Chapitre 1 - Voyage en amoureux à Annecy

22 minutes de lecture

Introduction :

Je suis tout excité, le grand jour arrive enfin ! Je suis en train de préparer mes affaires pour pouvoir partir avec ma femme en week-end amoureux ! Pour son anniversaire, je lui ai prévu une belle surprise à Annecy dans un petit chalet cosy.

Pour vous, cela ne doit pas sembler si extraordinaire, et pourtant un voyage sans les enfants, c’est assez rare pour nous ! N’ayant pas de grand-parent à proximité, nous occupons des enfants en permanence. Seule Chloé, notre babysitter, nous permet de nous retrouver en tête à tête le temps d’une soirée, moi et ma femme Coraline.

J’ai bien conscience de vivre une vie assez classique, à 42 ans, je mène une vie sans excès, rythmée par le travail et les enfants. Je coche petit à petit, toutes les cases du soi-disant bonheur : Femme, enfant, maison, bon travail.

J’étais loin de me douter que ce week-end allait à ce point chambouler notre vie. Qu’un couple aussi “classique” que nous puisse basculer aussi vite dans une vie épicurienne semblait alors hors d’atteinte ! Je ne l’aurais jamais cru. Je me trompais lourdement sur la notion de bonheur !

La vie passe à une vitesse folle, j’ai connu Coraline au lycée, et nous sommes mariés depuis quinze ans maintenant. N’ayant jamais eu d’autres partenaires, nous avons découvert notre sexualité ensemble au fil des ans. Je ne me lasse jamais de ses yeux bleus azur, et de ses courbes sveltes qui mettent en valeur sa poitrine. Même si Coraline trouve son 85C trop petit, je le trouve magnifique surtout lorsqu’elle met ses délicieuses robes moulantes dont je raffole. Même après 20 ans, j’ai toujours les yeux qui pétillent quand elle cherche à me séduire. C’est tout ce qui compte.

Mais revenons au préparatif, je place mon répondeur automatique sur ma boite mail, je veux vraiment déconnecter ! Travaillant dans l’informatique en tant que chef de projet, les mails en dehors des heures de travail sont monnaie courante, mais pas cette fois ! Je compte bien en profiter. Sur ce point, c’est un peu plus facile pour ma femme, qui a franchi le pas de l’autoentreprise en devenant créatrice de bijoux artisanaux sur Etsy.

La valise est fin prête, ma femme aussi. Il est l’heure de partir.

Arrivé à Annecy

Au départ de Lyon, nous arrivons à Annecy en voiture en fin de matinée. C’est une ville magnifique, bordée d’un lac immense, entouré par les montagnes, nous adorons nous y rendre. Aujourd’hui, en ce mois de juin, les températures sont douces et le temps s’annonce parfait. Nous arrivons à l’hôtel détendu, un voyage sans les enfants est tout de suite plus reposant !
— L’hôtel est magnifique ! dit Coraline, ma femme.
— Quand j’ai vu les photos du chalet au bord du lac, je n’ai pas pu résister ! Dis-je fier de mon petit effet.

La chambre inspire au repos, tout est en bois et les lumières chaudes, orangées, apportent cette atmosphère si particulière des chalets de montagne.
Nous décidons de louer des vélos et de longer le lac. Après trois kilomètres, nous bifurquons dans les montagnes et nous sommes récompensés de nos efforts par la beauté du paysage sous la douceur du soleil. Alex prend alors la parole :
— La vue est splendide, on voit pratiquement tout le lac !

