Le fardeau de la vérité

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Le souvenir du message envoyé par erreur lui collait à la gorge. Une seule erreur. Une distraction de quelques secondes. Et voilà que Mulumba menaçait un édifice construit dans l’ombre depuis plus de dix ans.

Loin de la ville, Thomas Kanza était assis près de la piscine, un cigare à la main. Sa villa se trouvait dans sa ferme privée qui s’étendait à perte de vue, un empire au cœur de la jungle. Vingt-cinq kilomètres à l’écart de la ville, un territoire de dix-huit mille hectares où la nature et la richesse se mêlaient dans un contraste saisissant. Lions, girafes, rhinocéros, crocodiles, buffles… Autant d’animaux exotiques qui faisaient de sa propriété une réserve privée, un royaume où lui seul dictait les règles. Des avions hors d’usage transformés en restaurants luxueux, des bassins ornés de nénuphars, un palais de 10 000 m2 digne d’un chef d’État : tout ici respirait la grandeur et le pouvoir absolu.

Kanza n’aimait pas être dérangé sans rendez-vous. Mais ce matin-là, son homme de l’ombre, nommé le chacal, était parti jusqu’à sa ferme pour le rencontrer. Après une longue discussion avec un des gardes, où il disait que c’était urgent et important ce qu’il rapportait au patron, le chacal réussit finalement à le rencontrer. Kanza s’étonna de le voir. Son costume froissé et sa chemise trop large révélaient un homme qui avait couru, ou qui n’avait plus le temps de s’habiller. Ses yeux cherchaient ceux de Kanza, mais les évitaient tout à la fois.

— Vous avez quelque chose ? demanda-t-il.

— Oui. Hier soir, Me Mulumba a été vu entrant dans une maison délabrée, quartier Pakadjuma. Pas de voiture officielle. Pas de témoin sûr. Il y est resté une quarantaine de minutes. Il n’était pas seul.

— Qui d’autre était là ?

— Selon nos hommes, trois silhouettes sont entrées après lui. Aucun nom. Aucun visage connu. Rien pour l’instant.

Kanza se redressa.

— Pourquoi ce genre d’homme irait dans une maison pareille ? Il n’est pas du genre à aller chercher des filles dans les coins sombres.

L’agent ne répondit pas.

— Il est aussi invité à un meeting demain. Conférence sur « l’éthique juridique et la responsabilité publique ». Il est annoncé comme intervenant. Il prendra la parole.

Kanza fixa la piscine. Son doigt tapota lentement le cigare. Une… deux… trois fois. Tuer un homme, il savait faire. Mais tuer un homme qui savait quelque chose, c’était autre chose. Et si, en supprimant Mulumba, il déclenchait ce qu’il cherchait justement à étouffé ? Il ferma les yeux un instant. Puis il décida :

— On ne prend pas ce risque. Pas avec lui. Pas en public. Trouvez un homme.

Il marqua une pause. Son regard devint plus dense.

— Un sniper. Une balle.

L’agent hocha la tête.

— Compris.

Kanza continua :

— Et je veux les noms de ceux qu’il a rencontrés hier soir. Pas demain. Aujourd’hui. Même si ça veut dire retourner toute la ville. Pas un seul de ces visages ne doit disparaître dans l’ombre.

Il se leva, puis murmura.

— Les erreurs, je peux les réparer. Mais les témoins… je les enterre.

Le lendemain, le ciel était d’un bleu limpide. Le bruit qui s’était estompé pendant la nuit, revenait petit à petit. Les oiseaux qui volaient à des centaines de kilomètres de la terre ferme ressemblaient à des petites billes se déplaçant tranquillement dans l'espace. Déjà, dès les heures de la matinée, dans les rues de Kinshasa, la chaleur montait déjà, étouffante. Une journée comme une autre, en apparence.

