oeuvre entiere
L’odeur du bois m’apaise, voilà maintenant deux heures que je suis réveillé et pour la première fois depuis longtemps je me sens détendue. Allongée sur des ballot de paille je sens le vent qui passe entre les veilles planches de cette grange, elle fait remuer ma petite sœur Maïwenn qui dors encore profondément je m’amuse a tripoter c’est cheveux châtain-roux, qui forment de petite ondulation. Sont visage est bercer par les premiers rayons de soleil qui perce le ciel nocturne, on peut parfaitement remarquer son visage accompagner de ses yeux en amende d’un vert profond et ses lèvre charnue et pour finir, de petite tache de rousseur parsemer ici-là. C’est fou comme nous nous ressemblons sans l’écart d’âge nous pourrions être jumelle avec pour seule différence nos cheveux car les mien sont raide comme la paille.
Soudain mais sens reprenne le dessus, une forte odeur âcre fais travailler mon odorat je me lève a la recherche la cause de cette odeur est à l’extérieur la réalité me frappe un immense panache de fumé est de flamme s’approche dangereusement, réveillé par la puanteur de l’air Maiwenn regarde le feu elle a cette lueur dans le regard qui décèle de la peur et qui la fige tel une statue.
Je la prends par les épaules et la regarde intensément.
- Tout va bien, va chercher les sacs tu ne peux pas abandonnée pas maintenant.
· Non pas tout de suite alors que nous nous en sortions si bien après ses durs mois de survie et d’autonomie totale, le météore m’avait déjà tout pris je ne pouvais pas les laisser prendre ma sœur unique. *pensée*
Quand nous partons la fumée nous atteint noire est apaise, malgré le tissu recouvrant nos bouches les protégeant un minimum des fumées nous suffoquons et toussons comme des folles. Il faut partir et vite.
Alors sans réfléchir nous laissons nos instincts prendre le dessus et courons pour échapper aux flammes, je cours, sentant la chaleur des flammes me lécher le dos.
Le souffle Maiwenn retentit dans mes oreilles puis plus rien, je me retourne et rien mon souffle monte suffoquant, le fumé m’étourdit. Je recule de quelque pas la panique m’envahie ma seule famille tous se qui me rester perdue en si peut de temps, quand soudain je la voie coincé sous une branche la jambe brulée.
MAIWENN ! je cours de toute mes forces vers elle quand le sol se dérobe sous mes pieds. Une crevasse se qui n’est pas rare dans la région. Ma chute n’est pas longue mais violente je tombe sur la tête et ma respiration est coupé dans l’élan de la chute, est la douleur est insupportable dans tout mon corps. Maiw… enn *j’ai juste le temps de murmurer son nom avant que mes yeux se referme*
FIN DE LA PREMIERE PARTIE
Quand mes yeux s’ouvrent, la fumée s’est dissipée, l’air est plus respirable et la chaleur a baissé. Mon corps entier est sous le choc de la chute. Je mets du temps à reprendre mes esprits et ma cheville est douloureuse à en mourir. Je tente de me lever sans succès. Impossible de m’appuyer sur ma cheville, elle est gonflée et colorée de bleu. La douleur est insoutenable.
Je prends alors le temps de regarder les environs en profondeur. J’ai un espace d’à peu près 5 mètres de longueur qui s’étend dans les entrailles de la terre, ne laissant qu’un trou béant, noir et effrayant. Mais malgré mon envie de retrouver ma sœur, ce couloir a quelque chose de mystique et d’attirant. Et puis je n’ai pas d’autre choix. Je ne peux pas escalader la crevasse à cause de ma cheville. Je me munis donc d’une branche emportée dans ma chute pour avancer.
Plus j’avance, plus le couloir se referme vers la sortie, ce qui me donne une sensation d’enfermement. Je n’aime pas ça. Une pente se creuse. Je serre les dents. La pente m’oblige à prendre appui sur ma cheville, rendant mes pas compliqués, douloureux, et mon avancée très lente.
Quand soudain, le couloir s’arrête net. Un trou est apparent juste devant moi. Il n’est pas profond et un halo de lumière éclaire le fond, à quelques mètres en dessous. C’est sans doute une entrée creusée par un des météores tombés lors de l’impact, dont la carcasse gît ici. Je cherche un moyen de descendre, mais une sorte d’échelle usée, qui était utilisée auparavant, a été détruite dans les dommages.
