18. Le changement et la résilience
J’ai changé toute ma vie fin 2014, Caroline m’a quitté et laissé dans ma profonde dépression.
J’ai changé de poste pour démissionner deux mois plus tard, pour répondre à ce qui me semblait être l’appel de Dieu. Au final, j’ai laissé passer deux occasions de vie et je ne sais pas si cela valait le coup, comme on dit (je regrette amèrement mes décisions prises trop rapidement). En effet, j’avais un poste royal pour une entreprise qui allait très mal, je voulais sauver ce Titanic. Je me souviens juste que j’ai encore eu beaucoup de pression et que je n’ai pas su la boire (à moins que l’on ne m’ait encore empoisonné). J’ai appris plusieurs choses, la première est que sur les sept péchés capitaux, j’ai celui de la fierté (orgueil). La seule chose à savoir est qu’« on ne voit bien que par le cœur », merci Antoine de St-Exupéry. J’ai donc choisi de rejoindre ma nouvelle petite amie Precylia à Paris (mon âme sœur). En même temps, je pense qu’il faut quand même un changement, car nous n’irons pas dans l’espace trouver une nouvelle planète de sitôt. Je pense que nous devons d’abord apprendre à faire tous et toutes une recherche intérieure et entretenir notre planète. Pour l’instant, nous allons tout droit dans le mur à cause du système de déresponsabilisation collective qui est en place. Les chefs d’État ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et ont trop de pouvoir. Il faut réorganiser la société au niveau du monde pour pouvoir cohabiter ensemble sur une planète qui, je pense, ne peut pas être habitée par plus de 12 milliards d’individus.
J’ai appris que Dieu est en toute chose et le Diable aussi. Je ne suis qu’une créature imparfaite. J’ai tellement l’impression de me souvenir de parcelles de souvenirs. Je me sens comme Icare qui a volé trop près du soleil et qui s’est brûlé les ailes.
Pardonnez-moi mon Dieu, car j’ai péché. Je dois quand même rendre à César ce qui appartient à César, « alea jacta est » (le sort en est jeté). J’ai appris qu’il faut toujours voir quelque chose de positif dans toute situation négative. Lyon est la capitale des Gaules, donc si l’on pense aux Gaulois, on dit souvent « ils sont fous ces Gaulois ». Je suis aussi malade à cause de cette image que j’ai de la société moderne. Cela occupe l’essentiel de mon temps, je ne peux m’empêcher d’imaginer un autre futur pour cette planète en pleine décomposition. L’eau et l’air vont bientôt nous manquer, qui sait ?
Dans ma phase de folie, je faisais des équations mentales démontrant que le Diable et Dieu ne veulent pas d’une planète contenant que des robots, car ils n’auront plus de cœur à influencer. Pardon, Dieu, je ne suis pas parfait et j’ai du mal à m’améliorer. J’ai perdu cette bataille, car mon autre mentor m’a abandonné dans la bataille, il a rejoint le côté obscur de la force pour préserver son indépendance. Les Américains reconnaissent l’expérience d’une erreur comme un apprentissage, les Français, eux, n’acceptent pas l’échec. Les Japonais, de leur côté, ne veulent pas perdre la face. Je dois travailler sur moi pour apprendre à être plus zen. Le côté asiatique m’appelle sans cesse. J’ai appris que chaque personne sur terre rencontrera dans le futur son âme sœur (Freud disait « tout est sexe »), chaque personne a un ange attitré. Je ne suis qu’un crapaud dans la mare de la planète. Ou qui en a marre, ce n’est pas la mer à boire.
La vérité est cachée en nous. Au jeu d’échecs, j’aimerais être le roi, mais je ne suis sans doute que le fou du roi. Je ne suis même, peut-être comme vous cher lecteur, qu’un pion. La réalité est que je préfère le poker, dans ce jeu, chacun n’est pas qu’un pion. Ainsi, comme nous finirons tous entre quatre planches, nous sommes tous à égalité pour jouer.
Un Africain croise un Suisse et lui dit : « Tu as une très belle montre, mais moi j’ai le temps ».