Nous nous tenons debout, face à cette grande étendue bleue. Je passe ses bras autour de Coraline, et je l’attire vers moi, nos corps se touchent, nos visages sont alors si proches. Je ferme les yeux et je l’embrasse tendrement. Nos langues s’entremêlent pendant de longues secondes. Je la sens détendue, et je sens le désir monter.
Je relâche un peu son étreinte, nos regards se croisent et je lui dis :
— Je t’aime Coraline, je passe un très bon moment. Cela fait si longtemps que nous n’avions pas pris de temps pour nous !
— Je t’aime aussi Alex. Je suis si bien avec toi ! dit-elle en se calant sur mon épaule.
Je pose délicatement mes mains sur ses fesses, et je colle à elle. Avec toute cette chaleur et ce baiser, sa poitrine qui se comprime contre moi, je ne peux contrôler un début d’érection. Je ne sais pas si c’est en réponse avec ce gonflement, mais Coraline prit la parole :
— J’ai envie de rentrer !
— Tes désirs sont des ordres, ma déesse, fis-je, d’un air gourmand.
Après avoir déjeuné sur le pouce, nous nous posons dans la chambre de l’appartement.
Coraline me dit qu’elle a besoin d’un peu de repos, j’en profite pour me faire couler un bon bain chaud. Je mets de la musique d’ambiance reposante, et je me glisse dans l’eau. La vapeur d’eau remplit la pièce et je me détends en fermant les yeux, bercé par la musique.
Je sursaute quand je sens des lèvres chaudes sur les miennes. J’ouvre les yeux, Coraline se tient devant moi en sous-vêtement. Même si ce n’est pas de la lingerie osée, je la dévore des yeux.
J’aime quand elle se sent désirable. Elle se redresse et comme si elle jouait avec moi, elle dégrafe son soutien-gorge de dos. Je ne vois rien, mais je devine la naissance de ses seins de profil. Je guette l’instant où je pourrai les voir !
Mais elle prend son temps, elle fait maintenant glisser sa culotte le long de ses jambes, et mon regard ne peut que suivre son échine, et se pose sur ses petites fesses que j’aime tant. Elle se retourne lentement, et me rejoint dans le bain sous mon regard brûlant.

Le bain est parfumé, elle se glisse sur moi, son dos sur mon torse. Après quelques instants, je fais glisser mes mains sur son corps, la chaleur de sa peau et sa douceur m’enivre. Elle ferme les yeux et se laisse faire.
J’évite soigneusement ses aréoles et ses parties sensibles. Je sais qu’on a le temps aujourd’hui. Je la vois concentrée sur le contact de mes doigts qui parcourent sa peau.
— Hum, cela fait du bien, Alex… continue…
Dans son dos, mon érection a pris de l’ampleur et elle sait maintenant que j’apprécie cela autant que toi. Mon sexe est impatient, mais je prends mon temps.
Mes mains parcourent maintenant l’intérieur de ses cuisses, de plus en plus proche de son entrejambe. Je glisse sans effort sur sa peau recouverte de savon. Elle écarte ses jambes, je sens qu’elle veut que mes mains la caressent. Mais je l’évite soigneusement et je m’arrête là.
Je l’invite à se redresser et la douche coule sur nous. Ses mains glissent rapidement sur mon sexe plein de mousse et commencent un va-et-vient. Elle fait de grands mouvements, sa main gauche glisse et tire sur mes bourses, l’autre main remonte allègrement ma peau sur mon gland.
— Oh purée c’est bon !
La douche tombe sur nos nuques faisant ruisseler nos corps. Elle m’embrasse goulument tout en continuant à me masturber, puis elle sort de la douche me laissant pantois.
— Voilà je te laisse à tout à l’heure mon chéri, dit-elle
— Grrrr, répondis-je…
Mais je sais qu’elle a raison, il faut prendre son temps sinon, une fois l’éjaculation passée, le désir sexuel redescend rapidement.
L’heure tourne cependant et il est déjà 14 h. On avait prévu de profiter du lac en bateau, nous devons nous dépêcher. Elle m’exclut finalement de la salle de bain et je m’habille dans la chambre.
Nous ressortons en direction du port. Elle a mis sa jupe noire souple et légère qui lui arrive à mi-cuisse laissant suggérer des bas. Depuis toujours la lingerie est mon péché mignon, j’en raffole.
Pour le haut, elle a mis son blouson en cuir rouge et elle a pris soin de le fermer, m’empêchant de voir quel haut elle a bien pu mettre. Ton parfum participe à m’enivrer et à m’exciter, mais je reste concentré autant que je peux. Je la prendrais bien sur le lit sans plus attendre, mais nous devons nous hâter. Après tout, nous avons encore toute l’après-midi et la soirée.
Une fois arrivé au port, j’attends quelques minutes afin que mon désir pour elle ne soit pas trop visible, car la garce m’a caressé l’entrejambe tout du long.
Le lac s’étend à perte de vue, il n’y a pas grand monde, c’est idéal pour ce qu’on s’apprête à faire.