Ce qui a pour effet de me frustrer un coup, car cette journée use toute ma patience. Alors je prends mon courage à deux mains et je saute, dos au vide, en utilisant mon sac comme bouclier.
La chute est courte mais pas trop désagréable. J’aime le soleil qui me réchauffe la peau. Je ne sais même plus depuis combien de temps je suis là-dedans. Je pousse un gloussement de fatigue et d’hystérie. Je n’en peux plus.
La journée est juste trop compliquée. J’ai perdu ma sœur, et mes espoirs d’un avenir meilleur pour nous deux. Et je me retrouve bloquée ici, dans cette foutue grotte. Je hurle. Je pleure de rage envers toutes ces catastrophes qui nous sont arrivées à nous.
Nous… et les autres. L’humanité entière, rayée partiellement de la carte, métamorphosée en créatures sanguinaires que nous avions rencontrées par le passé : de gros serpents aux cheveux de serpent qui se nourrissent de chair fraîche. Des gorgones, comme nous les avions surnommées toutes les deux. Maïwenn me manque tellement. Je donnerais tout pour la retrouver maintenant, lui faire un câlin, retrouver sa chaleur.
Je soupire, allongée là, totalement vulnérable et faible, blessée. Je pense à abandonner, à me laisser là, mourir lentement. Rejoindre mes parents qui m’attendent dans le ciel, et ma sœur, qui les a sûrement rejoints là-haut. Qui repose maintenant en paix auprès des ancêtres. Je suis prête à les rejoindre, me dis-je, en laissant couler une chaude larme de désespoir.
Quand soudain, je vois une chouette qui se pose là, à côté de moi. Elle me regarde avec profondeur en tournant sa tête dans tous les sens.
Intriguée, je me relève, en observant la cavité avec plus de profondeur. Et là, dans le fond de la grotte, se trouvent des gravures étranges. Une sorte d’étrange langue perdue, pleine de symboles que je n’avais jamais vus. Le mur en était rempli, ce qui éveillait un autre mystère.
La partie gauche du mur était abîmée et recouverte de lierre épais et invasif, dansant légèrement, balancé par un vent venant de derrière le lierre. Ce qui me paraissait étrange, car seul un autre couloir avec un accès à la surface pouvait créer ce vent.
Soudain, là une chouette bordé d’or et de noir s’envole et passe derrière le lierre, en me frôlant de justesse, comme pour m’inciter à venir. Alors je repousse le lierre. Et découvre derrière un caveau, lieu de repos éternel et ancien lieu de culte, il y a fort longtemps.
Sur le plafond, un trou qui correspond à un petit puits, qui a nourri et procuré la vie à un beau saule qui pousse là, au centre du caveau. Ce lieu est magnifique, spacieux, contenant des manuscrits anciens, des meubles et de petits trésors d’or. Le tout rangé dans de vieilles et solides étagères en bois massif.
Bien que le tout soit poussiéreux et fragile, je me sens à ma place. Comme si je rentrais chez moi après un long périple. Plus j’avance vers le fond, plus le sentiment se confirme.
Jusqu’à ce que j’arrive devant un cercueil d’ambre aussi magnifique que simpliste. Il est lisse de partout, sauf sur le dessus où est gravé, dans cette langue étrange, quelque chose d’indécryptable à mes yeux. Le mur derrière le sarcophage d’ambre est rempli de ces gravures. Impressionnée, je tâte ce mur, la crypte, les meubles, les manuscrits, l’olivier et même le cercueil.
Quand tout à coup, la chouette arrive et se pose sur le saule .
Et là, tout s’illumine. Des lobes de lumière gris lunaire sortent du sol. Les gravures s’illuminent. Le cercueil dégage un puissant halo de lumière pure est une brume noire. Je panique face à ce phénomène mystique. Je cours vers la sortie quand soudain, plus rien. Que du noir autour de moi.
FIN DEUXIEME PARTIE
Je suis dans un vaste espace noir. Tout est calme. Le sol forme de légères vaguelettes comme sur un lac.
J’avance, intriguée de me retrouver dans ce lieu magique qui me permet de tenir debout sur l’eau sans sombrer.
Soudain, une épaisse brume me stoppe en cours de route.
Au-delà, des formes indistinctes s’agitent, et parmi elles, une silhouette s’impose :
une femme à trois têtes, suivie de ses chiens aux yeux de braise.
