Astra commandant Jensen partie B

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Il était presque 18 h, Le commandant Jensen avait reçu les derniers rapports sur le ravitaillement. Il était enfin libre de la paperasse, par contre sa tête lui faisait mal, une migraine allait germer ou deux. Il avait passé l’âge des nuits blanches, mais le sommeille l’avait quitté. Il tenait debout grâce au café et son sens du devoir. Il pourrait s'accorder vingt minutes de relaxation sans se sentir coupable.

Il marcha jusqu'à son lit et se coucha dessus, son dos revenait à la vie.

La fraicheur du gel lui fit du bien et il se sentait renaitre dans cette sublime douceur. C'était comme s'il dormait sur un nuage si la chose aurait été possible.

Évidemment, il devait résister au signaux que son corps exténué lui lançait.

Cela serait le comble qu'il soit réveillé avant le décollage par un de ces jeunes officiers. En plus ça lui ferait une réputation de papy même s'il en avait l’âge et de marmotte aussi. Tous les officiers le surnommeraient le capitaine Papy marmotte.

Cela seraient surement drôle pour l'equipage, mais il préférait éviter d'avoir un surnom tout de suite.

Il avait reçu des rapports en cascade, toute se déroulé bien. Il avait demandé a son terminal SPHINX de le prévenir puis de trier les rapports par urgence comme ça il pourra éviter que sa tête n’exploserait avant le départ.

Le commandant Jensen avait décidé plus tard de quitter ces quartiers pour rejoindre le Voyager. Il aurait pu appeler un chauffeur qui l’aurait emmené rapidement sur l’immense rampe d’embarquement du vaisseau, mais il préférait marcher un peu pour s’éclaircir les idées. Des quartiers d’habitation au Voyager. Il avait trois kilomètres de marche à faire, ce qui ne lui posait pas de problème, car il adorait marche, surtout quand sa femme était encore en vie.

Ils faisaient de longues promenades ensemble. C’était pour lui de grand moment de complicité, mais c’était une époque révolue maintenant. Il marchait toujours quand l’envie se faisait sentir. Il avait choisi avec sa défunte épouse de vivre en retrait des grandes villes pour un petit village de quelques milliers d’âmes. Il appréciait le calme et notamment le manque de dynamisme des grandes métropoles qui allait toujours de plus en plus vite. Pour lui, c'était quelque chose qu'il ne comprenait pas, car il savait que chaque chose avait son temps. Mais il était vieux désormais pour des jeunes qui avaient l’impression qu’ils devaient absolument tout faire à pleine vitesse, son mode de vie aurait pu paraitre étrange.

Jensen se mettait à leurs places parce que la société actuelle voulait toujours allez plus vite, plus fort et plus loin. Pour lui, c'était une tare que les humains portaient en eue comme si le temps de prévoir les choses sur de longue durée était un tabou.

Il l’avait vue après les périodes de conflit qui avait bouleversé le globe puis l’émergence des IA et des armures PHALANX. En si peu de temps, il avait de son vivant des technologies qu’il pensait du domaine de la science-fiction quand il était encore un enfant.

D’ailleurs, il avait adoré tous ces romans de voyage dans l’espace, car enfant, il voulait être un capitaine de vaisseau spatial voyageant dans le cosmos comme un pirate libre de toute responsabilité.

Biens sur ce n’était pas possible alors, il avait opté pour devenir un astronaute. Ça route avait été longue parce que les études n’était pas son fort, mais il était têtu comme son père, sans doute son sang norvégien et son héritage viking. Il avait mainte fois failli échouer, car ces résultats étaient à peine suffisants. Sa passion pour l’espace et la science-fiction ne l’avait jamais quitté même à cette heure-ci. Il avait rêvé de ce vaisseau spatial toute sa vie. Là, le rêve, il le vivait chaque matin en se levant. C’était au bas mot les mois de sa vie les plus intense bien sûr, il était papa alors le challenge d’élever des enfants pour qu’ils soient de bonne personne était tout aussi intense.

C’était différent, là ces enfants était grands, en plus ces deux filles avaient, elle aussi, leurs enfants. Au départ ces filles n’était pas d’accord qu’il fasse ce long voyage de plusieurs années lui d’elle et de ces petits enfants. Il leur avait dit qu’il devait le faire, car c’était la culmination de toute sa carrière, en plus, il serait sur un vaisseau spécial.

Il ne pouvait pas leur en dire plus, mais il avait réussi à les convaincre qu’il serait de retour dans à peine quelques années.