Un tour en bateau

Grâce au permis bateau que j’avais passé il y a quelques années, j’avais réservé un bateau de plaisance assez puissant. Même si la vitesse est limitée à 50 nœuds sur le lac, l’accélération et le confort que procurent ces bateaux n’ont rien à voir avec les bateaux sans permis. Je ne regrette pas de l’avoir passé.
Une fois les formalités du bateau faites et la caution de 2000 € laissée, nous partons au milieu du lac. Nous sommes à l’abri du soleil et des regards dans la cabine.

La promenade est très agréable, cheveux au vent, pas de vague, on descend sur toute la longueur du lac jusqu’à la baie de la plage de Doussard où l’on fait une halte à bonne distance de la berge.
Après bien des baisers sur nos peaux dorées par le soleil, Coraline s’écarte de moi avec un sourire coquin. Je comprends pourquoi quand elle ouvre son manteau.
Elle n’avait tout simplement pas mis de haut, seul son soutien-gorge, semi-transparent. Il consiste en une armature noire, avec un bandeau noir couvrant les tétons. En conséquence, la partie basse de sa poitrine est visible entre le bandeau et l’armature. Cela n’a l’air de rien, mais c’est très sensuel.

Mes yeux la dévorent.
— Ferme la bouche Alex, tu vas attraper des mouches, me taquine-t-elle.
— Tu es splendide Coraline, j’adore te voir comme cela.

On se rapproche, nos peaux se frôlent. Nos bouches se rencontrent et nos langues s’entremêlent. Je peux voir à son visage que le plaisir commence à naître en elle.
L’excitation m’envahit quand je quitte sa bouche pour l’embrasser dans le cou et descendre sur sa poitrine. Ses tétons deviennent tendus et frissonnants à l’approche de mes baisers.
Mes bras quittent son dos, et j’attrape ses deux fesses avec mes mains. De manière ferme, je les englobe et les presse contre moi. J’en profite pour défaire sa jupe qui tombe à ses pieds.
Elle est maintenant en string et soutien-gorge. Savoir que des gens pourraient nous voir ne semble pas la perturber. Je continue de descendre ma bouche sur son ventre et mes mains en caressant ses fesses, m’immisçant toujours plus bas dans son entrejambe. Je peux sentir que son sexe est très humide et avide de contact.

D’une poigne ferme, je la soulève et la place sur la chaise du pilote du bateau. Je décale son string, et approche ma bouche de son sexe.
— Caresse-toi les seins, dis-je d’un air qui se voulait dominateur.
Je m’occupe du bas. J’écarte ses jambes d’un geste brusque et je commence à écarter tes grandes lèvres avec ma langue, découvrant son coquillage sacré. Le premier contact l’électrise, son sexe est trempé reflétant une terriblement excitation de sa part. Elle sort ses seins de son soutien-gorge pour les malaxer avec force et passion. Elle en arrive même à tirer un peu sur ses tétons, provoquant des tremblements dans tout son corps. Elle essaye de caler ces pincements avec mes coups de langue précis ou mes aspirations de son clitoris. Je deviens fou en voyant cela, et je t’aspire encore plus goulument.
Je la vois pencher sa tête en arrière dans un grand râle, c’est à ce moment que nous entendons un autre bateau qui semble se rapprocher à grande vitesse.
Elle tente de remettre son manteau à la hâte, mais je l’empêche de se relever et je ne m’arrête pas. Je maintiens fermement ses cuisses et je continue à la lécher avidement. Elle ne peut retenir un râle de plaisir en levant les yeux au ciel. Elle tente de reprendre le contrôle, mais je l’en empêche. Le bateau est maintenant à moins de 30 mètres du nôtre, elle croise le regard du pilote. Je l’entends la saluer en retour. Tout ce qu’elle parvient à articuler est un : Hummm, Bonjouuuuur… !
Je m’amuse de la situation, cette petite situation forcée me procure un grand plaisir.

