Chapitre 8 : Stop au mensonge
Obéissant mais jubilant intérieurement de découvrir l'assassin dans un tel état, l'un des gardes aida la reine et Altaïr fut conduit a l'infirmerie ou ils l'allongèrent sur un lit. Pourtant habitué de part son métier, le médecin royal ne put s'empêcher d'être surprit et effaré en voyant l'état critique du jeune homme. Sans attendre, il ordonna a son collègue de lui amener tout les outils et produits dont ils avaient besoin. Il fallait en premier lieu s'occuper de la profonde entaille qui trouait son flanc et saignait encore. Dire qu'il avait déjà perdu énormément de sang n'était pas difficile en remarquant la couleur pâle, presque blanche, de son visage. La reine était restée prêt du lit et tenait la main d'Altaïr, mais le médecin l'éloigna, pour qu'elle n'en voit pas plus quand il lui retira son haut pour pouvoir traiter la blessure. Sans grande surprise, son torse était en aussi mauvaise état que l'était son visage. Il l'étudia rapidement d'un simple regard et en déduit trois cotes cassées et une épaule déboitée. Il avait aussi prit un mauvais coup a la tête qui l'avait fait saigné; car toute la partit droit de son visage était couverte de sang qui descendait de son arcade. Il fallait aussi traiter rapidement cette blessure. Il ordonna donc a son collègue de traiter celle-la, pendant qu'il s'occupait de celle qu'il avait au flanc. Les côtes cassées, les hématomes et les petites entailles pouvaient attendre. Il fallait d'abord faire cesser les hémoragies. En premier lieu, les plaies furent nettoyées et désinfectées avant d'être refermées avec un fil de médecine et un aiguille stérilisée. Inconscient, le blessé ne bougeait pas d'un cheveux, ce qui faciliter le travail des médecins. Les deux blessures les plus importants furent bandées et, aprés avoir nettoyées les autres blessures sur le haut du corps du jeune homme, le plus aguerrit des deux médecins lui banda les côtes. Serrant fermement pour qu'elles se remettent progressivement en place et se ressoudes. Ils nettoyèrent et désinfectèrent ensuite son visage, découvrant les quatres balafres qui l'ornait. Par chance, la reine, qui n'avait pas quitté la pièce, inquiète pour l'assassin, ne semblait pas les avoir vu. Ils s'empressèrent donc de poser une pancement dessus. Quand toutes les blessures furent enfin traitées, le médecin rabattit un drap sur le torse du jeune homme et ils le laissèrent se reposer. A partir de la, c'était a Altaïr de décider et de ce battre pour revenir.
La reine revint prêt du lit et reprit la main du jeune homme entre les siennes. Elle n'arrivait pas a croire que son propre frère ait put lui faire ça. Même si il le considérait comme un traitre, comment un frère pouvait lui faire subir de telles blessures ? La vue du jeune homme quand les portes du château c'étaient ouvertes la hantait encore. Son corps meutrit et chancelant couvert de sang. Ses yeux posés sur elle mais sans la voir. Mais que c'était-il passé exactement après la disparition de l'assasin lors du bal ? Il s'y était rendu sans armes pour se défendre. Aguilar avait donc profiter du désavantage de son frère pour l'attaquer a la déloyale. Cette homme ne valait pas mieux que les Hideos. Un serpent sournois et profiteur. Qui ne possédait aucun honneur pour s'attaquer ainsi a un homme sans défence et le mettre dans un tel état.
- Altaïr...; murmura-t-elle avec inquiétude.
Après une ou deux heures a prier pour que l'assassin revienne a lui et s'en sorte, Daenerys fut contrainte de le laisser seul, aux mains bienveillantes de son médecin, pour faire son travail de souveraine. C'est a dire, rêgler des conflit plutot simplets entre deux paysants ou deux marchands. Elle fit son travail mais seul l'état incertain d'Altaïr habitait son esprit. Elle craignait qu'il ne se réveile pas et qu'il succombe a ses blessures. Et cela lui torturait l'esprit. A tel point qu'elle eut du mal a se concentrer pour signer ses papiers, quand elle retourna dans sa chambre pour travailler. Et quand le soir fut venu, elle s'écroula sur son lit, morte d'inquiétude. Jusque la, Altaïr était resté inconscient et le resta encore jusqu'au petit matin.