Elle s’avance, me fixe, puis ses trois voix résonnent à l’unisson, graves et solennelles :
Marcheuse des ombres, fille des ruines, écoute la parole des anciens.
Trois chemins t’attendent.
Les épreuves s’élèveront, comme des pierres dressées sur ta route.
Différents choix s’offrent à toi,
mais un seul te conduira à la destinée promise.
Alors marche sous les rayons protecteurs de la lune,
et vaincs les ennemis pour corriger les erreurs passées
des Gardiens oubliés.
Va, rassemble-les,
car seuls eux pourront rétablir l’équilibre en danger.
Sous ces paroles, elle disparaît, me laissant là, dans cet espace-temps, livrée à moi-même.
Puis soudain, le monde de ténèbres se fissure, tremble et hurle.
Je me réveille en prenant une longue bouffée d’air, comme après une interminable apnée.
Il me faut du temps pour reprendre mon souffle, choquée par ces paroles.
Qui était-elle ? Et parlaitelle de moi, élue d’une mission, et qui étaient ses gardiens oubliés ? Je ne savais rien, mais la femme qui venait de me divulguer ces informations me semblait familière, comme une ancienne connaissance partie il y a longtemps. Je ressentais un lien puissant me guidant vers elle. Je sentais ce lien partout dans le caveau, émanant de différentes parties du mur et de l’arbre qui baignait maintenant dans un rayon de pleine lune, majestueux, tout comme la chouette qui veillait sur moi depuis le début. Puis un bruit venant de ‑làhaut, dans la cavité, apparut : une biche, magnifique, avec un pelage très clair rappelant le ‑blancgris‑, mais ce soir il brillait comme de l’argent, resplendissant dans les rayons de la pleine lune.
Puis, dessous, dans l’ombre, se trouvait le caveau : une tombe de pierre dégageant une aura imposante, sinistre et craintive. Plus je m’approchais, plus mon cœur battait avec force. Une drôle de sensation me montait à la gorge, mes poils s’érissaient. Une seule réponse : l’appréhension. Une chose d’importante allait se passer. Soudainement, les lettres sur les parois, les parchemins, la tombe, tout brillait d’une lueur grise. Une forte brise se leva et, comme consciente, elle se dirigea vers moi, m’enveloppant, tourbillonnante, me sifflant des mots dans une langue inconnue. Puis plus rien : tout s’éteignit.
Enfin non, les inscriptions sur la tombe tournèrent, s’illuminant de plus en plus fort, allant jusqu’à créer un petit nuage de poussière, jusqu’à ce que le vent souffle dessus pour laisser « Hécavia » à la place des anciens symboles inconnus.
— Hécavia… qu’est-ce que cela signifie ?
Je murmurai, perdue. Quand soudain, juste après mes paroles, un grand bruit se fit entendre, comme de vieux engrenages reprenant vie. Quelques minutes plus tard, au-dessus de la tombe, se trouvait un compartiment mesurant un bon mètre de long et une quarantaine de centimètres de haut. Dedans se trouvait le châle que portait la femme de la prophétie, qui, vraisemblablement, se nommait Hécavia. Avec cela, des restes de cendre s’envolèrent rapidement après l’ouverture du compartiment secret. Mais le plus intéressant était là, sous mes yeux : un rouleau de parchemin à moitié brûlé, dessus un texte en langue inconnue, avec des mots en latin juste à côté, et un début d’alphabet traduit à moitié brûlé.
Je connaissais maintenant un moyen de traduire ces runes étranges présentes depuis le début de mon aventure. Dans le rouleau que je tenais à présent dans mes mains se trouvait un autre élément intriguant : une carte du monde avec des points placés un peu partout dans le monde, dont un marqué d’une croix en plein cœur de la Slovénie, où je me trouvais, avec quelques inscriptions marquées de runes à côté de chaque point. Marqué sur la carte, le prochain point le plus proche de ma position actuelle se trouvait à l’est de l’Afrique, près de nombreux sommets africains, et l’autre point proche se trouvait en Asie centrale, au milieu de rien, un désert froid et hostile, aujourd’hui appelé le désert de Gobi.
Entre ces deux choix, un autre dilemme s’imposait : j’hésitais à aller découvrir ce qui se trouvait sur ces points, qui me demanderaient de lourdes préparations, alors que je n’avais même pas retrouvé ma pauvre sœur, disparue depuis l’incendie.