Ces filles étaient tristes. Elle connaissait bien leurs pères et surtout, elles avaient deviné que depuis la mort de leur mère, leurs pères se sentait seule, mais que cette mission était pour lui un retour nostalgique, car, il dirigerait les astronautes de demain. C’était pour ces filles Marit et Elin une obligation de le laisser partir puisque le force rester l’aurait tué à petit feu.

C’était pour le commandant Jensen paradoxale parce qu'il ne voulait pas, quittez ces filles et petits enfants pour une longue période, mais il ne pouvait pas rater cette mission non plus.

Ces adorables filles l’avaient compris puis elles prirent la décision pour lui.

Elles étaient d’accord pour qu’il parte vers ces rêves les plus fous pour une dernière mission dans l’espace qu’il aimait tant. D’ailleurs après ça il vivrait le reste de sa vie près de sa famille sur terre.

Pourtant, en regardant le Voyager, il éprouvait aussi une certaine peur et un sentiment étrange de révérence. Lui seul et quelques élues connaissaient le terrible secret que le Voyager cache sous ces couches de Titane et Carbone. À chaque fois que son esprit revenait au dossier Titan, des frissons parcourait sa colonne vertébrale, en partie par l’excitation que ce monstre allait s’élever dans l’espace. Il savait pertinemment que le Voyager ne pourrait pas faire autre chose que de décoller vers un appel lointain ancestral. Ce qui l’avait le plus frapper c’était la quantité de temps. Après. Il comprenait que ce secret ne comme la boite de pandore ne devrait jamais être ouverte aux yeux de tous.

Certaines choses devaient rester enterrées dans la mémoire pour l’éternité.

Pour le commandant Jensen, c'était le seul choix possible de cacher la vérité.

Il n’était pas de ceux qui pratique la politique de l’autruche, mais là, c'était autre chose.

La vérité était autrement dangereuse, car l’humanité n’était pas prêtée pour savoir ce qu’était vraiment le Voyager et SPHINX.

On lui avait expliqué la corrélation entre les deux après son debriefing de sa lecture du dossier TITAN, malgré tout, il ne comprendrait sans doute jamais réellement tout l’aspect technique. Pour lui, c'était difficile d’accepter ce fait, mais il devait faire avec.

Jensen regardait son uniforme de commandant qui ne ressemblait pas du tout à un uniforme classique. On pouvait voir que c’était plus une combinaison d’astronaute moderne renforce.

Ce n’étais pas aussi avance que la combinaison Astra V5.2 mais par rapport à une tenue classique d’astronaute qu’il avait enfilé mainte et mainte fois quand il travaillait pour la NASA, celle-ci était une véritable innovation.

C’était une tenue pratique pour tout travailleur, mais l’uniforme Astra Telios était tout autre chose.

D’ailleurs l’uniforme était en deux parties qui s’emboitait ensemble. L’intérieur se trouvait un Exosquelette de dernière génération tout en Nano-carbone couplait à une de ces nouveaux types de batterie en Meta-matériaux qui absorbe tout type d'énergie, Chaleur, Radiation, Énergies cinétiques, etc.

Grâce à ça la batterie durée plusieurs jours, mais elle pouvait se recharge complètement en seize minutes seulement. C’était un des progrès qu’Astra avait gardé secret, mais qui tomberait surement dans le civil dans cinq ans tout au plus.

L’extérieur de l’uniforme compte une matrice de ce métal liquide que contenaient les armures PHALANX qui garantissait une absorption des chocs remarquable.

Tout cela grâce à des années de recherche puis à la participation de SPHINX. Ces uniformes n’étaient malheureusement prévus que pour quelque personne seulement.

Pour le reste de l’équipage c’étaient une combinaison Astra simple en coton épais synthétique renforce.

Pour le commandant Jensen cette tenue lui importe peu d’une manière ou d’une autre, il ne se sentait pas différent des autres membres d’équipage. Il pourrait poser cette tenue dans ses quartiers sur le Voyager en attendant. Il envoya une requête au quartier maitre pour prendre sa tenue Telios puis la transférée dans sa chambre sur le vaisseau.

Une dizaine de minutes après, un jeune officier du service logistique se présentait devant le commandant Jensen pour prendre cette combinaison Telios.

Jensen le remerciait ensuite, envoya un statut à sa demande pour le quartier maitre grâce à son terminal SPHINX.

Il était 18 h 25. Le commandant Jensen aurait voulu appeler ces filles, mais c’était interdit toute communication vers l’extérieur était coupée par soucis de sécurité. Il les avait appelés, il y a quelques jours de cela seulement. C’était vraiment un moment difficile pour lui de dire au revoir à ces enfants. Même s’il était confiant sur la mission dans l'espace, tout pouvait arriver, surtout sur un vaisseau qui n’était qu’à son premier vol.

