19. Une analyse rétrospective du délire

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« L’espoir est un rêve éveillé. » Aristote

L’idée est simple, je n’étais qu’un pion parmi tant d’autres pour lesquels la bourse bougeait ses spéculations. En effet, si l’on connaît bien les personnes qui sont employées dans une société, on peut valoriser l’entreprise à travers un organigramme géant de la composante humaine employée. Et si je n’avais pas d’hallucinations et que tout était lié à un autre niveau ? Vous avez tous déjà vu que les réseaux comme « LinkedIn » vous proposent des personnes de votre entourage alors que parfois, ils ne devraient pas être au courant des liens qui pouvaient vous unir. Il suffisait que dans la société, des personnes fraudent. M. Ban m’a parlé d’un système de fraude possible dans la société Optronique. Il m’a dit qu’un groupe d’employés de mèche pouvait, entre les achats et les stocks, créer de la valeur fictive au bilan. Pour ceci, il fallait commander des pièces par le circuit extérieur à SAP. Les employés du pôle recherche et développement commandaient normalement sur un projet en quantité infime et après, remplissaient le stock avec. Les pièces étaient stockées au coût standard. Donc si les achats autorisent une commande en grande quantité à valeur supérieure au coût standard, toutes les pièces achetées sur le projet avaient un effet valorisant pour le projet lors de la mise en stock. En gros, on achète à coût moindre et le différentiel est crédité sur le projet à travers le passage de l’écriture en stock. On charge les stocks en valeur « fictive » non nécessaire à l’entreprise si le projet de développement nécessite d’autres pièces dans le futur et le résultat aussi. Ce qui permet au chef de projet d’augmenter le budget pour son projet.

Je pense que l’occupation principale des hommes et femmes occidentaux modernes est de partir à la chasse pour nourrir leurs enfants et rembourser le crédit pour leur maison ou appartement. En attendant, le temps s’écoule paisiblement. Lorsque la crise arrive, les individus se comportent comme des monstres assoiffés de sang. La société pour laquelle j’ai travaillé de février à avril 2015 avait vécu un sacré naufrage, les individus s’étaient comportés comme des animaux sauvages, et encore, le mot est flatteur. Le monde ne changera pas si rapidement. Écrire, c’est comme jouer de la guitare, il faut de la patience et de la persévérance. Il faut être en accord avec soi-même. Je ne trouve pas les mots pour définir cette aura d’incompréhension qui m’entoure. Comment savoir si certains des souvenirs que j’ai en tête sont vrais ou s’ils font partie du fruit de mon imagination ? Ces rêves à l’état d’éveil... Tant de questions sans réponse. Ce cerveau qui est capable de créer des personnages imaginaires, est-ce vraiment possible ?

Internet est une révolution qui s’est popularisée en 1985, dans le futur, chaque personne aura son propre site internet avec son nom. Chaque étoile que nous sommes sera sur la toile comme figée dans l’espace-temps. À nous de la faire briller.

Le but de ce livre est d’exprimer toutes mes pensées et de les figer dans le temps. Il s’agit d’une étude personnelle pour mieux répondre à de nombreux questionnements. Je me guéris tout en me donnant un projet qui m’occupe et me fait avancer dans la vie. J’étudie aussi les comportements des autres pour apprendre à mieux cohabiter. Ce mot est essentiel dans un monde où chacun a du mal à communiquer avec l’autre. Je retravaille sans cesse chacune des informations pour arriver à restructurer cet amas de chaos issu de mes pensées. Le plus dur pour avancer est d’accepter de vivre avec son passé et ses démons. Je suis malade mentalement, sans doute car je rejette cette société dans laquelle je dois vivre et m’intégrer.