Soudain, un bruit sourd me sortit de mes pensées. C’était comme un grognement. Puis je tendis l’oreille, laissant mes sens en éveil, et aucune erreur n’était possible : quelque chose approchait, quelque chose de terrible, je le sentais. Sa peau rampait lentement sur la roche du tombeau, et la créature dégageait une odeur putride qui me donna instantanément la nausée. Et autre chose m’inquiétait : j’entendis de multiples sifflements stridents et une respiration très lente et lourde.
Je ressentis la menace traverser mon corps. Il fallait que je parte maintenant : c’était une question de vie ou de mort. Alors mon instinct prit les commandes et je courus de l’autre côté du caveau pour attraper une vieille échelle qui traînait dans l’ombre, mais elle craqua dès que je l’attrapai. Alors j’utilisai une corde qui traînait là. Malgré son âge, la corde semblait solide. Je me mis donc à la difficile tâche de grimper discrètement sur le saule, pour y attacher la corde à une branche solide.
Les sifflements se rapprochaient. J’accélérai la cadence, je pris l’autre bout de la corde et l’attachai solidement à un silex taillé, gros hameçon, de telle sorte qu’il me serve de grapin. Je le lançai sur le haut de la paroi… raté. Une sueur froide coula dans mon dos. Le monstre ne va pas tarder à arriver, il fallait que je me dépêche. Je le lançai une deuxième fois et il passa : la victoire sonna dans ma tête. Je tirai sur la corde pour vérifier sa solidité, puis je m’accrochai à elle avec mes bras et mes jambes comme un paresseux, et entrepris un mouvement répétitif jusqu’à l’arrivée au haut de la falaise.
Mais quand je suis au milieu du chemin, les serpents commencèrent à arriver par centaines dans le caveau. Derrière, j’entendis le rire de deux énormes Gorgones contente de leur trouvaille. Qui n'est non pas le caveau mais moi, leur future victime. Alors j'avance de plus en plus vite et quand elle arrive dans le caveau, je suis en haut des parois, caché dans un buisson, ayant la vue sur le danger. Les deux gorgones cherchent sans rien trouver en criant de rage. Puis une autre entre dans le tombeau et l'ambiance change. Ce frisson revient comme si j'étais à deux pas de la mort elle-même.
Celle-ci est plus grande et calme. Son corps est fin, parsemé d'écailles de différents verts, et elle a une multitude de serpents sur la tête à la place de la pointe molle qu'elles ont normalement, ces créatures. Et sa couleur n'est pas normale non plus : elle dégage une froideur inexplicable. Alors que d'habitude les gorgones sont plus chaleureuses et émotives - on peut les entendre rire, grogner, interagir entre elles -, là il y a une ambiance de domination. Les deux gorgones sont figées par la peur, elles la regardent avec la terreur dans leurs yeux.
Puis la créature s'approche de l'une d'entre elles, et avec un regard glacial, elle lui plante des sortes de griffes dans l'abdomen qui se rétractent sous sa peau une fois le travail réalisé. La gorgone se tord de douleur et un épais liquide brun sort des plaies avec du sang. Puis elle en crache de grosses quantités, se vidant de ses entrailles. Elle est maintenant au sol, prise de convulsions, elle hurle de douleur avant de petit à petit se figer pour mourir, vidée de son sang.
Mais c'est à ce moment-là que son regard croise la femme-serpent et là... Les cheveux crachent une brume étrange sur le corps qui, une fois celle-ci dispersée, ne laisse plus qu'une statue de pierre abandonnée.
Satisfaite celle -ci lâche un faible soupir de satisfaction et de dépits. Et repars sur ses pas sans avoir trouver leur proie, mais juste avant de disparaitre celle-ci se retourne, et pose sont regard pile sur ma cachette la tout mon corps se crispe.
Suis-je repérée va-t-elle me tuer puis me pétrifier, la peur s’empare de mes sens, j’hyperventile sentant la mort se rapprocher dangereusement de moi. Puis heureusement un écureuil sort de ce même buisson qui me sert de refuge, et elle tourne la tête désintéresser. Soulagée, je me détends, et décide d’appeler cette gorgone si puissante Médusa, référence au monstre mythologique qui transforme les êtres vivants en pierre d’un regard.
