Barbe Trash

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contenu trop sensible pour les enfants

- Ma petite fille, tu sais que les finances du royaume ne sont plus ce qu’elles ont été depuis cette épidémie…

- Mon père, si vous voulez que je réduise ma consommation de pâte à tartiner à base d'huile de palme…

- Tu es trop bonne, ma petite. Ce qui serait mieux, c’est que tu épouses Bernard Musk.

- C’est quoi, épouser ?

- C’est obéir à son mari.

- Je veux bien. C’est lui qui possède l’usine de pâte à tartiner ?

- Oui, et les plantations de palmiers !

C’est ainsi que Radegonde maria Bernard, après une longue cérémonie chez le notaire et chez les business-lawyers.

À peine arrivée dans la bâtisse de mauvais goût du nouveau riche que ce dernier lui expliqua gentiment :

- Tu es chez toi ici. Tout t’appartient et tu peux aller partout et profitez de tout.

Il lui donna même le code WiFi.

- Super !

- Et voilà une petite clé. Viens voir.

Il l’emmena au premier étage et lui montra la porte des cabinets.

- Tu ne dois absolument pas ouvrir cette porte et pénétrer dans cette pièce.

- Pourquoi tu me donnes la clé, alors ?

- Je ne sais pas, c’est pas moi qui ait écrit le scénario.

- Ah bon. Je croyais les scénaristes en grève…

- Reste sur ton texte, s’il te plaît.

- OK.

- Bon, j’ai un voyage d’affaires intergalactique à faire. Et à mon retour, je te fais ton affaire.

- Les dialogues sont à chier.

- Ils ont pris des stagiaires, mais ils connaissent pas ChatGPT.

- Triste époque !

À peine le gros hélicoptère électrique décolé, la jeune Radegonde se mit à explorer cette vaste demeure. Dans le bureau de son mari, des ouvrages gisaient, usés par une consultation effrénée : La souffrance pour tous, Je réussis ma torture, Les 100 plus beaux martyres, Les plaisirs du pal expliqués aux enfants, La crucifixion pour les nuls, Comment devenir bourreau en dix leçons,…

Tout était à l’avenant et Radegonde mouillait terriblement, car elle présentait que ses phantasmes BDSM allaient être comblés.

C’est ruisselante qu’elle ouvrit la porte de la pièce interdite. Un spectacle extraordinaire s’offrit à elle. Huit cadavres torturés étaient exposé, dans différents états de décomposition. Une douce odeur de chair avariée régnait. La dernière grimace de chacune laissait deviner une extase extrême. Elle n’en pouvait plus, à tel point qu’elle oublia de refermer la porte.

Juste à côté, elle trouva la pièce dans laquelle ses souhaits inexprimés allaient sans doute trouver leur satisfaction. Elle s’allongea sur la table de douleurs et s’endormie, bienheureuse, sans entendre le doux bourdonnement du retour de son mari.

Barbe Trash suivit les traces d’humidité et c’est avec un sourire satisfait qu’il contempla la scène. Il referma doucement les anneaux de contention, afin de ne pas réveiller sa belle épouse, qui avait pris soin de se dévêtir, afin de ne pas salir ses vêtements. Un petit Tweet lui revint avec un grand sourire.

Après de beaux rêves, Radegonde se réveilla, fraîche et dispose. Son entravement lui procura un premier plaisir, mais l’attente durant, elle commença à trouver le temps long. Heureusement, sa sœur Anne passait par-là et elle l’envoya aux nouvelles. La salle de vidéo-surveillance n’était pas loin, et c’est, tranquillement assise sur les genoux du garde qui la tripotait, qu’elle pouvait informer sa sœur.

- Je ne vois que les près qui verdoient.

- Je ne vois que la forêt qui brûloient.

- Je ne vois que les paysans qui polluoient.

- Je ne vois que les immigrants qui se noinoient. (Putain, j’en ai marre de ce texte à la con !)

- Je ne vois que des manifestants qui sanguinoloient.

- Je ne vois que l'ordre qui régnoit.

- Je ne vois que le gouvernement qui merdoient.

Le garde vit sur le moniteur de la route ce qu’il attendait et annonça à son maître :

- Il arrive !

Barbe Trash descendit accueillir son invité, un jeune minet blond aux yeux verts, admirable de grâce et de beauté, tout en contraste avec son propre physique, l’œil torve de celui qui a fait fortune en ruinant les autres et en profitant des finances publiques, poilu, maigrelet de corps sous son costume fait sur mesure et le visage bouffi par les soins de rajeunissement.

Ils s’embrassèrent longuement et langoureusement. Ils s’aimaient, simplement.

- J’espère que tu ne vas pas être gêné, car c’est ta sœur que nous allons travailler aujourd’hui.

- Ma demi-sœur ! La fille de mon beau-père. C’est double plaisir, car je vais être en ligne direct pour la succession !

- Parfait ! Et ton stage chez ce bon Gilles de Rais ?

- Super ! J’ai appris plein de choses. Tu me les feras, après ?

Après un petit échauffement, ils décidèrent de profiter de la journée du lendemain.

_________

Ce conte ne raconte rien et est d'une violence extrême ! Le pousser dans ses vérités me paraissait nécessaire...

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