Le bateau continue finalement son chemin, je ne sais pas ce qu’il a vu, mais je relâche mon étreinte sur ses jambes et je la regarde.
— T’es un grand malade, on n’était pas loin de se faire prendre ! dit-elle un peu inquiète.
— Moi j’ai adoré ! À ton service, Coraline. Je t’aime et je veux que tu prennes autant de plaisir que tu arrives à m’en procurer et ce n’est pas chose aisée !
Je la soulève du siège, j’en profite pour faire glisser son string trempé le long de ses jambes. Je baisse mon short et je libère enfin mon sexe si compressé. Il sort tel un fauve de sa cage, bien droite. Je m’installe sur le siège et je l’invite à s’asseoir sur moi, dos à moi.
Mon sexe ne met pas longtemps à trouver son antre palpitant. La zone est tellement humide que je glisse sans problème. Mes mains sur ses hanches, je la fais descendre sur ma verge érigée très lentement. Comme d’habitude, je ressens chaque centimètre lors de la pénétration. Elle est restée si étroite au fil des ans, ça a été le seul bon côté de la césarienne.
Je ne me lasserais jamais de cette sensation si unique, ce plaisir indescriptible de la première pénétration. Je n’ai aucun problème pour rentrer en elle, je la soulève un peu et je recommence mon intromission. C’est tellement très bon, j’aimerais que cela dure une éternité.
Je lui laisse maintenant gérer le rythme, l’angle et la profondeur de la pénétration avec son bassin. Je n’aime pas lui laisser le contrôle, car c’est beaucoup plus dur pour moi de me retenir de jouir. Il n’y a plus de pause ! Mais qu’importe, j’en profite pour allumer le moteur. J’ai envie de conduire tout en lui faisant l’amour !
Les vibrations la surprennent, s’en amuse, et continue de plus belle sa chevauchée. Ses cris et son rythme s’accélérant me confirment qu’elle n’est plus très loin de jouir. Les tremblements du moteur participent à faire monter le plaisir d’un cran.
Chaque pénétration me rapproche d’un orgasme que je pressens puissant. Je sais qu’elle espère que je vais tenir… Puis d’un coup, elle écarte plus largement ses cuisses et s’empale au plus profond sur mon sexe. Se soulève et recommence juste avant que le gland ne sorte.
On file maintenant sur l’eau à 50 km/h, les secousses du bateau combinées aux vas-et-viens me propulse dans un état de transe. Le plaisir parcourt tout son corps, et d’un coup elle se cambre et lâche un cri rauque. Je la sens de lourdes contractions sur ma verge emprisonnée. Et je l’accompagne dans sa jouissance. Un orgasme puissant, enivrant, complet.
Je sens la vague de jouissance déferler en elle, ses muscles se crispent, elle frissonne de partout. Après quelques instants, elle semble retrouver ses esprits, elle se retourne, puis me regarde droit dans les yeux.
— Je t’aime Alex. Dit-elle la larme à l’œil.
— Je t’aime aussi Coraline.
J’arrête le bateau, on se câline, on se cajole, et on se rhabille.
Le retour au port se fait sans encombre, en profitant de la chaleur du soleil et de la beauté du lac.

Retour à l’hôtel.