Une amie de ma mère m’a demandé un jour en quel animal j’aimerais me réincarner. J’ai dit un tigre, en fait, j’ai commencé par un ours, qui aime le miel. Il faut surfer sur la vague internet qui nous portera plus loin. En effet, Einstein disait lorsqu’il était jeune : « nous ne sommes que des numéros ». Je pense que lorsqu’il a vieilli, il pensait que nous devrions raisonner en valeur. Les valeurs aujourd’hui sont dans la terre et non dans les chiffres (il paraît qu’il y a sur terre 86 fois plus de billets en circulation que de biens à acheter, donc nous avons une belle épée de Damoclès au-dessus de la tête). Merci les gars qui ont mis cela en place, ça sent bien le sapin sur toute la planète.
Une autre vision de la vie
Nous commençons notre histoire en 2015, lorsque les indicateurs de la survie de la planète et de l’humanité sont tous dans le rouge. Les êtres humains devenus trop individualistes et, ne sachant pas cohabiter de manière pérenne au niveau international, ont apporté le gouffre des enfers dans une planète au bord du précipice. Gardons le sourire, Dieu reste le garde-fou de sa propre invention, enfin je l’espère. Les maîtres du monde aveuglés par leur avidité n’ont pas fait attention à cette planète aux ressources extraordinaires, cependant limitées. L’illimité de la connerie humaine, comme disait Einstein, nous avait guidés au bord du précipice. J’espère que nous serons légion. Dieu veut que nous nous battions avec notre cœur et non avec les bras et les autres armes. Je ne tuerai jamais au nom de Dieu, ce serait succomber au désir du Diable. Il faut avoir beaucoup de cœur pour me pardonner d’être un crapaud « hermès ». Je ne suis qu’un mouton dessiné pour amuser le peuple, un conte de fées de plus auquel on croit ou pas.
Nous allons tout droit vers le gouffre des abîmes. « See you soon » est une idée de portail version « Facebook » pour les morts. Ainsi dans le futur, on continuera de parler des morts sur la toile.
Dans mon délire, la déresponsabilisation collective sera l’appellation donnée et la survie commencera alors. Les ressources prendront une valeur extrême et les riches ne voudront pas partager. L’Europe aura éclaté, car les États-Unis et la Chine auront décidé de créer un milieu planétaire en discorde sur lequel ils pourront exploiter les ressources humaines. Tout n’est que pouvoir et domination. Beaucoup d’êtres humains scientifiques recherchent juste une manière de quitter la planète et d’en trouver une nouvelle. Alors que la plus grande force est la recherche intérieure, apportant une meilleure compréhension de l’être humain et une meilleure cohésion. Nous sommes tous des extraterrestres pour les autres. Je ne suis qu’un rêveur cherchant le but de la vie. Je pense que j’ai un imaginaire démesuré. Je puise ma force des mangas japonais. Naruto, One Piece ou Bleach, les mangas offrent une bonne analyse de la situation. Il faut que je gagne le combat contre moi-même. Je déteste mon style d’écriture, je n’arrive pas à partager mes sentiments et mon imagination sur du papier. J’écris chaque jour pour guérir plus vite de cette maladie qui me ronge de l’intérieur.
À mon époque, le système de dette en place présente une planète avec un endettement de 200 000 milliards de dollars (États, entreprises, ménages inclus) soit 286 % du PIB mondial (source bfmbusiness).