Mulumba vivait avec sa femme et leurs deux enfants dans un appartement situé dans la commune de la Gombe. Ce matin, Mulumba jeta un coup d’œil au fleuve Kongo, immense et majestueux, séparant Kinshasa de Brazzaville. Autour de lui, la ville s’éveillait lentement. Des vendeuses installaient leurs étalages des fruits sous un soleil déjà brûlant, et le lingala chantant des passants se mêlait aux klaxons incessants. Plus loin, les hauts immeubles de la Gombe se dressaient fièrement, contrastant avec les quartiers populaires où l’animation ne cessait jamais.

Dans les rues poussiéreuses de Limete, Mulumba partait faire quelques courses, zigzaguant entre les taxi-bus bondés et les marchands ambulants. Plus loin, en revenant dans la commune de la Gombe, le décor changeait brusquement : Ici, des façades modernes, des voitures climatisées, des expatriés en terrasse. Deux mondes en une seule ville. Là-bas, la chaleur accablante collait les chemises des kinois et kinoises à leurs dos. Le parfum du poisson braisé flottait dans l’air, mêlé aux effluves d’essence des taxi-motos. Ailleurs, un vendeur ambulant hélait les passants, couvrant le vacarme des klaxons.

Autrefois, Mulumba était un simple étudiant vivant à Limete, entassé dans un studio miteux où l’eau coulait du toit à la moindre pluie. Son quotidien, il le partageait avec ses amis, tous serrés autour d’une assiette de nsakamadesu dans un malewa enfumé. Le pondu et le haricot se mélangeaient dans un même plat, engloutis avec un bout de chikwangue ou un morceau de poisson chinchard, ce fameux thomson si prisé des Kinois. Ceux qui avaient un peu plus d’argent pouvaient se permettre une cuisse de poulet ou des bananes plantains accompagnées de haricots. Mais pour Mulumba, ces petits luxes étaient rares.

Puis vinrent les mois les plus sombres. Diplômé en droit, mais sans emploi, il connut l’angoisse du chômage, ce vide qui avale l’espoir à petit feu. Pour tromper l’ennui, il s’installait dans les bistrots poussiéreux de la ville avec Kashala et d’autres désœuvrés. Les heures passaient entre verres d’aguena ou de zododo et bouffées de bombé, cette drogue, un poison qui transformait les jeunes en zombies. Une inhalation et la tête tournait, le corps s’alourdissait, la réalité devenait floue. Certains riaient, d’autres pleuraient sans raison. Parfois, ils faisaient les deux en même temps, oscillant entre euphorie et détresse.

Les soirs d’ivresse, Mulumba et Kashala dansaient sur une musique qu’eux seuls entendaient, défiant la vie avec leurs rires amers. Ils buvaient pour oublier. Oublier qu’ils n’étaient que des silhouettes errantes dans une ville où l’avenir appartenait aux autres. Oublier que leurs poches étaient vides, que les portes restaient fermées, et que chaque jour ressemblait au précédent, sans promesse de lendemain meilleur.

Le zododo était une assurance d’ivresse à moindre coût pour les jeunes. Certains en avaient fait leur addiction au point où ils avaient toujours la main qui tremblait s’ils n’en buvaient pas.

Fumer du chanvre était une autre addiction que les jeunes aimaient. Filles comme garçons, dont l’âge variait entre dix et vingt-cinq ans, se levaient de bonne heure pour se réunir dans des maisons de tolérance transformées en fumoir.

Mulumba connaissait trop bien le calvaire des transports en commun à Kinshasa. Chaque matin, c’était la même scène, un ballet chaotique où personne ne voulait être le perdant. À Ndjili, à Lemba, à Matete, à Kimbaseke, les rues grouillaient d’âmes pressées. Étudiants, fonctionnaires, commerçants, tous attendaient impatiemment.