Ce qui le trouble le plus c’était le moteur WARP quelle seront les effets sur l’équipage et sur le vaisseau en lui-même. C’était pour lui un des gros points sombre de la mission, car sans le moteur de saut. Le vaisseau ne pourrait aller là où il devrait aller puis cela serait une gigantesque catastrophe pour l’humanité. Jensen se retournait vers la porte de sa chambre, ensuite, il se mit en route pour prendre l’air. Après trois minutes, il était sorti des baraquements d’officier et peut enfin prendre une bouffée d’air frais. Celle-ci était froide, mais supportable pour lui, car il n’était pas frileux. Il pouvait contempler au loin des milliers d’employés de la base travaillant sur les dernières préparations avant le lancement.

D’habitude la base était relativement calme et déserte parce que chacun avait son poste puis mise à part les hangars d’entrainement très peu de personnelle était libre de circuler.

En tant que commandant, il était au-delà de ces restrictions, car son terminal SPHINX coordonnait une partie de la sécurité comme celui-ci possédait le statut de commandant.

Il était exempt de fouille des gardes militaires de la base, mais en contrepartie, contrairement aux officiers, il n’avait pas le droit de quitter la base.

C’était une prérogative d’Astra avant le départ pour permettre à ceux qui voulait de passer encore une journée avec leurs familles.

Il avait approuvé ce geste pour le moral, c'était une très bonne chose surtout que tout le personnel avait reçue en confirmation pour une fausse date de départ.

Officiellement le décollage était prévu dans deux semaines, Astra avait prévu de diffuser l’enregistrement du vol sur son site web uniquement, car les journalistes étaient interdit sur la base. Celle-ci et ces alentours était interdit à tout personnel non militaire d’Astra.

Même les réseaux satellites devait éviter de passe au-dessus de cette base pour éviter toute analyse des structures de la base et du Voyager.

Le commandant Jensen se mit à marche sur la piste piétonne balise qui le mènerait vers le Voyager. Il avait trois kilomètres à parcourir de plus, il avait besoin de se dégourdir les jambes.

Après cinq minutes de marche, il rencontra Cassandra puis la salua :

- Capitaine, comment allez-vous ?

- Bien mon commandant et vous-même ?

- Je vais bien, je voulais juste faire un petit tour dans le Voyager.

- Je pourrais vous rejoindre plus tard, j’ai encore quelque affaire à récupérer au quartier des officiers.

- Bien capitaine, cela sera avec plaisir, par contre, avez-vous eue le temps de lire ma liste de sélection pour l’équipe d’exploration dont, vous serez à la tête.

- Oui mon commandant, je l’ai lue ce matin d’ailleurs, j'ai prévu un briefing quand nous serons en vol, après pour le reste, je verrai comment les civils pourront s’intègre avec une équipe militaire.

- N’oubliez pas que vous êtes tous des astronautes maintenant et militaire après.

- Oui tout fait, nous sommes tous sur le même bateau.

- D’ailleurs que pensez-vous du design du vaisseau ?

- Je le trouve vraiment très beau par contre, j'avoue ne pas être vraiment calé en navette spatiale.

- Si la Nasa était aux commandes, on aurait eu le droit à un vaisseau deux fois plus petit.

- On peut s’estimer heureux que ce soit Astra qui s'est occupé de cette merveille de technologie.

- Tout à fait bon, je ne vais pas vous retenir plus longtemps, capitaine, à tout à l’heure.

- À tout à l’heure mon commandant.

Le commandant Jensen se remit en route, heureux d’être tombé sur une de ces recrues.

Le capitaine était réellement une femme impressionnante, c'est pour cela qu’il l’avait choisie malgré la recommandation qu’il avait eu du département de ressource humaine qui voulait placer un civil diplôme d’Harvard. Le capitaine Jensen en ayant parcouru son dossier savait qu’elle serait le cœur d’une équipe compétente.

Elle était la survivante d’un massacre qui avait décimé toute son escouade, mais elle avait tenu le cap. Cela demande de la bravoure, de la résilience, mais aussi une force de caractère hors du commun.

Le commandant Jensen avait dû parcourir un bon kilomètre. Il était 18 h 37.

Il contemplait la base qui était massive, mais le Voyager lui se dressait aux milieux de celle-ci comme une stèle gigantesque, car la base avait été construite autour.

Il était 19 h 04 quand le commandant Jensen arriva devant la rampe d’embarquement du Voyager. Il contempla pendant une bonne quinzaine de minute le vaisseau qu’il allait diriger vers les étoiles.

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