Dans mon imagination, les peuples se regroupent pour exploiter le reste des ressources potables sur la terre. Les individus deviennent plus croyants et altruistes. Ils font plus attention à leur écosystème et au renouvellement des ressources. Je me sens comme l’eau qui constitue l’essentiel de mon corps. Chacun de mes gestes est employé à alerter mes confrères d’une limite bientôt atteinte, au-delà de laquelle le cycle de renouvellement de la nature ne pourra pas suffire aux besoins de tous. Mon besoin de reconnaissance passe au-dessus de tous les autres. Je ne veux pas vivre en vain, je souhaite vraiment apporter ma pierre. La première pièce de l’équation est le 0, le serpent qui se mord la queue (c’est l’œuf qui a fait la poule ou la poule qui a fait l’œuf). L’unité, le « 1 » qui permet de coder dans le langage informatique (le 1, c’est le tout). L’équilibre du serpent se perd si un élément décide par sa propre volonté de choisir sa signification et de modifier ainsi son destin. L’énergie de la lumière est relative à la force de la conviction. Nous donnons nous-mêmes la valeur aux chiffres. La valeur est souvent symbolique (exemple : $). La valeur est liée à un paradigme (principe occulte qui gouverne notre manière de penser). Nous lions la valeur d’un élément à sa capacité à nous donner de la liberté et de l’indépendance face aux autres espèces habitant notre planète. Dans le monde contemporain du 21e siècle, nous passons notre temps à spéculer sur la valeur future d’objets, de devises, de produits, etc. Lorsque des bulles spéculatives éclatent, la valeur actualisée de certains produits s’effondre (et le pouvoir d’indépendance aussi), on retourne pour ainsi dire à l’esclavage des autres par ceux qui ont misé sur d’autres affaires dont la valeur n’a pas baissé, voire qui a augmenté. Le temps actuel est bercé par le capital et le travail. Le travail est censé créer de la valeur en transformant des matières premières en produits à forte valeur ajoutée. Sinon, le travail est utilisé dans le monde des services. En bourse, toutes les entreprises sont, il paraît, cotées, valorisées en fonction de la loi d’or de l’offre et de la demande. Plus les acteurs dans le marché sont intéressés par le fait de posséder des actions d’une entreprise, plus sa valeur augmente. Le monde sera bientôt un vaste jeu dans lequel chaque acteur pourra indiquer dans un outil ses informations, comme dans le jeu « Sims », on donnera de la valeur aux humains en fonction de ce qu’ils feront pour aider la planète à aller mieux. On appellera cela « modeliweb », par exemple. Ceci est mon rêve, un outil capable de nous aider dans nos déplacements et de nous guider dans nos choix de carrière privée et publique. Nous pourrions ainsi donner un conseil à quelqu’un en direct, comme celui de prendre telle ou telle direction. Comme Guillaume Tell, je tire une flèche dans la pomme « d’Apple » pour lui donner une direction afin que la bonne personne puisse la croquer. J’aime croquer moi-même de nouveau la vie à pleines dents.
Imaginez-vous un instant que les États utilisent déjà toutes les caméras, empreintes digitales et autres moyens pour vous pister. Vous ne seriez qu’un pion sur un grand jeu d’échecs informatique. Leur seul problème serait de vous garder docile grâce à la main de fer des banques. Et le poing de fer des machines robots protecteurs des gouverneurs du monde. Vous ne seriez alors que des pauvres esclaves obligés de suivre leurs ordres à la lettre pour garder votre emploi, ceci afin de subvenir aux besoins des cœurs les plus proches que vous connaissez (vos enfants et familles). Comment pourrions-nous tous ensemble déjouer un tel plan ? La réponse est simple : avoir confiance en son prochain et entreprendre une révolution silencieuse. Pour cela, il faut des hommes de confiance et de cœur et, surtout, moins de déresponsabilisation collective. Des hommes prêts à tout pour aider à la construction d’un monde libre et heureux, moins assujetti à la domination d’un groupe d’hommes avides de pouvoir et de secrets. Je sais que je suis un rêveur, mais je sais que la liberté de choix est l’action qui a le plus de valeur. Peut-être que le temps est venu pour chaque humain de se combattre lui-même et de donner le meilleur de lui-même contre l’injustice d’un système d’iniquité ancestrale. Le bras de fer entre le bien et le mal a déjà commencé. Soyez légion, mes amis.
J’ai eu de nouveau une crise, cette fois-ci je sais pourquoi, j’ai bien un côté à part, car je suis comme le symbole du Yin et du Yang. Une partie influencée par le Diable (je fume et finance l’industrie du tabac), une partie influencée par Dieu (j’essaye de voir le bien en toute chose). Nous ne vivons que dans un monde profane basé sur un système fonctionnant essentiellement à travers l’argent. Si seulement les politiques nous laissaient voter chaque loi à leur place. Ceci est possible si tout le monde avait un Smartphone spécifique avec empreinte digitale et une application grâce à laquelle nous pourrions influencer le devenir de notre planète ou tout simplement de notre pays, pourtant « who cares ? » La déresponsabilisation collective nous « tuera » tous et nous réduira à l’esclavage.
L’astrologie est aussi une excellente « science », qui commence à manquer en Orient.