Alors que le médecin arrivait pour se remettre au travail dans de la paperasse, le jeune assassin bougea un peu et ouvrit les yeux. Ne reconnaissant pas les lieux et sa vue floue l'empêchant de voir correctement, il se redressa d'un coup, comme prêt a se défendre. Mais la douleur le plaqua de nouveau sur le matelat. Ses côtes lui hurlaient qu'elles étaient brisées. Son flanc le tiraillait douloureusement. Son épaule remise en place le faisait souffrir. Et un horrible mal de tête lui fit serrer les dents. L'homme de soin vint a côté de lui pour l'inciter a rester calme. Lui expliquant qu'il n'était pas encore en état de faire le moindre effort et qu'il vallait mieux pour lui qu'il reste allongé encore un moment. Quand l'assassin lui demanda faiblement ou il était, il lui répondit calmement qu'il avait rejoint le château dans un état critique, avant de s'effondrer dans les bras de leur souveraine. Cette nouvelle mit en déroute l'esprit encore enbrumé d'Altaïr. Il ne se souvenait pas d'avoir rejoint le château. La dernière chose dont il se souvenait était d'avoir vu Aguilar disparaître, le laissant pour mort, pitoyablement étalé sur les pavés de la rue. Après, c'était le trou noir. Il ne se souvenait de rien. Son inconscient l'avait-il mené jusqu'au château en sachant que la reine n'hésiterait pas a prendre soin de lui ? C'était possible. Voir même très probable.
Quand le médecin quitta la pièce pour aller prévenir sa souveraine du réveille du convalescent, Altaïr se remémora l'attaque de son frère et le comportement pitoyable dont il avait fait preuve. Il s'était déshonorer lui même en agissant de la sorte. En laissant Aguilar le frapper et le massacrer sans même essayer de se défendre. Cela avait été un comportement digne d'un perdant et bien indigne d'un assassin. D'un moins que rien. Il s'était abandonné a la mort comme un chien affamé prêt a passer l'arme a gauche.
La porte s'ouvrit alors et le médecin revint suivit de prêt par la reine qui s'approcha de l'assassin. Ayant gardé les yeux fermés, celui-ci ne la vit pas arriver alors qu'elle s'asseyait sur une chaise prêt du lit. C'est quand elle lui prit la main qu'il ouvrit les yeux pour les tourner vers elle. La douceur de la fine main de Daenerys lui amena un peu d'apaisement au milieu de la douleur qui tiraillait tout son corps.
- Votre Majesté...; souffla le jeune homme.
- Comment te sens-tu ? lui demanda la reine après un souffle de soulagement.
- ...Idiot; lui répondit-il après avoir baissé les yeux pour réfléchir.
- Tu ne l'es pas; tenta de le rassurer Daenerys, surprise par cette réponse.
- Vous ne savez point ce qu'il c'est passé...
- Qu'elle importance ? Pour moi, tu n'es pas un idiot, loin de la.
-...Pathétique...; prononça le blessé d'une voix faible quand les coups et les paroles de son frère lui revinrent. Il n'avait pas tord...
- Arrête de dire cela; affirma-t-elle en fronçant les soucils. Altaïr. Tu n'es pas pathétique.
- Qu'en savez-vous ? lui demanda l'assassin en la regardant de ses yeux encore pâle. Vous n'avez rien vu de ce qu'il c'est passé.
- Je le sais; lui répondit-elle en baissant les yeux. C'est tout...
Altaïr ne la quitta pas des yeux. Même si il ne la voyait pas très bien, il remarqua qu'elle avait baissé le regard, alors que jusque là, elle le fixait calmement. Apparemment, il avait dit ou fait quelque chose de mal. Sans rien montrer, il soupira intérieurement. Il avait trop parlé, encore une fois. Décidément, c était une manie de gaffer.
- Excusez-moi. J'ai trop parlé...
- ...Arrête de t'excuser; lui ordonna la reine sans relever les yeux.
- J estime avoir l obligation de m excuser après avoir dit ou fait quelque chose de mal; affirma l'assassin qui avait serré le poing gauche pour qu'elle ne le voit pas.
- Mais tu n'as rien fais de mal, bon sang !