Alors qu’elle s’apprête à partir pour la seconde fois, une autre chose lui fait de l’œil : elle s’approche de la tombe et du compartiment mural encore ouvert. Elle le regarde et le renifle. Elle semble savoir lire car celle-ci aperçoit le nom de Hécavia. Un large sourire se dessine sur son visage, qui maintenant jouit d’une excitation et d’une joie malsaine. Elle cherche partout, comme prise d’une transe, détruit chaque recoin pouvant cacher quoi que ce soit. Frustrée de ne pas trouver ce qu’elle recherche, elle détruit le socle de la tombe de Hécavia. Directement, une odeur putride de mort et de décomposition émane. Alors je me retiens pour éviter de vomir, faisant remuer les feuilles du buisson.
Et captant ces petits mouvements, Médusa tourne la tête, fonçant droit vers la paroi qu’elle escalade sans difficulté, se positionnant juste au-dessus de moi et écartant les branches de l’épais buisson, jusqu’à ce qu’elle me repère, emmitouflée dans les branches.
Elle hurle de plaisir en me voyant recroquevillée sur moi-même, tremblotante de peur, sans moyen de défense. J’opte pour la fuite, une énième fois, ne trouvant jamais le courage d’affronter le danger ou mes peurs.
Alors, avant que celle-ci ne m’attrape pour me pétrifier, comme avec la gorgone de tout à l’heure, je décide de courir dans la direction opposée à Médusa. Celle-ci me poursuit, furieuse.
Mais je ne prends pas le temps de me préoccuper d’elle, concentrée à éviter les branches, les roches et grosses racines qui se dressent sur mon passage.
Quand soudain, la végétation verte, rouge, jaune, orange laisse place à un noir jais. Plus de feuilles ni de racines. Les cendres flottent encore dans l’air. Je suis sur les lieux de notre séparation entre moi et Maïwenn. Il ne reste rien d’elle. Je commence à pleurer sur le lieu où elle se trouvait quand nous sommes séparées. Je m’effondre, pleurant à chaudes larmes, suppliant le ciel de me la rendre. Alors, quand Médusa arrive, je m’abandonne à elle, prête à être changée en statue de pierre pour rejoindre le reste de l’humanité.
Quand, alors que j’observe le lieu de ma future mort, je remarque des traces de petits pas allant vers l’ouest, avec de nombreuses traces de sang séché sur le bas-côté. Alors je reprends espoir.
Médusa n’est qu’à quelques mètres. Alors je lève la tête, lui lançant un regard plein de défi. Puis je m’élance vers les traces de sang séché qui m’ouvrent la voie sur une centaine de mètres avant de disparaître dans un fleuve encore animé par les restes d’une crue récente. Malgré le courant fort et les nombreux débris qui flottent encore dans l’eau, je cherche à traverser en plongeant plusieurs fois dans l’eau. Puis je reviens à l’évidence : je ne peux pas la traverser, elle est trop grande et puissante.
Alors je décide de remonter le lit de la rivière vers le nord, quand je croise la route d’une autre rivière, un affluent, qui se déverse violemment dans la rivière, en créant de nombreux rapides et mini-cascades. Alors je commence à remonter celui-ci, qui rétrécit petit à petit, avant de se transformer en un long canyon étroit. Je me glisse dedans pour découvrir un magnifique bassin caché, alimenté par de nombreuses cascades.
Émerveillée, je prends un petit temps pour observer cette merveille, mais je suis rapidement sortie de mon émerveillement car j’entends les écailles de Médusa racler contre la roche du canyon. Alors je pars rapidement vers les cascades et remarque qu’il y a de nombreuses cavités creuses derrière celles-ci. Je me cache donc dans une petite, qui a un retranchement me permettant de ne pas être vue de l’extérieur de la cascade. Je m’assois sur la roche mouillée, en attendant et priant pour que Médusa abandonne la poursuite.
Alors, recroquevillée contre la pierre, je me mets en boule, la tête dans mes genoux, tremblant de peur et de froid, priant pour ma jeune sœur et moi-même. Quand soudain, le bruit de la cascade se tait et une forte chaleur apparaît dans ma poitrine. Elle me brûle et s’empare de tout mon corps, me brûlant de la tête aux pieds. Je commence à convulser de douleur, ma peau moite de sueur, ma vision se trouble quand je vois la chouette me regarder, posée sur la roche, puis elle se transforme en Hécavia, qui me souffle : « Tu dois savoir. »
Une lueur m’emporte donc.