J’aime une citation du roman de Marc Levy « Un sentiment plus fort que la peur », page 21 : « - Autrement dit, vous êtes une fille à papa qui ne sait pas comment tuer le temps. Nous n’avons pas grand-chose en commun.
- Au siècle dernier, c’étaient les bourgeois qui avaient des préjugés à la con sur les ouvriers, maintenant c’est le contraire, avait-elle répondu du tac au tac ».
Dans la dernière bataille, j’ai su développer mes techniques et mettre en place le « win-win », j’ai su apprendre la politique. J’ai été un peu égoïste par contre. Je dois apprendre à travailler chaque jour cette image :
Petite pensée pour les fables de La Fontaine, dans lesquelles je dois aussi puiser mon énergie comme dans une source. Pour l’instant, j’ai beaucoup de mal, j’essaye cependant de rester équilibré. Je pense à Œdipe, celui qui a dû tuer son père pour épouser sa mère. Quelle folie, cette histoire. Il a su répondre à l’énigme du Sphinx. Il faut toujours que je passe mon temps à chercher des indices que Dieu aurait pu laisser quelque part sur cette planète. Cette phrase est issue de mon orgueil.
Bouddha a dit :
« Le plus grand combat est de vaincre sa propre personne : de celui qui dans la bataille a vaincu mille milliers d’hommes et de celui qui s’est vaincu lui-même, c’est ce dernier qui est le plus grand vainqueur. »
Orgueil de nouveau, je ne peux pas avancer sans cette foi que le monde va s’en sortir dans le futur, je suis peut-être un peu pessimiste.
La neige d’hier annonce-t-elle le soleil de demain ? « Ôte-toi de mon soleil », comme disait Diogène de Sinope à Alexandre le Grand.
Une citation de Confucius :
« Pour bâtir haut, il faut creuser profond. » Donc je passe mon temps à creuser.
Je pense que la bourse va connaître une crise de plus grande ampleur que celle de 2008, si on ne change pas rapidement la manière de fonctionner. Juste envie de dire bonne chance à chacun.
Les enfants de la Terre-Mère Gaïa sont en train de la détruire. La colère de la « mer » sera d’une sacrée ampleur, comme elle le fut pour Fukushima. Le destin de cette planète va, il me semble, être tragique si nous ne changeons pas rapidement.
Bientôt, nous ne pourrons plus rire de tout, car les sujets de rigolade ne seront plus aussi facilement à la portée de tous. « On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. » Écrire est pour l’instant ma seule façon d’agir contre ce phénomène, l’impact de l’écriture doit être accompagné d’images.
« Tout n’est que symbolique. »
Les numéros et symboles liés :
Le 0 = Le serpent qui se mord la queue (le Yin et le Yang).
Le 1 = L’unité, le tout.
Le 2 = L’Union.
Le 3 = 2 + 1 = La trinité.
Le 4 = Le carré, le cadre, la racine du carré et l’union.
Le 5 = La sagesse Socrate, qui employait la maïeutique philosophique.
Le 6 = La dualité entre le haut et le bas.
Le 7 = Chiffre parfait, création du monde en 7 jours. Genèse : 6 jours de création, le 7e jour, repos.
Le 8 = La boucle de l’infini.
Le 9 = La dimension collective.
La boîte de Pandore du site internet « Deusdata » de Morpheus contient un mot, elle s’ouvre grâce à l’association de chiffres, expliqués par des images symboliques.
Petite image sympathique :
Si l’homme a inventé la roue, dans les temps modernes, il utilise sans cesse le bâton pour l’empêcher d’avancer. De mon côté, j’espère casser l’intérieur de ma roue mentale pour donner plus de bâtons à mes propres adversaires. Les laisser essayer encore d’empêcher le cercle de rouler et s’ils y arrivent en faisant tourner le cerceau sur lui-même par exemple, alors j’emprunterai le cœur de la roue et je m’échapperai par mon concept de la « sphère du bonheur ».
L’information grise, l’information noire, la gestion des humains. Nous vivons une époque où la guerre fait rage pour essayer de récupérer les informations des internautes afin de pouvoir les utiliser à des fins pécuniaires. Même le piratage des entités étatiques est un passe-temps pour ces commandos modernes. La question éthique qui se pose est : « où se situe la limite entre vie privée et vie professionnelle ? » Où est la délimitation dans les réseaux sociaux et entre l’accès à travers internet et la guerre de l’information ?