Puis, un taxi-bus apparaissait au loin. En une fraction de seconde, l’ordre cédait place à l’anarchie. Des hommes en abacost, des femmes en pagne africain, des jeunes en jeans moulants, tous se ruaient comme si leur vie en dépendait. On bousculait, on poussait, on jurait. Une course effrénée où les plus rapides et les plus habiles s’accrochaient aux portes avant même que le véhicule ne s’arrête.

À l’intérieur, c’était un autre combat. Les corps s’entassaient, compressés les uns contre les autres, le souffle court, les coudes en bataille. Une aiguille n’aurait pas trouvé d’espace pour tomber. L’odeur de sueur, mêlée aux parfums bon marché, créait une atmosphère suffocante. Mulumba, coincé entre deux passagers, sentait la respiration chaude d’un inconnu sur sa nuque, tandis qu’une voix s’élevait :

— Maman, ozo pusa nga mingi ! (Maman, tu me pousses trop !)

Mais personne ne bougeait. Il fallait tenir bon jusqu’à destination, coûte que coûte.

Aujourd’hui, Mulumba avait sa propre voiture, vivait dans un appartement propre et avait un bon travail avec un salaire qui lui permettait de bien organiser sa vie. Toute cette vie de chômage n’était que de l’histoire ancienne.

Mulumba ajusta sa cravate en observant son reflet dans le miroir. Derrière lui, la ville s’éveillait lentement, indifférente à son tourment. Depuis plusieurs jours, une ombre pesait sur ses épaules, un malaise diffus qu’il n’arrivait plus à ignorer. Il avait cette sensation désagréable d’être suivi. Son ami, Maître Ngoy, qui était venu lui rendre visite, le regardait avec inquiétude.

— Tu vas bien ? On dirait que tu as vu un fantôme.

Mulumba esquissa un sourire forcé.

— Je crois que c’est plutôt lui qui me suit.

Ngoy haussa un sourcil.

— Encore ces histoires de complot ? Tu devrais lâcher prise, mon frère.

Mulumba secoua la tête.

— Non, Ngoy… Cette fois, c’est bien réel. J’ai mis la main sur des documents qui prouvent que ce pays n’appartient plus à ceux qui le dirigent officiellement.

Son ami lui posa une main sur l’épaule.

— Alors, sois prudent. La vérité ne protège pas toujours ceux qui la portent.

Mulumba hocha la tête.

Dans sa jeep de couleur noire, il roulait lentement dans le boulevard du 30 juin, l'artère centrale de la ville de Kinshasa. Un meeting était prévu au stade des Martyrs par Tshimanga, un opposant farouche du gouvernement en place. En arrivant sur place, Mulumba leva les yeux vers l’immense stade. Ironie du sort, pensa-t-il. Cet endroit, témoin du supplice de quatre hommes en 1966, était aujourd’hui le théâtre d’une nouvelle lutte politique.

Tshimanga avait invité plusieurs personnalités politiques qui estimaient que le gouvernement en place gérait mal le pays et qu’il était temps qu’il dégage. Mulumba était parmi les invités.

Kanza était assis dans l’un des salons de sa villa. Il savait que Mulumba allait parler. Il savait aussi que ce serait sa dernière erreur.

Il regardait les flammes danser dans la cheminée. L’écran devant lui affichait la retransmission du meeting. Il n’écoutait plus le discours enflammé de Tshimanga. Son attention était rivée sur Mulumba.

— Trop bavard… murmura-t-il.

Tshimanga ne mâchait pas ses mots, il disait tout haut ce que beaucoup des gens pensaient tout bas.

— Ce gouvernement faible et timoré, disait-il, il faut, pour en faire partie, être enfoiré. Il craint tout, le vote, l’alternance. Le peuple doit chasser ce soi-disant leader inexpérimenté et cossard, qui gouverne par la dictature et la fureur, mais qui éprouve l’effroi et la terreur pour des simples marches pacifiques, pour des écrivains qui dénoncent sa politique et sa fastidieuse parlure. Avec ce gouvernement, point de futur. Il faut qu’il dégage.

