La jeune fille du village portuaire.

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C'est dans un village portuaire que le navire de vaillants aventuriers vient d'accoster. Les matelots semblent avoir besoin de ravitaillement.
À bord, deux adolescents ; l'un blond, arborant deux organes externes plumeux dans le haut du dos, l'autre, brun remuant frénétiquement un appendice poilu au bas de son dos. Autrement dit, un garçon oiseau au regard persan et un garçon canin, au regard plein de sympathie.
Désireux de se dégourdir les jambes, ils quittent le navire. On leur demande de ne pas faire de bêtise, le brun répond a l'affirmatif, l'autre les ignore totalement.
Je me demande si nous trouverons quelque chose d'amusant ici ! dit le semi-canin, jovial.
Cela m'étonnerait mon cher Aron, ce village me semble être tout e qu'il y a de plus ennuyeux... lui répond l'autre.
Que t'es pessimistes Edward... lui reproche Aron.
Alors que les deux jeunes arrivent dans le marché, tous les regards sont posés sur eux. Loin d'être surpris face à cette attitude de la part des gens '' normaux '' ils relèvent aussi de la colère dans leurs regards. Préférants éviter tout problème, ils, s'aventurent prudemment hors du marche, retournant dans le port, près de leurs navires.
Bah, s'êtes d'jà d'retour vous ? demande un membre du groupe.
Semblerait qu'on n'apprécie pas not' présence... lui répond Edward de mauvaise humeur.
Parfois, il vaut mieux éviter les ennuis... dit Aron déçu.
On ira faire un tour ensemble plus tard si vous voulez, on passe la nuit ici de toute façon, leur dit un rouquin.
Venez nous aider à chargé les provisions pour le moment, leur demande t-il.
Retrouvant sa joie, Aron s'empresse d'aller aider à faire monter les marchandises sur le navire. Quant à Edward, il s'installe sur la barrière du pont, fixant de ses iris jaunes les passants, qui parfois, le dévisage.
Il est en ce monde des humains qui se voient affecter par le Wilde Spirit, un esprit, généralement animal, conférant à l'affecté des modifications physiques et capacitaires. C'est près d'une personne sur cent qui se voit atteint par le Wilde Spirit. Ils se font majoritairement rejeter par les humains ordinaires.
Même si tous ne sont pas discriminants ou effrayés par leur existence, ils sont trop peu à les tolérer.
Ça y est, c'est fini, on peut aller se promener maintenant !? demande excité Aron.
Parfois, je me demande si tu n'es pas chien de base, dit Edward face à son comportement.
Au moins, il est de bonne compagnie lui ! le défends le rouquin.
De retour au marché, qui se vide progressivement, Edward est attiré par un étalage de livre. Accompagné des deux autres, il se rend vers l'étalage pour jeter un œil aux livres exposés.
On est fermé, lui dit le vendeur.
Votre pancarte indique une ouverture jusqu'à dix-neuf heures, il n'est que dix-huit heures quarante, intervient le roux.
La vente se termine à dix-sept heures, on reste ouvert jusqu'à dix-neuf heures pour les retours de livres.
Personne n'y croit évidemment. Un chat feule contre une boite renversée par surprise, faisant sursauter le marchant.
Oh, un chat ! s'exclame Aron, avant d'aller jouer avec ce dernier.
Heu, apres mure réflexion vous m'avez l'air de passage, je veux bien faire une exeption pour une fois... dit le marchant suant de panique, ce qui n'échappe pas aux deux voyageurs.
Edward s'empare de trois livres et une encyclopédie sur les plantes et les animaux de la région. Le trio poursuit sa visite.
Ils ont peur des chats ici, tu crois ? demande alors Edward.
Va savoir, répond le roux.
-_-_-_-_-
Le lendemain, on leur annonce un retard sur le départ, en effet, le maire du village a missionné les aventuriers pour qu'il les débarrasse d'un danger présent dans le village. Alors qu'un rassemblement de villageois se plaignant entourait le groupe d'aventurier, il est une jeune fille, au attribut physique de félin, qui s'avançait dans la place.
Elle est accompagnée de deux plus jeunes filles, l'une a de courts cheveux blancs, l'autre de longs cheveux blonds à rayure noir et des ailes d'insecte.
Accompagnées de trois plus jeunes enfants, dont un hybride lapin, un hybride paon et un hybride koala.
La foule s'écarte pour laisser passer l'adolescente, effrayés et certain fuie.
Alors c'est elle la terreur dont les villageois veulent qu'on se débarrasse, sacré joli bout ! dit l'un des aventuriers.
Edward fixe intensément la jeune fille, à l'écart de la foule, sur son perchoir. Celle-ci croise son regard et il semble absorber par ses yeux d'émeraude. Elle se détourne de lui et poursuit sa route sans se soucier ni des aventuriers ni de la foule, guidant ses plus jeunes comme assurant leur garde.
Edward ne peut détacher son regard de la blanche, de son corps envoûtant et provoquant. Elle est, il faut le dire, vêtu de manière sensuelle au yeux du garçon : un short court laissant dépasser les ficelles du sous-vêtement, un soutien-gorge adhésif, et une chemise ouverte, courte et attacher en nœud juste sous la poitrine, un chapeau de type cow-boy.
Son allure, son style, son assurance dans le regard, Edward est conquis comme il ne l'a jamais été.
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C'est terminé pour ce texte errant, qu'en dites-vous ? Avez vous envie d'en savoir plus sur cette histoire, ce monde ou ses personnages ? Je publierai peut-être d'autres textes lié a celui-ci. Ne vous privez pas pour les conseils et les commentaires constructifs !
Cordialement.
- Sachimi

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