Réflexion sur la vie :
Tout est droit, tout est information, tout est relatif (Einstein), tout est symbolique, pourquoi ne savons-nous pas traduire correctement des hiéroglyphes en Égypte alors que nous passons notre temps à scruter les étoiles à la recherche d’extraterrestres ? Nous devrions faire une recherche intérieure pour mieux nous comprendre. Freud a dit : « tout est sexe », je ne suis pas totalement d’accord, Jésus aurait dit : « tout est amour. »
J’écrirai jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au jour où à force, j’atteindrai la lumière. La réflexion sur la vie s’arrête à la compréhension du bien et du mal et à leurs délimitations dans notre esprit. La clé est que l’on ne voit bien qu’avec le cœur et de bien travailler son libre arbitre. Le rêve des autres que l’on essaye de m’imposer ne cesse de me consumer à petit feu.
Théorie sur l’âme : « Une étoile qui brille dans l’espace, c’est une âme pure volée par le Diable qui brûle en enfer de manière intentionnelle ». Le monde devrait interdire la cigarette, les lobbyings pour la cigarette sont trop puissants.
Les lectures intéressantes 2015 : Brainfood
Le « journal » 20 minutes du mardi 9 juin 2015 :
Les Cyborgs sont pour bientôt
La technologie et la génétique transformeront les humains en créatures divines. Telle est la théorie de Yuval Harari, un chercheur israélien dont les propos sont rapportés par le Télégraphe : « Il est probable que dans les deux cents prochaines années environ, l’homo sapiens passera à un niveau supérieur de l’ordre de l’être divin, que ce soit à travers des manipulations biologiques, le génie génétique ou la création de cyborgs en partie organiques et en partie non organiques. [...] Ce sera la plus grande évolution biologique depuis l’apparition de la vie. Nous serons aussi différents des humains d’aujourd’hui que les chimpanzés le sont de nous. » Le « Guardian » a essayé d’imaginer à quoi pourraient ressembler ces cyborgs : « Vous pourriez avoir des nano robots intelligents injectés dans votre sang pour rajeunir vos cellules et réparer n’importe quel dommage. Vous pourriez implanter un ordinateur dans votre corps, ce qui vous donnerait des pouvoirs surhumains. Ou simplement faire évoluer votre esprit en ordinateur, ce qui pourrait vous permettre d’exister n’importe où et d’expérimenter n’importe quoi. » Le chercheur a alerté sur un effet pervers de cette évolution : le creusement des inégalités entre les pauvres et les riches. « Dans le futur, les riches pourraient vivre éternellement tandis que les pauvres mourront. » Yuval Noah Harari est l’auteur de « Sapiens : A brief History of Humankind », un ouvrage sorti en septembre 2014, où il part des origines de l’humanité pour arriver aux dernières révolutions, depuis l’industrielle jusqu’à la biotechnologie.
Il faut réagir vite, le monde de demain sera sinon gouverné par un petit nombre et si ces personnes sont mal intentionnées, alors l’esclavagisme sera de retour et la souffrance fera rage. Cela me fait souvent mal rien que d’y penser. Dieu, as-tu les épaules assez larges pour supporter autant de souffrance humaine ? Ma souffrance à moi est de ne pas réussir à occuper mon cerveau avec le verre à moitié plein. Je suis un monstre de pensées et un sacré danger pour l’humanité. Je m’en veux d’avoir échoué et de ne pas avoir su regarder la vie avec suffisamment de cœur. Je m’en veux de ne pas avoir assez pensé à Antoine de St- Exupéry.
« L’homme est un loup pour l’homme » : « Homo homini lupus est », Titus Maccius Plautus
Notre société actuelle manque de plus en plus de cœur, nous devons nous battre contre les autres êtres humains au lieu de nous battre contre nous-mêmes et nos propres envies. Ainsi, au lieu de cohabiter. L’ancien plan des maîtres du monde était une manipulation inconsciente par l’image, comme dans le film Orange mécanique par un conditionnement visuel. Je promène ma lutte contre la mélancolie. Je manque d’ouverture pour l’art. Notre monde moderne est sur écoute, nous sommes espionnés sans cesse. Plus de vie privée, nous affichons nous-mêmes où nous sommes et ce que nous faisons.