- Pourquoi...avoir baissé le regard, alors ?
- Parce que tu m'énerve a te déniger ainsi !
- Ne vous énervez pas, Votre Majesté; dit doucement le jeune homme qui ne put retenir un petit sourire d'étirer ses lèvres.
- Alors je ne veux plus t'entendre te dénigrer.
- Comme vous le souhaiterez; souffla Altaïr après avoir fermé les yeux.
- Je vais te laisser te reposer; lui dit calmement la reine, satisfaite de sa réponse.
Sa phrase terminée, elle se leva pour quitter la pièce et laisser le jeune assassin se reposer. Mais, sans le contrôler, Altaïr laissa briller dans ses pupilles, la peine qu'il ressentait qu'elle le laisse seul ici. Il n'avait pas envie qu'elle s'en aille. Il voulait qu'elle reste prêt de lui. Qu'elle continu de lui tenir la main et de lui faire la conversation. Quoi que, prêt d'elle, même le silence était plaisant et reposant. Apparement, elle remarqua son regard car elle vint se rassoir, arrachant un faible sourire au convalescant. La jeune femme aux longs cheveux couleur blé reprit la main de l'assassin pour entrelacer ses doigt aux siens. Elle l'amena ensuite vers elle pour déposer un doux baiser sur le dos de la main froide et tremblante d'Altaïr. Tout ça sous le regard de ce dernier qui se laissa faire, s'abandonnant a ces sentiments si puissants qu'il ressentait pour elle. Ces mêmes sentiments qui avaient faillit le tuer. Quand elle amena sa main contre sa joue chaude et douce, son regard neutre s'attendrit et, du pouce, il lui caressa tout doucement. Elle était si douce, si élégante, si belle. Pour la première fois depuis trois, il pouvait la voir de prêt et même toucher sa peau délicate. Pour la première fois depuis trois ans, il pouvait plonger son regard dans ses iris de feu et s'y perdre. Se laisser avaler par ses flammes ardantes. Son coeur s'apaisa un peu alors qu'il l'a regardait avec tendresse.
- Tu vas vite guérir...; lui dit la jeune femme sans le quitter des yeux.
Sa voix était douce et rassurante. Elle vibra délicatement a ses oreilles comme une jolie mélodie. Soudain quelqu'un toqua a la porte de l'infirmerie et demanda si la reine était ici. Le médecin fit signe a Daenerys de ne pas bouger et partit voir la personne qu'Altaïr avait reconnu comme étant le jeune frère de la reine, Archer. Un jeune homme tempestif et impulsif, encore dans le caractère incontrôlable de sa jeunesse. Le jeune prince était jaloux que se soit sa soeur qui ait succédé au trône et avait tendance a être froid et désagréable avec elle.
Peu après, le médecin revint pour rassurer la reine que le prince s'en était allé. Soulagée, la reine reposa les yeux sur Altaïr alors que le médecin repartait a son travail. Elle resta prêt de lui dans l'espoir que cela l'aiderait a se remettre un peu plus vite de toutes ses blessures. Même si elle savait qu'une fracture mettait énormément de temps a guérir. Quand le soir arriva, la reine lâcha le jeune homme pour retourner dans ses appartements. Quand il perdit son contacte, il rouvrit les yeux. Précédement fermés pour se reposer. Puis ils s'ouvrirent en grand quand la reine déposa sur sa joue, un tendre baiser, juste avant de quitter la pièce sous le regard toujours surprit de l'assassin.
Son geste resta dans son esprit jusqu'a ce qu'il trouve les sommeil. Ce baiser aussi fugace qu'empli de tendresse. Il s'était même mit a fixer le plafond, se demandant silencieusement si il aurait le courage de tout lui avouer. De lui faire part de ce qu'il ressentait pour elle. Pour la première fois depuis bien longtemps, le trac vint tirailler son estomac. Mais il parvint tout de même a s'endormir jusqu'au lendemain matin.
Quand celui-ci arriva et que le jeune assassin se réveilla, le médecin décida de l'inciter a se redresser. Bien sur, Altaïr accepta avec grand plaisir. Las de rester allongé et immobile depuis déjà deux jours. L'homme en blouse blanche commença donc par le faire assoir au bord du lit. Altaïr fut soulagé qu'aucun vertige ne vienne entraver son équilibre. Il se remettait vite et pourrait rapidement sortir de cet endroit qui le mettait mal a l'aise. Il tourna alors les yeux vers la porte quand elle s'ouvrit pour laisser passer leur souveraine. De sa démarche légère et élégante, elle s'approcha en souriant, visiblement contente.
