Titre 1: J’écris pour vivre, car je n’ai pas le droit d’aimer

2 minutes de lecture

Introduction :

Il y a des vies qui avancent à contre-courant, des existences discrètes, silencieuses, tissées d’ombres et d’espérances muettes. La mienne est de celles-là. Si aujourd’hui je prends la plume, ce n’est pas pour raconter des exploits, ni pour bâtir des royaumes imaginaires. J’écris pour survivre. Parce que le droit d’aimer m’a été refusé. Parce que certaines vérités doivent se taire pour que je puisse rester debout. Parce que l’écriture est devenue ma façon d’exister, quand aimer est un crime silencieux.

Texte :

J’écris pour déposer quelque part ce que je ne peux offrir à personne.

Chaque mot est une caresse que je ne donnerai jamais. Chaque phrase est une prière chuchotée dans le vide.

J’écris parce que dans ma chair, l’amour est interdit.

Pas par choix. Pas par manque. Mais parce que le monde a dressé ses murs avant même que je comprenne ce que mon cœur voulait.

Alors j’ai appris à tricher avec la douleur.

À la tordre en poésie, à l’effacer sous des chapitres, à la maquiller sous des dialogues.

À vivre dans les interstices, là où personne ne regarde vraiment.

Je n’ai pas choisi cette solitude. Elle m’a été donnée comme un costume qu’on ne peut jamais enlever.

Je n’ai pas choisi cette peur. Elle a grandi en moi, nourrie de regards, de jugements, de silences trop lourds.

Alors j’écris.

Pour aimer en secret. Pour respirer sans honte.

Pour embrasser des visages qui n’existent que dans mes récits.

Pour me permettre d’être faible, vulnérable, vrai.

Quand je tends mes textes au monde, ce n’est pas pour devenir célèbre.

C’est un appel muet : “Regarde-moi, comprends-moi, accepte-moi, même si je ne peux te dire pourquoi je saigne.”

Parce qu’écrire, pour moi, ce n’est pas un loisir.

C’est une survie.

C’est ma façon de dire “je suis encore là” sans demander pardon d’exister.

Note de l’auteur :

Ce que vous venez de lire n’est pas une fiction. C’est une vérité que je porte en moi depuis toujours.

Écrire est ma façon de respirer quand aimer m’est interdit.

Merci à ceux qui liront avec leur cœur.

— La Voix Qui Écrit

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