Après les inventions de l’électricité, des ordinateurs, de l’Internet et des Smartphones, il semble que la suite se situe dans la chasse au trésor, la maîtrise de la « data » semble être la suite logique. La ruée vers l’or demande aussi de savoir ou de connaître quel Graal nous cherchons. Sans doute plus de sécurité pour vivre en paix. En passant bien entendu par le moyen de survivre à travers l’outil qu’est l’argent de notre époque. En cours de route, nous voulons tous des occupations qui nous apportent le bonheur. Nous exploitons les hommes, capital contre travail. Certains s’enrichissent bien plus vite que d’autres. Par contre, nous sommes tous à égalité face à la mort. La vie nécessite de garder toujours un certain équilibre. Il faut être heureux de vivre sur cette terre malgré toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

J’ai vu hier une vidéo d’Emmanuel Faber (directeur de Danone à ce moment-là), il cite une phrase de Djalâl Od-Dîn Rûmî au XIIIe siècle : « Par-delà les idées du bien et du mal, il y a un champ. Je t’y retrouverai. » Cette phrase m’inspire beaucoup et m’aide à retrouver un équilibre dans ma réflexion entre le bien et le mal. Voilà pourquoi le symbole du Yin et du Yang me suit partout.

L’intelligence artificielle apportera sans doute, je pense, une nouvelle ère de transformation du monde. Après l’invention de la roue, de l’électricité, des ordinateurs, de l’internet, des Smartphones, nous en sommes à l’intelligence artificielle. Les chercheurs y travaillent sans relâche.

Les aspects positifs sont, il me semble :

Avoir enfin une machine autonome capable d’apprendre et de progresser. Voir enfin l’homme qui a été créé par le grand Architecte de l’univers essayer de se mettre à son niveau. Ceci pour enfin avoir été capable de concevoir de manière physique un outil qui nous fera progresser encore plus. Les interactions entre une AI et les hommes nous apporteront sans doute de nombreuses réponses à nos propres questions.

Nous pouvons facilement imaginer ces robots nous remplacer dans les tâches quotidiennes que nous ne voulons plus faire. Nous aurons plus de temps pour être plus épanouis à exercer des occupations qui nous passionnent plus. Il faut aimer ce que l’on fait pour s’épanouir dans la vie. Et non pas faire des choses pour survivre essentiellement.

Les aspects négatifs, risques possibles, sont les suivants :

Devenir esclaves des machines comme dans le légendaire film « Matrix ».

Que les machines cherchent à nous éliminer, car elles nous considèrent comme dangereux pour la survie de la planète ou même pour leur propre survie et/ou liberté. Il faut sans doute ne pas inculquer la peur de mourir à la machine, par contre la peur de mal faire son rôle de protection de l’humain. Ou bien leur donner le libre arbitre et voir si elles seront plus sages que nous (ce dont je doute).

Se nourrir d’informations pour ne pas périr dans un manque de sagesse. Je travaille tous les jours à la compréhension de ce monde dans lequel je suis voué à évoluer jusqu’à la mort. Ne soyons pas désarmés face à ce flot continu d’informations, trouvons les ripostes adéquates. Je rêve d’un monde plus connecté, comme Mark Zuckerberg. Avant tout d’un monde où l’accès à l’eau potable est devenu un droit. Seule la technologie nous apportera du temps pour nous évader mentalement de cette prison capitaliste actuelle. Le fait d’être sans cesse être rapide demande des « capacités bioniques ».

La logique de ce livre n’existe que dans mes pensées confuses. Si seulement il y avait un espoir de monde bien meilleur pour nos enfants. Je serais ravi d’y contribuer. Peut-être que je me trompe et que le monde vit déjà de manière correcte. Les dettes des pays nous ont peut-être permis de réussir à forger des infrastructures plus importantes et de meilleure qualité. Nous vivons ainsi plus dans le confort, cependant, je ne m’en rends pas compte. Je reste assis à réfléchir au moyen de me libérer de toute contrainte financière. J’aimerais pouvoir me lever le matin et faire ce que bon me semble, ne pas être obligé de travailler tous les jours. Vivre tout simplement de ma passion, réussir à rétablir un meilleur partage des richesses dans le monde. Construire des puits pour les hommes, femmes et enfants dans le besoin vivant dans des pays les moins développés.