Sur le trajet du retour, tout en conduisant, je la regarde de temps en temps. Je la vois perdue dans ses pensées. J’espère secrètement que cela lui rappellera les deux semaines très particulières que nous avons vécues il y a 2 ans. Elle était dans un état d’excitation permanent, suite à un repas fait au secret square. Nous avions été si complices, et si coquins pendant quelques semaines…
Durant le retour, mon esprit vagabonde et je me remémore les moments de sexe que nous avons pu vivre. Contre le mur de mon bureau, les nombreuses fellations qu’elle a pu me faire, sur un bateau, dans des voitures, dans la nature… Cela n’a l’air de rien, mais nous avons tenté bien des choses. Je m’en amuse.
Elle pose sa main sur ma cuisse, mais la circulation est dense, ne nous permettant pas d’aller plus loin.
Une fois à l’hôtel et nous prenons une douche, on se prélasse l’un contre l’autre en parlant de tout et de rien en regardant le paysage par la fenêtre de l’hôtel.
L’après-midi touche à sa fin, elle s’éclipse dans la salle de bain pour se préparer pour le dîner. Pour ma part, je me détends sur le lit en lisant mon livre le cycle de la fondation. Après vingt minutes, je l’entends dire :
— J’arrive Alex !

Quand je la vois sortir, je reste bouche bée. Elle a en effet mis sa robe rouge qui me rend fou.

Normalement cette robe était réservée pour nos soirées coquines, chez nous, mais cette fois, elle compte la porter en public ! Son maquillage, bien que discret, renforce sa beauté naturelle et souligne son envie de séduire. Pour compléter le tableau, elle se dresse sur des talons hauts assortis à la robe. Sa cambrure met en exergue ses fesses faisant d’elle, la femme la plus sexy et attirante que j’ai pu voir par mes propres yeux.
Je me rapproche d’elle, et je l’enlace tendrement. Je la sers fort contre moi. Je cherche ses lèvres avec les miennes, et l’embrasse. Je délaisse ensuite sa bouche pour glisser mille baisers dans son cou.
Elle profite de cet instant pour me susurrer à l’oreille :
— Je n’ai pas de sous-vêtement Alex…
Je reste sans voix en entendant cette phrase. J’adore la voir ainsi.
— Chrome, je vais te faire l’amour ce soir, oh oui ! murmuré-je.
— Fais gaffe, tu penses vachement fort ! dit-elle en rigolant.
Pour confirmer ses dires, mes mains parcourent son dos et glissent jusqu’à ses fesses, sans rencontrer la moindre présence de culotte ou de string. Ma verge commence déjà à se gonfler rien qu’en y pensant. Elle doit sentir l’excitation qu’elle me procure et s’échappe de mes bras.
— Allez, je meurs de faim, allons-y. Je mangerai ton sexe plus tard !
— Mamamia, ma coquine à moi. Tu ne perds rien pour attendre. J’enfile mon costume et je suis à toi !

Une rencontre inattendue

Le restaurant est situé dans l’hôtel, l’ambiance est tamisée, les tables espacées, avec plusieurs recoins. Je m’installe non pas en face, mais à sa gauche, cela permet plus de contact.

Il y a un peu de monde, le serveur nous propose une petite alcôve. Bien que discret, je le vois déshabiller ma femme du regard, je ne suis pas le seul à apprécier cette robe.
Je parcours la carte avec Coraline, et notre choix se porte sur une fondue savoyarde accompagnée d’un petit vin blanc. Le serveur prend notre commande tout en lançant des regards furtifs dans son décolleté pour mon plus grand plaisir. J’aime cela, cela me conforte que je suis avec une belle femme que d’autres envient.
Quelques minutes plus tard, un autre couple est installé à la table d’à côté. Ils attirent mon regard, il y a quelque chose de particulier avec eux. J’ai l’impression qu’ils nous ressemblent, ou du moins qu’ils sont dans le même état d’esprit que nous.

Nos regards se croisent, un mètre sépare nos tables. Le couple est dans la même tranche d’âge que nous, l’homme est bien habillé et semble prendre soin de lui. Il est rasé de près, cheveux courts, bruns. Chemise cintrée noire et jean slim. La femme qui l’accompagne est assez petite, brune, cheveux mi-longs, et doit avoir dans les 35 ans. Son maquillage sombre met en valeur ses yeux marrons foncés et me propose un regard montrant une bonne confiance en elle. Elle porte une robe noire très séduisante avec une ouverture sur son ventre laissant voir un ventre bronzé et assez musclé. Son décolleté, bien que discret, semble cacher une généreuse poitrine. Elle a également un petit collier en tissu, très à la mode en ce moment. Je ne parviens pas à expliquer pourquoi ce simple accessoire provoque chez les hommes tant d’émoi. Peut-être y voit-on un signe de désirabilité, ou de soumission, je ne sais pas trop.