Comme le rappelle le blog spécialisé « Chroniques de l’espace-temps », imaginer qu’il existe des mondes parallèles n’est pas une théorie nouvelle. Dès 1957, « Hugh Everett expliquait que l’univers comportait tous les états définis par la mécanique quantique, et que c’était l’observateur qui n’en percevait qu’une possibilité. Pour simplifier, le fait d’interagir avec la réalité lui faisait “choisir” une voie, sans que les autres ne cessent d’exister simultanément. » Ou encore, notre univers n’est qu’une infime possibilité parmi d’autres, infinies. Il est donc peut-être possible de voir des mondes parallèles.
Projet « TrustAgency » est un modèle économique lié à la confiance entre chaque personne travaillant pour la même cause, celle de transformer la planète en un monde où la guerre physique n’aura plus lieu. Les Smartphones seront la porte pour une information poussée qui nous conseillera quoi faire à quel moment. Les personnes que nous croiserons seront des opportunités pour un emploi ou pour une location d’appartement, par exemple.
Hermès, dans la mythologie romaine, était Mercure, il faut garder l’espoir d’un monde meilleur. Je viens de Lyon, anciennement la capitale de la soie, tisser est notre spécialité. Donc nous sommes nés pour être sur le web.
La vie ne sera bientôt qu’une vaste pièce de théâtre, où les acteurs, je l’espère, connaîtront bien leurs scripts. Mon rêve, enfant, était de modéliser le monde. Je suis sûr, à l’heure où j’écris, que ce rêve est déjà réalisé par un groupe extrêmement puissant qui se sert de bases de données ultra-puissantes (des data centers) pour modéliser l’information sur un outil tel que « Google Earth ». Malheureusement, les hommes sont trop cupides et cet outil sert la cause des plus forts. Pour se révolter, il va falloir créer un contre-produit gratuit sur lequel chaque participant donnera les informations relatives, telles que leur recherche d’appartement ou d’emploi. Cet outil sera peut-être intitulé le « trustmod ». Les personnes essayeront de s’arranger entre elles et de ne pas s’arnaquer (un système de commentaires et de « ban » pourra améliorer la fiabilité et la confiance entre les utilisateurs).
Sinon, la réalité de l’état du monde ressemblera plus à la demeure du chaos de St-Romain près de Lyon.
Si on regarde : j’ai un ego démesuré, j’aimerais que ce livre se vende pour avoir au moins réussi à me prouver que je suis capable de faire quelque chose de bien dans ce bas monde.
À y réfléchir sans cesse, je ne vois qu’une possibilité : redonner de l’espoir à tous les êtres vivants qui liront ces lignes à travers un suicide social. Un ami m’a dit un jour : « j’ai entendu dire que quelqu’un avait essayé toutes les drogues pour voir tous les effets. Lorsqu’il n’eut plus une seule drogue à essayer, il se donna la mort. » Le monde dans lequel nous vivons en Occident est en pleine gestation. Lorsque le volcan explosera, les retombées seront énormes. Une question par rapport à l’actualité en Union européenne : trouvez-vous normal que des personnes en Grèce qui ont leur propre argent dans une dénommée banque, dont le but était à la base de protéger l’argent de ces personnes et de leur y donner accès à n’importe quel moment, n’ont pu retirer que 60 euros par jour de cet argent en 2015 ? Il y a de quoi rire jaune. C’est comme en Chine : si tu n’as pas de bol, tu n’as pas de riz (blague qui pourrait être très mal vue du côté chinois, ce n’est pas le but recherché).
Sa théorie sur l’équilibre devient, à la fin de sa vie, très populaire et très appréciée dans le milieu des économistes, alors que John Nash n’est à l’origine qu’un mathématicien. Après une vie pleine de courage et de détermination, il reçut le prix Nobel d’économie en 1994. Lors de son discours de cérémonie, il déclara ignorer qui gère la raison et à quoi elle sert. Pour autant, il dit avoir trouvé la réponse à la plus mystérieuse équation de l’amour, « il n’y a que dans cette dernière que l’on peut trouver raison et logique ».