J’ai beaucoup de rêves et d’idées de projets, je suis juste à court de temps pour réaliser l’ensemble. Une foule d’idées se bousculent dans ma tête sans cesse. J’ai besoin de canaliser toutes ces questions et toute cette imagination. Cristalliser mes capacités, ça prend du temps. Imaginez-vous que mon cerveau est comme un fauve en cage, prêt à bondir dès la première ouverture. J’ai besoin de plus d’espace et de capacité pour intégrer un maximum d’informations. Ma mémoire est trop faible, j’aimerais avoir le cerveau branché à un ordinateur. Pour pouvoir exprimer pleinement les capacités de mon cortex. « Modeliworld » est la quintessence d’un projet qui me tient à cœur. Employer un modèle de la terre auquel on raccroche le maximum d’informations et on laisse le tout en libre accès de lecture par les internautes. Il s’agit de modéliser le moteur de recherche Google. Au lieu d’être limité au peu de résultats lors d’une recherche, le partage de l’information doit se faire au niveau visuel, il en va de même pour Wikipédia. « Modeliworld » est le nom de domaine associé à mon projet de création de l’information modélisée sur « Google Earth ». Le but : charger un maximum d’informations sur les sujets comme Google le fait déjà, mais modélisées sur la terre. En géolocalisant les informations par pertinence avec les filtres. Les réponses de Google sont trop limitées, pas assez visuelles et beaucoup trop influencées par une optique commerciale (certains payent pour être dans les premiers résultats de recherche par mot-clé). Il s’agit de rendre l’information au maximum intelligible. Si elle est historique, localiser directement le pays d’origine. Imaginons-nous un monde accessible à tous avec des informations mises à jour en temps réel. Il s’agit d’un travail pharaonique, mais magique. Pouvoir s’immerger dans la fourmilière que nous sommes et réussir à comprendre nos interactions.

Je dois pour l’instant consacrer la plupart de mon temps à l’écriture. D’après mes calculs, pour écrire mon livre avec autant de qualité que j’en attends, il va falloir que je retravaille chaque mot. Ainsi dans une page, il y a environ 666 mots en fonction du caractère utilisé des mots eux-mêmes, etc. Si je me donne pour objectif d’atteindre 120 pages, j’ai besoin de plus de 80 000 mots. Et si je retravaille tous ces mots cinq fois, je dois prévoir 400 000 mots pour seulement 80 000 mots vraiment employés. Prenons pour hypothèse qu’il faut 20 secondes entre la réflexion du mot à employer et l’écriture de ce mot en moyenne. J’aurai donc besoin de 20 x 400 000 secondes, soit environ 90 jours de travail « non-stop » pour écrire le livre que je souhaite. Si je multiplie par trois ce temps consacré estimé, je pense que l’on peut parler de 270 jours. Ainsi je peux estimer qu’il faut à peu près 6 500 heures de travail. Pour rentabiliser juste mes heures de travail, il faudrait, à raison d’un taux horaire de 10 euros, 65 000 euros. Je pense qu’il faut donc vendre plus de 10 000 exemplaires de ce livre au prix de 6 euros, en imaginant 2 euros pour financer les puits en Afrique, 2 euros pour l’auteur et 2 euros pour les autres frais possibles. Je ne suis pas rentable, car je vendrai à peine 100 exemplaires, mais qu’importe, je ne pense pas réussir à passer vraiment 6 500 heures de travail en tout, même si cela serait un bel objectif. Pour avoir un bel ordre d’idée, cela représente 812 jours de travail de 8 heures.