FIN DE LA PARTIE 3
Soudain, je reprends conscience de mon corps. Je panique très rapidement car celui-ci est dans un ciel sombre qui commence à s’éclaircir avec l’aube. Je ne distingue pas le sol, celui-ci est masqué par une épaisse fumée noire. Et plus je m’approche du sol, plus je distingue des taches rouge-oranger, et une chaleur insupportable finit par me toucher. Je sue à grosses gouttes avant de m’effondrer durement sur le sol d’une forêt enflammée, mourant rapidement, quand je repère des mouvements à douze heures. Je me retourne, me voyant courir avec ma sœur. Mon cœur se serre et je m’empresse de les rejoindre. Mais quand je les rejoins finalement, et que je m’élance sur ma petite sœur pour l’embrasser, je passe à travers elle comme si je n’étais qu’un être doté d’un esprit et d’une âme sans corps, comme un fantôme.
Alors j’entreprends ma course derrière elles, le cœur lourd. Quand nous arrivons à la crevasse, la « moi » de l’incendie se retourne pour vérifier où est Maïwenn, et je la vois, pour la seconde fois, coincée sous cette lourde branche enflammée qui a touché son mollet gauche. Encore légèrement touchée par les flammes, elle souffre le martyre. Alors que je tombe à ce moment dans le fossé, je m’approche d’elle et m’assois en lui tenant la main et lui soufflant de doux mots du corps entravé que j’utilise. Je sais qu’elle ne m’entend pas, car elle regarde partout, effrayée, en criant mon nom. Alors que les flammes commencent à lui lécher le bras droit, elle hurle maintenant de douleur, résistant pour rester consciente, quand soudain elle se stoppe, son attention portée sur une nouvelle menace venant de la forêt. Un souffle lent et le bruit d’écailles rampant sur le sol me fait frissonner. Je sais qui arrive et ce qui est arrivé à Maïwenn : celle-ci a aussi été traquée par Médusa. Alors, quand elle sort du rideau de feu et qu’elle voit ma pauvre sœur intoxiquée aux fumées, brûlée et sûrement victime d’autres blessures, elle fonce vers elle, pensant en faire un excellent casse-croûte. Alors elle la débarrasse facilement de l’imposante branche et l’attrape violemment avec un sourire plein de désir.
Quand elle attraper elle n’a pas hésiter a la passer pres des foyer de l’incendit parsement sont corps de brulure et de griffure en plantant ses griffes sur sont corps. Mais maiween se debat décider a vivre. Celle-ci tente de la mordre et de la frapper sans succès. Mais la donne change quand celle-ci s’empare d’une longue branche enflammer a prix de se bruler lourdement les mains, elle s’empare durement de sont arme malgré ses tremblement dut a la peur et a la douleur. Et elle plante l’arme dans sont torse pour crée une longue et profonde blessure en diagonale de 35 cm de longueur. Celle-ci la lache, s’effondrant suprisse par la douleur et la violance du coup porté sur elle.
Alors quand elle repère Maiwenn qui tente de s’enfuir elle rampe avec rage vers elle qui cours douloureusement. En voyant cette scene les larmes monte voyant l’horreur vécue par ma petite sœur.
Plus les minutes passes et plus tout est difficiles a obeserver je vomis de degout face, au danger qui l’approche sans personne pour elle. C’est alors qu’elle arrive a la riviere qui coule dans sont lit calme, la crue n’est pas encore arriver laissant donc une vague de paix dans se chao sans fin. Quand soudain une vague ennorme apparait. Prete a tout emporter sur sont chemin.
Medusa et Maïween tourne la tête en même temps voyant se déferlement de mère nature, en vers toute cette violence et envoie la vague les fouetter en pleins fouet. Medusa commence a partir vers la foret voulant échapper au eaux infernale. Alors que ma sœur elle se retrouve figer, alors quand la vague l’atteint elle se fait percuté, on voit que sont souffle se coupe, et que quelque une de ses cotes se casse, elle perd connaissances. Enrager Médusa crache sont gaz pour petrifier sa proie quelle a eu tant de mal de trouver. Avant de se faire emporter par les eaux elle aussi. Les minutes passe et les deux on disparut sous les flots emporter par le courant, alors les larmes coules ma sœurs et donc morte finalement noyer puis petrifier par un gaz stupide. Alors endeuiller pour de bon je me laisse tomber en attendant mon reveille rouler en boule dans cet enfer de feu et de monstre. Je m’endors entre deux larmes et la chaleur disparait petits a petits pour laisser place au froids, l’humidité de la caverne revient.
FIN DE LA PARTIE 4

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