Chapitre Deux : Retour à l’école écrit par Le Chapelier Littéraire

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Chapitre Deux : Retour à l’école écrit par Le Chapelier Littéraire

Cela faisait une semaine que le médecin lui avait annoncé que son père avait succombé à ses blessures. Alors qu’il n’y a pas si longtemps, il ne pensait qu’à sa rentrée en primaire où il pourrait se faire nouveaux amis. Après avoir dû quitter ceux, qui l’avaient accompagné pendant toute sa maternelle à cause de travail sa mère. Il n’était maintenant plus qu’une coquille vide, qui restait accrochée à une série de photos où il était avec son père sur ses épaules en pleurant.

****

Pourtant, malgré que son état ne s’améliorait pas, sa mère décida tout de même de l’obliger à retourner à l’école au bout d’un mois. Elle alla donc le réveiller le matin à 7h pour qu’il puisse petit-déjeuner avant qu’elle ne l’emmène. Le trajet en voiture se passa calmement sans que son fils ne dise un seul mot et se contente d’arborer un visage triste qu’il ne le quittait plus. En arrivant au portail de l’établissement, elle l’accompagna jusqu’à la cour de récréation où elle le laissa avec Laura, avec qui il avait sympathisé le jour de la rentrée. La petite fille lui proposa de jouer à un, deux, trois soleils avec d’autres enfants, ce qu’il accepta sans réfléchir. Le jeu s’arrêta lorsque monsieur Bonpoint les appela pour aller travailler. Ethan passa la journée au fond de la classe sans parler et refusa de le faire pendant tout la journée même quand son instituteur essayait de l’interroger.

***

Alors que tous les parents étaient déjà venus chercher ses camarades, il était toujours en train d’attendre jusqu’à ce qu’un homme arrive et commence à parler avec monsieur Bonpoint.

- Bonjour, je viens chercher le petit car sa mère n’a pas pu venir.

- Est-ce je peux savoir qui vous êtes monsieur ? Je n’ai pas été mis au courant qu’elle ne viendrait pas le chercher.

L’homme paru soudainement agacer puis continua la conversation.

- Je suis désolée qu’on ne vous ait pas prévenu, ma sœur m’avait pourtant dit qu’elle avait appelé.

- Vous êtes donc le frère de madame Jimenez ?

- Oui, vous voulez que je l’appelle pour qu’elle vous confirme que je dois bien venir chercher son fils ?

- Non ce n’est pas la peine mais la prochaine fois, il faudra vraiment que je sois prévenu sinon vous ne pourrez pas l’emmener.

- Je comprends, il n’y a aucun problème. Bonne journée monsieur.

- Bonne journée à vous aussi.

L’homme emmena Ethan dans sa Peugeot qui était plus proche de l’épave que de la voiture et lui demanda de s’assoir sur le siège passager à côté de lui.

- Est-ce que tu veux de l’eau petit ?

Il hésita avant de répondre puis finit par accepter. Au bout d’une vingtaine de minutes, il se sentit très fatigué alors qu’il était en pleine forme avant de boire.

- Je peux faire dodo ?

- Bien sûr, tu peux dormir autant  que  tu veux 

Ethan apprit donc à ses dépens, qu’il ne faut pas faire confiance à un inconnu.

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