Le jeu du Diable
Tout est imprimer en début d’après-midi. J’ai rassembler en vracs, coller toutes ses horreurs, quelques clichés me ramène aux menaces de Sergio. J’ai toujours mal mais moins que de savoir que ma fille allait être enlevé.
Tous ont compris la stratégie sauf que j’y vois une autre intuition. J’ai pris l’ordinateur de ma fille et me suis connecté au forum. J’ai écris à l’instant ce message dans la conversation privée avec le Gardien.
« Tes fidèles commencent à partir après qu’on voit que ma fille est handicapée. Je sais bien que tu sais que c’est faux et que ça ferait longtemps qu’elle serait dans tes mains. Tu lui as donné ce que tu archivais, tu espéré que le monde se divise, désormais, on est à mes côtés pour porter espoir aux malades. Je sais qu’au fond, tu avais un troisième plan, le culte, la rose, ne sert à rien. Tu attendais de me parler. Je t’écoute, ma fille doit rester en vie et c’est prévu qu’à la mort naturelle de mon mari, je le rejoigne par amour. Que veux-tu Gardien ? »
Et quelques minutes plus tard :
« J’ai supervisé le dernier cœur de Nicolas, garder les images de toi. Je voulais m’amuser par la peur. Tu as raison, ta fille restera en vie. Les partisans s’en vont, je joue juste par plaisir de revivre un fantasme. Je t’ai attiré, on est là à discuter en privé et je tenais à te dire que ce que ta fille a eu, n’est qu’une infime partie de ton dossier et d’autres enfants. J’assume être un détraquée, un pédo aussi comme l’était ton oncle. Je l’ai initié. Tu tentes comme la police de savoir mon identité. Tu sais, finalement, ta fille est jolie et je pourrais l’avoir dans mon bunker. Un trophée. Si tu veux éviter de la briser, si tu veux emmener un monde d’horreur à la justice, donne moi quelque chose de toi »
« Si tu me garantie de supprimer le forum et de te rendre avec les preuves, espèce d’ordure ! »
« Coupe toi le majeur droit, tu es droitière. Tu me l’envoie à cette adresse sans en parler à personne. Si jamais je le sais, ma promesse s’effondre. Si tu refuses de le faire et que je n’ai pas la photo maintenant, je te garantit aussi de tuer ta fille dans d’atroces souffrances »
Je me soumet car je n’ai le choix. Souffrir pour elle est ma meilleur chance. Je mentirais en disant d’être automutilé par peur. Alors, je sers mes dents avec un tissu, prend l’ouvre lettre et après un vite bandage improvisé, lui envoie les images :
« Pourquoi je te fascine hein ? Voilà ma promesse, j’attends la tienne sale chien ! »
« La passion ne s’explique pas. Tu es la plus belle créature que j’ai connu. Voilà l’adresse, finalement, dépose le toi-même. Ensuite, je te suivrais au poste. Je suis pire que tes bourreaux, ils m’ont formés, ils ont commis des erreurs, pas moi. Merci l’Elue, j’aurais eu au moins le plaisir de parler après nos moments charnels aux clubs sous un masque et bien sûr pendant le dernier jour de l’épreuve avec ton rapt. Oui c’était moi ce moment-là. Bonne journée, tu as quatre jours pour le dépôt ».
En descendant, je cache ma blessure à ma sœur. J’ai mal, je ment bien, elle comprend que je dois prendre l’air et accepte que je parte deux jours tant que je donne des nouvelles. Une fois déposé dans l’ancien château des horreurs, je patiente plusieurs minutes dans le froid avant de voir une capuche, il m’emmène sans rien dire dans une autre sous-sol, différent que celui des bains pour prouver son message « Le culte est dissout. C’était un jeu avec l’Elue. On a gagné. Ne cherchait plus à le faire revivre. C’est fini, je me rends. Forum fermé ».
— Où sont les archives sale porc ?!
— Là.
Il ouvre un simple rideau pour que je tombe sur des boites dans une salle ovale. Au mur, que moi, je détourne le regard dégouté et d’un geste l’invite à me suivre. C’est devant le plus proche commissariat que je lui demande avant de sortir :
— Les monstres ne rendent jamais, pourquoi maintenant ?
— Je n’ai rien à déclarer.
Il sort le premier, je le seconde avant de repartir à la maison. Tout ce voyage m’a épuisée et j’ai réussie à garder de l’énergie avant de m’effondrer par un malaise. Tous sont autour de moi et remarque l’amputation, j’avoue mon sacrifice :
— Maman ! Tu es mon héroïne je te l’assure ! Tu es dingue de faire ça ! On t’emmène vite aux urgences et on va trouver une prothèse en or !
Je peux rien ajouter d’autres, c’était la moindre des choses. Ma fille sera moins anxieuse désormais, elle aura plus de te temps pour se faire confiance et vivre. Moi, je dois aussi un peu plus au maximum, vivre pour les petits.
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