Les voix s’élevaient comme un grondement de tempête. Dégager ! Dégager ! scandait la foule en frappant des pieds sur le sol du stade. L’air vibrait sous cette colère collective.

— Chers compatriotes, avait-il conclu, nous devons chasser ce gouvernement, incapable de répondre à nos besoins primaires. Dans ce meeting, nous avons eu l’honneur de recevoir notre ami, notre frère, notre sauveur. Il est celui qui a toujours défendu les droits des faibles, de toutes ces personnes macérées dans la misère, toutes ces personnes qui veulent faire entendre leurs voix, mais qui n’ont aucun moyen de le faire. Nous avons la joie d’accueillir la voix de sans voix, le maître avocat Mulumba.

La foule acclama pendant presque deux minutes.

Mulumba, devant ce mur humain en furie, inspira profondément. C’était maintenant ou jamais de dire la vérité. Il salua la foule, avant de l’inviter à garder silence pour écouter ce qu’il avait à dire.

— Je ne vais pas, répéter ce que mon frère Tshimanga vous a déjà dit au risque de vous ennuyer. Vous l’avez entendu, ce gouvernement est censé travailler pour nous le peuple, mais au lieu de cela, il travaille pour lui-même, il détourne les soldes des militaires, l’argent des fonctionnaires. Les infirmiers, les enseignants, les policiers sont payés en monnaie de singe, parce que la cupidité de nos dirigeants dépasse les limites. Le gouvernement en place doit dégager.

La foule acclama en entonnant : Dégager ! Dégager ! Dégager !

— Je suis la voix de sans voix, continua-t-il, aujourd’hui, je vais vous montrer, preuves à l’appui, que notre gouvernement complote avec nos ennemis.

Kanza savait que cela devrait arriver. Quel gâchis ! Mulumba était tellement éloquent et intelligent. Kanza aurait pu faire de lui un homme très puissant. Mais, voilà qu’il était en train de commettre une grosse erreur.

Pendant que Mulumba galvanisait la foule, à plusieurs kilomètres de là, dans un bureau feutré, Kanza observait l’écran d’un regard impassible. A ses côtés le chacal croisait les bras. Son visage était marqué par des cicatrices profondes.

— Il est trop tard pour l’arrêter ? demanda Kanza.

Le chacal haussa les épaules.

— Il a déjà tout révélé à ses contacts. S’il meurt maintenant, ça n’empêchera pas la vérité d’émerger.

— Émerger ? Kanza éclata d’un rire glacial. Tu ne comprends pas comment ce pays fonctionne, n’est-ce pas ? Ici, la vérité ne vaut que si elle est portée par un homme vivant. Tuez l’homme et la vérité s’éteindra avec lui.

Par la grâce divine, disait Mulumba, je suis tombé sur des documents qui attestent que certaines grandes personnalités du gouvernement en place travaillent de mèche avec l’ennemi…

Kanza ordonna :

— Contacte notre tireur. Ce soir, Mulumba doit mourir.

Le Chacal sortit son téléphone et composa un numéro. Au bout du fil, une voix répondit immédiatement.

— Il est dans ma ligne de mire.

Ils préparent, continuait Mulumba au stade des Martyrs, quelque chose d’horrible. Une calamité va frapper l’est de notre pays et le gouvernement est au courant. Notre gouvernement a signé un pacte avec des rebelles. Je le sais parce que j’ai eu accès à certains documents confidentiels. Je sais que cela fait de moi une cible, mais ne vous inquiétez pas, j’ai pris des précautions. L’est de notre pays va…

— Feu.

Le coup de feu retentit, fendant l’air en un son strident qui s’éteignit presque aussitôt dans un silence de plomb. Sur scène, Mulumba s’écroula, figé dans une posture de défi, avant que le chaos ne s’abatte sur le stade.