Cela nous amuse, car nous découvrons que nous ne sommes pas tout seuls à se faire plaisir ce soir. La fille passe la main dans ses cheveux, et les fait retomber dans son dos, dégageant sa nuque sous mon regard. On se sourit mutuellement, conscients d’être complices d’un jeu sensuel discret.
L’homme nous salue de la main et tire la chaise pour faire asseoir sa dame.
— Quel gentleman ! me murmure Coraline.
— Eh, je te le fais aussi ! dis-je sur la défensive.
Je mets ma main sur sa cuisse, le contact est doux et chaud. Que j’ai envie d’elle. Après toutes ces années, je ne me lasse pas. Je la regarde avec gourmandise et je ne peux m’empêcher de l’embrasser avec passion, tant pis pour la bienséance. Ma main remonte un peu plus haut, se rapprochant inexorablement de son intimité.
Elle écarte légèrement ses cuisses comme un signe d’encouragement. Nos lèvres sont toujours en contact et nos langues se mélangent fougueusement. La chaleur de son sexe parvient à ma main toute proche.
Tout en continuant mon investigation discrète, je jette un coup d’œil à nos voisins. Ils nous regardent comme s’ils cherchaient à deviner ce que je faisais, et cela attise le feu en moi. J’ai toujours eu un penchant un peu exhibitionniste sans jamais avoir pu le mettre en pratique.
Le serveur arrête mon engouement en nous apportant nos plats, cela tombe bien, je meurs de faim.
— Bonne dégustation ! dit le serveur. Elle est délicieuse ce soir.
— Merci ! répondis-je un peu géné ne sachant s’il parlait de la fondue ou de ma femme.
— Bon appétit ! dit Coraline en se jetant sur les bouts de pain.
La fondue est parfaite, goutue, chaude, crémeuse. On se détend, on profite du moment seul sans les enfants. On s’effleure, on se touche, et… j’observe aussi nos voisins. Nous n’avons pas encore échangé un mot avec eux, mais la tension sexuelle est bien présente. Je remarque qu’il a aussi sa main sous la table et que parfois les yeux de la fille roulent en l’air dans une profonde expiration. Cette légère compétition qui se met en place m’excite au plus haut point.
Cela n’a pas échappé à Coraline, elle les regarde avec curiosité, ou envie, je ne sais pas trop. Cela m’émoustille et mon envie monte d’un cran, entraînée par tout ce désir ambiant.
L’alcool et l’étrangeté de la situation me désinhibent petit à petit, et je ne dois pas être le seul, car Coraline à remis ma main sur sa cuisse.

