Le moi de moi.

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Elle m'a tout raconté. Elle est venu très tard dans la nuit parce qu'elle se sentait seule et qu'elle avait appris par Denis que Jeanne ne voulait plus me voir. Elle m'a supposé triste et faible alors elle est venue en sachant qu'elle profiterait de la situation. Au moins elle a été honnête on ne peut pas lui enlever ça et je reste un homme donc je ne vais pas lui en vouloir de s'être donnée à moi. Je pourrais. Mais je m'en fiche. C'est même dommage que je n'en ai pas le souvenir. Selon elle j'ai énormément pleuré sur Jeanne en buvant beaucoup trop et trop vite. Je la crois. J'ai bien trop mal au crâne. Mais je pense qu'elle ne me dit pas tout. Elle a pleuré elle aussi, ses yeux sont rouges. Elle m'a dit avoir utiliser une forme de pitié pour se rapprocher de moi mais je me demande si ce n'est pas l'inverse qui s'est produit. J'y réfléchi et je me dit que c'est surement elle qui a joué sur ma corde sensible en pleurant et qui m'a lancé sur Jeanne.

J'ai couché avec Ruth. Ce n'est pas ma faute ... Mais est-ce que je suis toujours le même à cause de Jeanne ? Je suis un homme bon ou un profiteur ? Suis-je ce que Ruth voit de moi ou ce que Jeanne a fait de moi ?

"J'ai eu énorméments de rapports récemment. Tu devrais faire des tests"

"Pat, tu déconnes ?"

"Non."

"Alors tu me dis que toi, le petit Pat tout timide et tout gentillet, tu as couché avec suffisamment de fille pour soupçonner une maladie ?"

"Non, pas seulement. Je n'ai juste pas vue d'emballage de capote au sol et j'en ai pas."

"..."

"Ho et le temps que j'y suis, je ne suis pas timide. Je m'en fou juste d'être pote avec vous."

Ruth rougis énormément et à les larmes aux yeux. Elle prend ses vetements, s'habille négligamment et sort en claquant la porte.

Je ne suis pas méchant. Je m'en fou des gens mais je n'ai rien contre eux en particulier. Je n'en ai juste rien à faire. Et peu m'importe les maladies ou les bébés. Je prendrais des responsabilités. D'habitude, je suis suffisament sobre pour ne pas oublier de demander son avis à la dame mais visiblement j'étais bien trop KO pour prendre des décisions et des précautions. Je me demande si j'ai assuré quand même ...

Des coups de poings dans ma porte.

"Pat ouvre connard !"

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