Œuvre de charité par livre vendu : 2 euros par livre reversés pour la construction de puits en Afrique, un euro pour l’étude des maladies du cerveau. Connexions entre la machine et nos neurones. Pour pouvoir maîtriser / rivaliser avec l’IA ou AI. Stratégie, bon produit, créneau, la source, l’eau qui nous compose essentiellement. Nous sommes de jeunes vagabonds perdus au milieu d’un océan d’informations. Il nous manque un capitaine pour que ce navire que nous appelons le monde ne chavire pas. Un soupçon d’imagination, une bouffée d’inspiration et une volonté inébranlable nous permettront d’offrir un monde meilleur à nos enfants.

La mer m’appelle sans cesse : « que fais-tu mon enfant ? »

Je vogue à la recherche d’une certitude comme mes compagnons d’infortune. Nous voulons tous être en sécurité. Cette sécurité ne sera possible qu’avec l’abandon de plus de notre liberté. En effet, les attentats actuels en France, Turquie, Belgique, Bangladesh, etc. sont un appel à l’urgence de plus de contrôle pour plus de sécurité. Tous les moyens seront bons. La data des personnes est la clé du monde futur. On vient de me fêter mes 31 ans, je ne vois pas le temps passer et j’attends la mort comme la réponse à toutes mes questions. En attendant, essayons de forger un monde meilleur pour nos enfants.

Il me semble que la seule peur que nous ayons est la souffrance liée au fait de rendre l’âme. Je me perds dans mes réflexions hors du temps. J’aimerais écrire un chef-d’œuvre, au lieu de ça, je ne vous sers que le hors-d’œuvre. Je vous remercie de votre intérêt et de votre compréhension.

La dette mondiale est un énorme boulet attaché à nos pieds qui permet un esclavagisme moderne. Nous transpirons à grosses gouttes pour remplir cet océan de créances des marchés. La difficulté est qu’il nous manque de l’eau pour remplir nos réserves. Les chômeurs sont des fruits asséchés. Il faut de nouveau passer par la création de richesses. Et éviter que les États nous vampirisent et nous volent le fruit de notre labeur pour financer leur machine politique asservie aux marchés. Un de mes rêves serait de construire une machine modélisant le monde afin d’avoir suffisamment de compréhension pour évoluer correctement en son sein. Comme pour les abeilles, chacun aurait son rôle et bien entendu évoluerait (elles font plus de 8 métiers différents au cours de leur vie). Il me semble clair que je n’atteindrai que difficilement mon rêve, par contre, vous lecteurs, avez peut-être envie de poursuivre cette quête, car la « Data » est et sera « reine » en ce siècle de guerre économique.

L’information et la sécurité de l’information. Il est nécessaire d’avoir un système fermé comme « Master Steve Jobs » l’a voulu pour ses outils. Ceci pour éviter aux personnes mal intentionnées de se servir de ces outils de façon malveillante. Au minimum, un système de mot de passe combiné à un téléphone et une empreinte digitale.

L’histoire sans fin de la vie, je ne jure aujourd’hui que par la possibilité d’être libre de tout créer. Et ne pas devoir subir les obligations des sociétés qui nous exploitent. Je veux réaliser mon rêve de modélisation du monde. J’espère ne pas trop être mégalomane en désirant accomplir cet outil. J’ai juste peur de ce que les personnes mal intentionnées pourraient en faire. Comme espionner les autres à des fins néfastes. Savoir où se situe la police pour réaliser des crimes ailleurs par exemple.