- Votres Majesté; la salua le jeune homme en inclinant un peu la tête.
- Tu as l'air d'aller mieux, Altaïr; remarqua la reine dont le sourire s'agrandit.
- Je peux me redresser sans vertige; lui confirma-t-il.
Cette fois, elle ne répondit pas, silencieuse. Elle vint s'assoir a côté de lui une fois qu'elle eut remercier son médecin d'avoir prit soin du jeune homme. Celui-ci avait posé une main sur son flanc blessé. Aguilar n'y était pas allé avec le dos de la cuillère. Il ne l'avait pas raté, c'était certain. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas retrouvé dans un état pareil. Mais ses pensées changèrent quand il remarqua le silence de la reine.
- Quelque chose ne va pas, Votre Majesté ? demanda le jeune homme, intrigué par son silence.
- Tout va bien puisque tu vas mieux; lui sourit-elle calmement.
- Vous sembliez pensive.
- Tout va bien, Altaïr; le rassura-t-elle.
- Bien; céda le jeune homme qui n'était pas vraiment convaincu par ce qu'elle essayait de lui faire croire.
Soudain, elle tourna la tête vers le médecin et lui demanda de les laisser seuls un moment. L'homme obéit et hocha la tête avant de quitter les lieux sous le regard incomprit d'Altaïr. Il ne comprenait pas pourquoi la reine souhaitait rester seule avec lui. Quand la porte se ferma, il baissa calmement les yeux sur elle. Mais elle resta silencieuse pendant plusieurs secondes avant de prendre sa main pour entrelacer leur doigts. Apparement, elle n'osait pas lever les yeux vers lui.
- Altaïr...Est-ce que...Enfin...Que suis-je a tes yeux ?
Surprit, il l a regarda un instant avant de baisser la tête. Hésitant entre restait neutre ou jouer la carte de la franchise. Puis il fixa le sol et se mit a sourire. A quoi servirait-il de mentir après tout ceci ? Il avait déjà cédé devant elle et lui avait montré trop de choses pour perdre la face.
- A mes yeux ? répondit le jeune homme en réfléchissant a toute vitesse. ...Un grand mystère.
- Et si...je te donnais l'occasion de lever le voile sur ce mystère. Que répondrais-tu ?
- Je serait tiraillé entre accepter et vous mettre en danger ou refuser et vous protéger; lui répondit doucement Altaïr alors qu'elle caressait sa main du pouce. Et moi ? Que suis-je pour pour vous ?
- L'homme que j'aime...; avoua Daenerys après un long moment d'hésitation durant lesquelles ses joues avaient virées au rouge.
Le coeur de l'assassin rata un battement et il ouvrit grand les yeux pour la regarder. Il n'arrivait pas a croire ce qu'elle venait de dire. Etait-il en train de rêver ? Il se mordit la joue pour s'en assurer. Non. Il ne rêvait pas. C'était bien réèl. La souveraine, Daenerys des Roches Pourpres, venait de faire parler son coeur et d'avouer ses sentiments pour un roturier de son espèce. Son coeur battait la chamade. Tappant contre sa cage thoracique comme si il voulait en sortir. Il leva les yeux vers elle.
- Majesté...
Là, il remarqua qu'elle rapprochait son visage du sien, ses yeux mi-clos prouvant qu'elle laissait enfin libre court a ses sentiments. Qu'elle les laissait la guider dans ses actions. Sans vraiment se contrôler. Hypnotisé par ses yeux de flamme et son odeur vanillée. Il prononça son prénom dans un murmure, lui retirant un frisson. Elle lui fit remarquer que c'était l'a première fois qu'il l'appelait par son prénom. Cette remarque le ramena a lui et il tourna la tête
- Je ne sais pas...
- ...Comme tu veux...; répondit la reine en baissant la tête, visiblement déçu, avant de se lever. Mais il l'empêcha d'aller plus loin en lui attrapant doucement le poignet.