Lorsqu’ils mangent, nous avons un temps à nous avant le dessert. Je l’enlace et l’embrasse encore, je sais qu’elle aime cela. Ma main passe de nouveau sous sa robe, et j’arrive au contact de son nid d’amour.
Je découvre qu’elle est trempée et j’adore ça. Tout en continuant le baiser, j’écarte délicatement ses grandes lèvres de mes doigts et je caresse toute sa fente humide en lent aller-retour. Je la sens trembler à chacun de mes passages.
Elle écarte largement les cuisses pour me faciliter la tâche, j’adore quand elle m’encourage ! Elle est parcourue de petits frissons à chaque fois que je passe sur son clitoris. Ses tétons deviennent visibles sous sa robe rouge et cela me rend fou de savoir que nos voisins peuvent les voir. Qu’ils puissent sentir notre désir et son excitation.
Si cela ne tenait qu’à moi d’ailleurs, j’aimerais bien la prendre, là tout de suite.
Je finis de l’embrasser, mais je laisse ma main sur son sexe brûlant en continuant des caresses lentes en insérant une phalange de temps en temps. Elle essaye de faire comme si de rien n’était, mais je parviens à sentir ses petits tremblements à chacune de mes intromissions.
Nos voisins ne sont pas en reste, et nous pouvons voir la main de la fille qui semble faire des mouvements de va-et-vient sous la table en direction de l’entrejambe de l’homme, mais nous n’en verrons pas plus. L’homme a bien du mal à manger, je le vois fermer les yeux régulièrement. Je n’ose pas regarder sous la table, mais j’imagine bien sa verge sortie, caressée par la main de la demoiselle.
— Dommage que les nappes soient si longues, me dit Coraline en me sortant de ma torpeur.
— D’un autre côté cela nous cache aussi, répondis-je de manière amusante.
La fille se met à chuchoter quelque chose à son homme, et il se met à ouvrir grand les yeux. Il se tourne alors vers nous sans dire un mot.
Nous faisons le choix de ne pas prendre de dessert, j’ai très hâte de la retrouver dans la chambre ! Nous prenons juste le temps de prendre un petit café.
Lorsque les cafés arrivent, l’homme nous interpelle discrètement.
— Bonjour, nous ne voudrions pas vous déranger, mais je pense que comme nous, vous avez senti une ambiance particulière durant la soirée. C’est assez délicat, mais comme on dit, il faut savoir saisir les opportunités, ajoute-t-il.
— Nous n’avons jamais fait cela avant, mais on aimerait beaucoup continuer la soirée avec vous. Nous avons découvert un jeu de société qui permet de faire connaissance et de se faire plaisir. Nous ne l’avons encore jamais essayé à plusieurs, mais j’avoue, et je parle au nom de ma femme également que nous aimerions bien l’essayer avec vous. Comme je sais que le sujet est délicat et que vous avez sûrement besoin d’en discuter, je vous propose de ne pas répondre tout de suite. Si vous décidez ensemble de tenter l’expérience, rendez-vous à notre chambre, la 418. Rassurez-vous, il n’y aura aucune obligation, nous sommes très respectueux, et vous pourrez partir à tout moment bien entendu. Et je tenais à dire, sans arrière-pensées, que je trouve votre femme magnifique dans cette robe rouge !
— Hé ! fait la fille à côté de lui en lui tapant l’épaule.
— Merci pour cette attention, dis-je. Il est vrai que vous êtes un couple séduisant et qu’il y a quelque chose de particulier ce soir. Je dois en discuter avec ma femme, j’avoue que tout cela est nouveau et surprenant pour nous !

Je ne sais pas trop quoi penser, ni même ce que l’invitation peut bien signifier. Mais je suis tellement excitée ce soir que je ne suis pas fermée à la discussion.
— Vous êtes plutôt bel homme, ajoute Coraline en le regardant dans les yeux, merci pour le compliment.
Je te regarde avec de gros yeux, étonné, mais je vois bien qu’elle dit cela par réciprocité même si elle peut le penser.
— Merci, nous vous laissons réfléchir, rendez-vous à la chambre 418 si vous souhaitez essayer de nouvelles choses, dit-il tout en se levant avec sa femme avec un sourire charmant. On vous attendra jusqu’à 21 h.
Nous les regardons s’éloigner, ils payent au bar et disparaissent dans le hall de l’hôtel. Je surprends Coraline en train de regarder les fesses de l’homme. Mais je ne dis rien, j’ai fait de même avec la fille.

Je regarde ma femme, encore abasourdie par la situation. Je prends les devants :
— Tu en penses quoi Coraline ?
— Toi d’abord !
— Si on raisonne rationnellement, on est loin de tout, ce sont des gens que nous ne reverrons pas, ils inspirent confiance. J’ajoute qu’on est dans un contexte sécurisé, l’hôtel, et qu’ils ont bien spécifié qu’on peut partir à tout moment.. L’occasion est assez unique !
— Et.. Énigmatique. J’imagine qu’ils parlent de choses coquines, mais même de cela, nous ne sommes pas sûrs, ajoute-t-il.
— Mais je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise, ou jalouse ou je ne sais quoi. Je ne sais pas ce qui nous attend, et quoique ce soit, je veux le faire avec toi. Tu es et resteras toujours tout pour moi.
— Oh Alex, chuchotes-tu avant de m’embrasser.