La foule, d’abord incrédule, passa rapidement de la stupeur à la panique. Des cris mêlés de douleur, de colère et de terreur s’élevèrent dans un vacarme assourdissant. Certains spectateurs se jetèrent vers les sorties, d’autres restèrent comme paralysés, incapables de comprendre l’ampleur du drame.

À proximité, Kamathe et Kisonia se regardèrent, leurs traits tirés par l’incrédulité et le désarroi. Kisonia, la voix tremblante, balbutia :

— Que se passe-t-il ?

Kamathe, le visage blême, tentait de rassembler ses esprits pour organiser une réaction. Dans la pénombre des gradins, des groupes se formaient rapidement, des murmures se transformant en appels frénétiques pour fuir ou pour intervenir. Des agents de sécurité s’efforçaient de rétablir un semblant d’ordre, mais le tumulte gagnait chaque recoin du stade. Quelques journalistes, caméra et carnet en main, tentaient de capter l’instant tragique, conscients que leurs mots et images pourraient alimenter une colère qui ne ferait que grandir.

Ce n’était pas seulement la chute d’un homme, mais le déclenchement d’une onde de choc. La mort de Mulumba, exposée sous le regard horrifié de milliers de personnes, marquait un tournant brutal dans une lutte où la vérité se payait désormais de sang. Alors que le silence retombait peu à peu, lourd et oppressant, chacun ressentait déjà l’inévitable répercussion : une société en émoi, prête à réclamer justice et à poursuivre ce combat pour la vérité, même au prix de sacrifices encore plus grands.

Loin de là, dans un appartement, le Professeur Afi suivait le meeting en direct sur la télévision nationale. Il crut que son esprit lui jouait des mauvais tours en voyant Mulumba s’écrouler. Les yeux embués de larmes, il se tenait immobile, la main crispée sur un dossier encore ouvert.

— C’est impossible… murmura-t-il.

Le tumulte qui avait suivi l’assassinat de Mulumba commençait à se dissiper, laissant place à un silence lourd et inquiétant. Tandis que les enquêteurs et agents de l’ombre fouillaient frénétiquement les lieux à la recherche d’indices, une question brûlait toutes les lèvres : que contenaient ces documents confidentiels ?

Mulumba, prévoyant et lucide jusqu’à la fin, n’avait jamais laissé l’objet traîner. Il l’avait dissimulée dans un lieu secret, que peu auraient osé explorer. Seul un petit indice, gravé dans ses dernières notes griffonnées à la hâte, faisait allusion à cet emplacement : « Le silence est une prison. La vérité dort sous la croix brisée ».

Dans le stade, d’autres alliés de Mulumba se pressaient, échangeant des regards inquiets et chuchotant des hypothèses. Chaque détail – une étagère légèrement décalée, un tiroir à moitié entrouvert – prenait une importance cruciale.

Pendant ce temps, dans l’ombre, une silhouette discrète, apparemment en mission, observait en silence. Il notait mentalement chaque mouvement, chaque interrogation des enquêteurs. Pour lui, retrouver ces documents n’était pas une simple affaire de curiosité, mais l’assurance d’effacer définitivement une preuve capable de renverser l’ordre établi. La tension montait à mesure que les heures s’écoulaient. L’atmosphère était électrique, chaque bruit de pas, chaque chuchotement semblait annoncer une révélation imminente.

Dans la pénombre d’un appartement désert, le Professeur Afi, les yeux fixés sur une photocopie de ces mots, murmurait pour lui-même :

— Il faut absolument la retrouver...

Et dans ce jeu du chat et de la souris, le mystère des documents confidentiels restait intact, suspendu au-dessus de tous, tel un secret dont l’instant de vérité approchait à grands pas. Kanza avait vu comment Mulumba s’était effondré. Il déposa le téléphone. Le silence de la pièce était total, mais dans sa tête, le tic-tac d’une montre qu’il ne portait plus depuis des années lui martelait les tempes.

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