Le bras de fer entre Dieu et le Diable
L’existence est l’essence même de la résistance contre la mort. Pour être heureux, je pense qu’il faut s’émerveiller tous les jours. Notre code génétique est peut-être la clé d’un secret plus grand enfoui en nous. Un secret ancestral englouti au fil des années. Ce code n’attend que d’être déchiffré pour mieux nous apprendre comment nous fonctionnons. Sinon, comment peut-on expliquer le transfert de similitudes morphologiques à travers les gènes ? Il faut donc penser que d’autres facteurs sont aussi transmis. Comme ma maladie, héritage génétique de la famille, et autres systèmes de fonctionnement inconscients, par exemple. Le temps ronge lentement notre patience et son frein.
Toutes nos certitudes ne sont qu’illusions massives servies par notre esprit à notre cerveau pour nous apaiser. Je travaille sans cesse à modéliser le monde pour en avoir une meilleure compréhension. Je me pose souvent la question du danger que peuvent représenter des outils capables de présenter à l’instant presque « T » toutes les actions des humains. Nous ne sommes que des étoiles filantes.
Si Dieu existe, alors le Diable aussi et le Diable ne peut être que son fils ou la création de Dieu. Ils forment ensemble l’équilibre à travers la sainte mère ou terre. Terre, ciel et enfer, qui est aussi sur terre. Pourquoi Dieu a-t-il créé l’homme ? Pour qu’il soit libre arbitre entre le Diable et Dieu. En effet, il paraît inconcevable un monde avec juste du bien ou juste du mal. Il faut un équilibre. Sauf que le Diable n’est pas d’accord, il veut tout le pouvoir par avidité. Nous naissons vierges de tout péché. Seulement, lorsque nous passons à l’âge adulte (lorsque nous prenons conscience du bien et du mal), à ce moment-là, nous faisons pencher la balance pour Dieu ou pour le Diable. Avant, nous sommes à l’âge de l’innocence. Le seul point à éclaircir est la limite entre le bien et le mal, qui reste à notre seul discernement ou appréciation. Qu’est-ce qui est moral et qu’est-ce qui ne l’est pas ?
Si Dieu a créé l’homme à son image, alors Dieu n’est pas parfait. De toute manière, la perfection est relative. Donc dans tous les cas, Dieu n’a pas le monopole du pouvoir. Il le partage, par bonté ou générosité. Nous sommes ici dans un cercle vertueux de réflexion ou bien c’est le serpent qui se mord la queue. Dieu aime sans limites et pardonne sans limites. Il nous laisse le choix. Alors qu’est-ce que le Diable cherche à gagner, si ce n’est de se nourrir de la souffrance des hommes et de leur peur de la mort ? Le mot d’ordre ici, c’est la propre confiance en sa foi.
Je trouve que mes faiblesses font de moi un monstre. Depuis que je ne suis plus à l’âge de l’innocence, je mens à beaucoup de monde et je me mens à moi-même. Je crois que je n’ai pas peur de la mort, par contre, j’ai peur de la souffrance. Mais comme je me dis que la souffrance, c’est lorsque l’on rend l’âme, ce qui fait partie du processus de la mort, j’ai sans doute peur de la mort. Pour me rendre plus fort, je pense au nombre de personnes qui sont dans la même situation délicate. Tous les êtres humains vont passer par là. De plus, qu’est-ce qui peut bien nous arriver de pire ? Brûler en enfer ? Peut-être se réincarne-t-on dans une vie dite misérable ? On naît sans doute dans un pays en guerre à feu et à sang.
Ma dernière réflexion sur la possibilité d’un monde régi entièrement par des robots et sans humains n’est pas possible. Car ni Dieu ni le Diable ne voudraient d’une situation où ils ne peuvent pas influencer le cœur des hommes. Le futur prend bien des chemins. Nous savons tous quelque part d’où nous venons. Les banques sont des outils de domination.
Mon grand-père avait aussi des périodes maniaques : il faisait le tri des poubelles des voisins (il pensait déjà au futur de la planète). Il avait des délires de grandeur : il pensait pouvoir joindre le président des États-Unis par téléphone.