Elle passe une main dans mon entrejambe et ajoute :
— En tout cas y’en a un qui semble bien excité par tout ça !
— Dis la femme qui s’est laissée caresser durant un repas devant des inconnus, répondis-je du tac au tac.
— Grrrr, tu ne perds rien pour attendre, payons, puis reparlons-en dans la chambre d’hôtel.

Dans l’ascenseur, je colle Coraline contre le mur dès que les portes se referment. Je prends sa cuisse droite dans ma main droite et la monte, la robe remonte sur son ventre naturellement dévoilant son pubis nue.
Elle s’amuse à onduler du bassin afin de frotter son sexe nu sur mon relief proéminent. Mon sexe est bien à l’étroit dans mon pantalon de costume !
Je la maintiens fermement, j’essaye de jouer le mâle dominant, nos visages sont à quelques centimètres l’un de l’autre. J’ai beau essayer d’être sérieux, elle sourit comme si la situation l’amusait. La porte s’ouvre brusquement et des bruits de voix nous parviennent. Je relâche mon emprise et Coraline descend sa robe très vite. Ce n’est pas passé loin !
Une fois à l’intérieur de la chambre, nous avons bien du mal à penser à autre chose qu’au sexe et… leur proposition. Il est 20 h 30. Je regarde Coraline et nous disons d’une même voix :
— On le tente ?
Nous rigolons ensemble, complices de notre impatience et de notre envie.
— Par contre, on ne sait pas ce qui nous attend. Je veux qu’on se promette que l’on dise à l’autre dès qu’on ne se sent pas à l’aise avec une situation. Quelle qu’elle soit, et à tout moment. Je ne veux surtout pas qu’on nourrisse de l’amertume, du chagrin ou de la jalousie.
— Ça me va, cela vaut pour toi aussi.
— Je vais me refaire une beauté et mettre un peu de lingerie.
Après quelques minutes, elle ressort parée d’une lingerie que je n’avais jamais vue. Elle a mis un soutien-gorge noir ouvert, laissant à l’air libre ses mamelons. La couture forme un triangle tout autour, les mettant en valeur. Le string quant à lui est noir avec une décoration en forme de cœur en dentelle au niveau du mont Vénus et surtout, un fil de perle nacré parcourt toute sa vulve.
— Nom de Zeus, c’est terriblement excitant !
— Et encore, si je te disais que chaque petite perle tourne autour du fil à chacun de mes mouvements, et que cela me procure un grand plaisir, tu dirais quoi ?
— Que ça va être dur d’atteindre la chambre 418 sans te faire l’amour…

Il n’y a pas de mot pour exprimer le désir que je ressens. C’est la bouche ouverte, sans pouvoir prononcer un mot qu’elle me demande :
— Tu aimes ? me demandes-tu.
— Je… heu… bafouillé-je.
— Tu es magnifique Coraline, tu ne cesses de me surprendre ! réussis-je à dire.
J’ai du mal à résister à une telle charge érotique, je tends la main pour chercher le contact, mais elle me tape dessus dès que je m’approche !
— Hé ! Ça fait mal. Dis-je plaintif.
— Ce n’est pas pour tout de suite, je remets ma robe rouge, et on va toquer à la porte avant que mon courage me fasse défaut !
— Je te suivrai au bout du monde habillé ainsi !
Je la laisse passer devant histoire d’admirer ses fesses qui dandinent à chacun de ses pas. Je bénis l’inventeur des talons hauts qui donne cette cambrure et ce pas si particulier des femmes. Je ne sais pas ce que la soirée nous réserve, mais nous sommes ensemble, c’est le plus important !

À suivre, le jeu trivial poursuit avec les deux couples !
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Par Axel Maubuisson.

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