser et passe mes bras autour de ses hanche et attrape ses belles fesse bien ferme.

— S'il te plaît, reste avec moi cette nuit. J'ai besoin d'être dans très bras, souffle-t-il contre mes lèvres.

— D'accord.

Je ne peux pas rester à lui, c'est impressionnant. Même si en temps normal je n'aurais pas refusé d'être allongé avec lui dans un lui toute une nuit, là, je sens qu'il a besoin d'une présence a ses côtés, d'être rassuré... Nous nous déshabillons afin d'être en caleçon pour dormir et nous installons dans le lit. Aussitôt allongé, Sacha se serre contre moi et colle ses fesses à ma queue. A peine effleuré, qu'elle commence à durcir, et évidemment j'ai lés papillon dans le ventre quand il se frotte à moi. J'inspire profondément, et tiens sa hanche, me disant que ce n'est pas ce qu'il a besoin en se moment avec ses soucis du passé, mais il continue voir même accentue son mouvement, ce qui me fait frémir. Nos respirations son de plus en plus rapide, mon sexe est à présent dur comme de la roche, et sans pouvoir m'en empêcher, je lui donne un coup de bassin, ce qui le fait gémir.

— Sacha... je commence à dire en murmurant. Arrête, je... hum... je ne pense pas que ce soit raisonnable. Tu n'es pas au top de ta forme, je... je voudrais que notre première fois ensemble soit différente.

En entendant la fin de ma phrase, Sacha se retourne d'un coup pour me faire face, me pousse sur le dos et s'installe sur moi à califourchon, moi pendant ce temps là, je pose mes mains instinctivement sur ses hanche. Je ferme les yeux en sentant son postérieur sur mon membre et voit le sien aussi dure moi.

Mon Dieu, je ne vais pas pouvoir résister plus longtemps. Pitié, fait qu'il me donne une bonne raison de continuer...

Je t'assure que j'en ai autant envie que toi, gémît-il en commençant à bouger son bassin d'avant en arrière. Raphaël, chéri, s'il te plaît... Ce soir, j'ai besoin de toi, j'ai besoin que tu sois en moi, j'ai besoin que tu sois avec moi. Baise-moi !

— Sache une chose, mon cœur, je ne baise pas, je fais l'amour, je grogne en nous retournant pour que je sois positionné sur lui, et plaque mes lèvres contre les siennes, nous faisant gémir à l'unisson.

Sacha bouge sous moi et frotte son membre dur contre le miens ce qui nous fait haleter. Je sens que je ne vais pas pouvoir me contrôler bien longtemps, il sais parfaitement m'exciter. Je dépose quelques baiser sur coup, et descends pour goûter chaque parcelle de son corps. J'arrive au niveau de ses tétons qui pointent vers le haut et ne résiste pas à en prendre un dans ma bouche. Je les mordille ce qui fait se cambrer Sacha.

— Raph... soupire-t-il en attrapant mes cheveux en pleine mains.

Je continue ma trajectoire en léchant son ventre et arrive à l'élastique de son caleçon. Je le prends en main et lui enlève. Je reviens vers sa queue et elle est tout simplement parfaite, pas trop longue et pas trop épaisse, mais assez pour largement la sentir. Je me penche et donne un coup de langue sur toute sa longueur.

— Raphaël... soupire Sacha en se cambrant de plaisir. Ne joue pas avec moi, les préliminaires on les fera une autres fois, gémit-il lorsque je le prend en bouche et le suçote.

Il me donne un coup de reins sans vraiment le contrôler, et s'enfonce un peu dans ma bouche.

— Meeeerde... murmure-t-il pour ne pas réveiller mes parents.

Ne tenant plus, je le lâche en faisant un pop assez brouillant et remonte jusqu'à ses lèvres pour les dévorer.

— Dis-moi que tu as ce qu'il faut, et que je ne dois pas m'arrêter pour aller dans ma chambre... je grogne d'impatience tout en commençant en enlever mon sous-vêtements.

— Oui dans le tiroir, dit-il en tendant la main pour prendre une capote et du lubrifiant avant de me les donner.

Je n'attends pas et commence à me préparer après m'être mis du gel sur les doigts. Pendant que je le doigte, Sacha n'est qu'une boule de plaisir gémissant. Lorsque je suis certain qu'il est prêt, j'enfile le préservatif et me glisse en lui petit à petit. Je ferme les yeux, et profite de se moment de plaisir. Une fois enfoncé au plus profond de lui, je prends ses mains, croise nos doigts et les positionnent au dessus de sa tête tout cela pendant que nous nous embrassons férocement.

— Je ne suis pas certain de pouvoir être doux, tu es tellement étroit, tellement bon, tu m'as tellement excité, gémis-je.

— Vas-y, j'en ai besoin, souffle-t-il contre mes lèvres.

Je commence à faire des petits et lents aller-retour jusqu'à ce que je ne tiennes plus. Nous commençons une folle danse de l'amour avec des bruits de plaisirs et des claquements de mon bassin contre ses fesses comme musique, jusqu'à ce que nous jouissons en même temps.

Une fois remis de nos émotions, j'enlève ma protection par la jeter à la poubelle, enfile mon caleçon et part dans la salle de bain chercher un gant pour essuyer la marque de plaisir de Sacha sur son ventre, pendant qu'il somnole sur son lit. Lorsque j'ai terminé, je retourne les gants et le pose au sol avant de m'installer dans le lit, de me coller contre lui et de le prendre dans mes bras.

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