- Je vous ais dis que je ne savait pas. Point que je refusais; corrigea l'assassin sans lever les yeux vers elle.
- Je dois te laisser réfléchir a la question; lui dit tristement la reine avant de le regarder lever les yeux vers elle en esquissant un léger sourire.
- Pour vous laisser partir avec ce regard empli de tristesse ? Je serais le plus horrible des hommes et vous mériterait encore moins. (il baissa les yeux sans perdre son sourire) J'ai peur de vous apporter des problèmes. De vous mettre en danger. C est pour cela que j'ai dis que je ne savais pas... Mais cela fait déjà trois jours que je réfléchis sur la question.
- Je n'ai pas peur du danger… Je le côtoie depuis mon couronnement…; lui apprit la reine en gardant les yeux baissés.
- Pas celui que je côtois, Votres Majesté. (l'a tirant doucement pour qu'elle se rassoit a côté de lui)
Voyant qu'elle ne répondait pas et qu'elle gardait un regard triste et incomprit, Altaïr prit doucement sa main et la mena a son visage pour passer ses doigts sous le pansement qui cachait sa joue droite. La, elle comprendrait peut être ce qu'il voulait lui dire. Et la réaction qu'elle eut en sentant les balafres sous ses doigts, ne surprit pas pas le jeune assassin. Les sentir la fit sursauter a côté de lui. Pour confirmer ses dires, il retira le pansement et dévoila enfin a la jeune reine, les quatres balafres qui traversaient horizontalement son visage. Quatre cicatrices qui étaient l'oeuvre d'Aguilar. Peu après sa trahison, lors de leur premier combat. Il s'en rappelait comme si c'était hier. La cinglante douleur qu'il avait ressentit alors que les ongles de son frère lui arrachaient la peau et entamaient les muscles de sa joue. Celle la plus haute passant très prêt de son oeil. Surprise de les voir, la reine ne put s'empêcher de les effleurer du bout des doigts, attristée par ces blessures, alors qu'Altaïr fermait les yeux a son touché. La peau fine et fragile des cicatrices plus sensible que le reste de son visage.
- Croyez moi. Vous étés loin de connaitre les dangers de la vie d un traitre.
- Altaïr...; murmura-t-elle avant de secouer la tête pour reprendre ses esprits. ...Je sais que tu essaye de me protéger… Mais le danger ne me fait pas peur… Et… si tu t'éloigne de moi… je crois que… j'en mourrais…
- Pour moi... Ca a déjà faillit me tuer… Je...ne me suis pas défendus face a Aguilar...; lui avoua la brun. Puis en entendant aucune réponse de sa part, il frissonna. Majesté... Ne restez pas silencieuse, s'il vous...
- Que veux-tu que je dise de plus ? lui demanda-t-elle en le regardant. Je t'ai déjà tout avoué.
- Cela fait déjà plus d une semaine que mon coeur ne bas que pour vous, Majesté; avoua enfin Altaïr après avoir porté une main a son visage. Et le soir du bal, il battait tout rompre.
- Qu'attends tu alors pour m'embrasser ? lui demanda-t-elle heureuse d'entendre ses mots.
- La peur de vous faire du mal me clout sur place...; lui répondit-il avant de remarquer que ses mots la rendait triste. Il souffla et leva une main pour la poser sur l'une des joue de la reine. Cela vous rend triste... Pardonnez-moi...
- Altaïr...; souffla la reine en posant une main sur la sienne pour lui lancer un regard suppliant. S'il te plais...
Son regard suppliant lui brisa le coeur et eut raison de lui alors qu'il plongeait ses yeux dans les siens. Tout doucement et sans retirer sa main de la joue délicate de la jeune femme, il s'avança vers elle. Rapprochant leur visages l'un de l'autre. Jusqu'a ce que ses lèvres touchent les siennent et se lient l'une a l'autre dans un tendre baiser. Les yeux mi-clos lors du rapprochement, il les avaient fermés juste après elle. Il sentit alors une vague de tendresse et de chaleur se répendre dans tous son corps, lui faisant oublier la douleur de ses blessures. Il sentit aussi la prison de glace qui entourait et tenait son coeur prisonnier, se briser en milier d'éclat. Ses lèvres étaient si douces et sucrées.
Annotations
Versions