Les enfants ont le droit de garder leur imagination, les adultes doivent combattre un système lié au capitalisme et perdre toute créativité. Avec les technologies du 21e siècle, nous pourrons bientôt retracer le vécu de chacun. L’histoire de chacun se retrouvera dans « Facebook » ou autre plateforme, on se localisera partout grâce aux « Smartphones » et on verra le chemin parcouru. Il me semble essentiel de ne pas perdre de vue que nous ne sommes que des infimes fourmis dans un torrent d’informations. Les effets de masse existent bel et bien. Il reste un projet pas encore abouti où les humains pourraient rééquilibrer la répartition des ressources de la planète. Il est d’abord essentiel de calculer les limites de surpopulation de la planète et de sa capacité à se régénérer naturellement afin que l’humanité survive. Pour ce faire, il faut que la plus grande partie de la population mondiale rachète les bonnes actions en bourse. Et qu’un effet domino s’installe progressivement. Le bras de fer entre riches et pauvres sera alors plus équitable. Dans un premier temps, il faut que les jeunes s’instruisent gratuitement grâce à Internet. Pour être mieux armés face à ce monde féroce. J’ai fait une fois de plus un rêve où je voyais des cartes de poker sur une table à côté du chevet de mon lit. Il s’agissait du trois de trèfle, de la dame de trèfle et, je crois, de l’as de carreau. Je ne connais pas encore la signification, s’il y en a une bien entendu. J’ai juste envie de dire que Dieu m’observe encore de loin et essaye de me guider sur le bon livre à prendre dans cette salle d’attente pour patienter devant la porte de la mort.
Ces derniers temps, je me suis passionné pour la bourse et j’ai décidé d’investir. Avec mes connaissances en finances et mon instinct, je devrais pouvoir réussir à faire quelque chose de bien. Je me suis de nouveau intéressé aux noms de domaine sur Internet. À mon avis, ce secteur a aussi de l’avenir, autant que le secteur des livraisons lié à internet, Amazon. En France, la société la « Fnac » va aussi bien se porter, les gens ne cessent de s’orienter vers la culture. Nous sommes en février 2016 et je pense que le crash du pétrole n’est qu’une étape. L’Arabie Saoudite est l’arbitre, mais elle aura tôt ou tard envie de refaire un peu plus de gain et fera de nouveau augmenter le cours.
On dirait que Dieu savait qu’avec ses pouvoirs, il pouvait être considéré comme un monstre, alors il semble qu’il décida de créer l’homme à son image. Il se sépara ensuite de tout le mal qui le rongeait et créa le Diable. Le but étant de savoir si sa progéniture donnerait une bonne pousse. Le challenge pour l’humanité étant le suivant : réussir à faire mieux que son créateur. On peut se poser la même question sur le type d’intelligence artificielle que nous allons créer. D’après ma réflexion, si nous ne sommes pas capables de lui donner un cœur et le sens de la remise en question, elle risque de nous détruire. Et d’après ma réflexion précédemment, ni Dieu ni le Diable ne veulent de ce scénario. Il faudra alors sans doute penser à faire fusionner nos cerveaux avec la machine pour maîtriser, dompter l’intelligence artificielle par la force du cœur. Ne pas oublier d’y aller progressivement, car notre cœur ou notre cerveau risquent de « péter les plombs » si la puissance est trop importante. L’inconvénient étant que ce scénario défavorise de nouveau les moins riches et fait le jeu du Diable aussi. J’imagine que le monde me tient vraiment à cœur. Je pense que la répartition des richesses et du savoir apportera une meilleure égalité. Nous avons besoin d’une société plus structurée, Ricardo parlait des avantages comparatifs. Je pense que si le boulanger et le vendeur de fleurs ne se nuisent pas, ils peuvent se retrouver autour d’un verre le soir. Bien entendu, chacun boit ce qu’il lui plaît. Nous devons nous servir de nos futures capacités, grâce à la biotechnologie, pour compléter nos lacunes et nos imperfections. Avoir l’alcool mauvais est sans doute, par exemple, lié à un malheur profond qui peut résulter d’un choc dans l’enfance. Nous devons apprendre à mieux nous connaître. Je ne suis qu’un penseur parmi tant d’autres, je ne sais pas ce que le futur nous réserve. Par contre, j’imagine les possibilités et la logique qui en découlent. J’essaye, il me semble vainement, de comprendre la vie.
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