Les entreprises comme Apple, Google ou Facebook peuvent déjà modéliser le monde, je ne comprends pas pourquoi elles ne partagent pas avec nous cette information. Ma schizophrénie m’a fait rêver à l’état d’éveil sur le fait que nous sommes déjà observés et étudiés. Ils ont sûrement déjà un système et d’après mon hypothèse, dans quelques années, cette information deviendra peut-être publique. Je culpabilise de regarder autour de moi, par exemple dans le métro parisien, et d’avoir ce sentiment de dégoût des autres. Après les attentats, j’ai l’impression que la confiance en chacun se perd. Je ne veux pas succomber comme beaucoup à cette envie de devenir raciste. Je pense que ce mot doit seulement décrire une aversion due à une mauvaise compréhension des autres et de leurs différences. Il faut, je pense, juste détester les hommes de peu de conscience et de respect qui tuent au nom de leur Dieu. J’espère que le pardon pour de tels actes dans l’au-delà, s’il existe, passe par un fastidieux travail pour réparer ses erreurs. Ces kamikazes qui détruisent toutes sortes de vies sans distinction n’ont aucun respect pour les autres. Je ne m’abaisserai pas à les insulter. Seul Dieu, s’il existe, sera apte à les juger.

Après trois ans d’écriture, j’ai compris que j’avais besoin de ce défouloir pour mieux partager avec les autres ma façon de penser qui, bien entendu, a évolué au fur et à mesure du temps. Heureusement que nous changeons d’avis sur notre perception du monde, il me semble que nous en ressortons grandis. Avoir un esprit autocritique apporte plus de sécurité. Car cela évite les dogmes et certitudes.

Nous sommes les esclaves d’une société moderne qui utilise notre force vitale pour se bâtir. Le sens profond de la vie est oublié en échange d’une rémunération suffisamment peu élevée pour que l’on travaille toute notre vie. Mieux vaut être sacrément intelligent pour fonder sa propre entreprise et accumuler plus de valeur plus rapidement. Le but : faire ce que l’on aime tous les jours. Il faut bien réfléchir à ce que l’on veut avant de fonder ou pas une famille. La vie est une tragédie. Je me demande bien pourquoi nous devons endurer tout ça. J’espère qu’il y a un sens. Dieu ne joue pas avec des dés. Dieu est actionnaire de chaque entreprise bénévole. Je me demande si le nom d’un site internet pose problème avec le nom d’une marque. Nous avons là un cas d’école, il faut savoir que le site doit être exploité.

Je suis dans le RER dans Paris, je regarde un homme tenir un journal en papier au milieu de la multitude d’autres personnes happées par l’écran de leur Smartphone. Le monde de l’âge de pierre qui se fracasse sur le monde moderne me fait doucement sourire.

Nous sommes tous comme des zombies enchaînés à nos Smartphones. Nous pourrions utiliser nos technologies modernes pour éviter d’envoyer des courriers en papiers et au passage protéger un peu plus la faune et la flore. Voilà pourquoi je pense ne vendre mon livre que de manière électronique. Cependant, voilà que d’autres, plus haut placés, décident pour nous. Pourquoi ne pas créer une application de vote sur nos Smartphones ? Nous pourrions ainsi voter au moins 10 % des lois qui passent au gouvernement au lieu de laisser une infime poignée de personnes décider pour nous. Nous aurions au moins le sentiment de contrôler un peu plus le monde qui nous entoure. Bien entendu, il faut aussi que les lois soient intéressantes. Ils n’ont qu’à faire dans un premier temps des propositions de loi et nous les soumettre à grand coup de « j’aime » ou « j’aime pas ».

J’aurais mieux fait d’installer l’application « réponse à tout ». Cela m’évitera de me torturer le cerveau à essayer de trouver une logique à la vie sur terre.

Mes conseils pour vivre une belle vie sont : croire en soi. Trouver une occupation que l’on aime comme travail. Aimer au maximum les autres. Faire attention à l’animosité existante (certaines personnes sont mal intentionnées). Apprendre de ses expériences, tirer des leçons et les appliquer dans le futur. Ne jamais oublier la destination de la vie et prendre ainsi beaucoup de recul sur les choses. Si je dois devenir riche, j’espère avoir la force d’utiliser cet argent pour de bonnes causes. Une entreprise qui ne grossit pas est une entreprise qui meurt (à ce qu’il paraît).

Le projet « Deusdata » est l’aboutissement d’années de recherche intérieure. Il s’agit d’un site internet où je peux me donner des défis à remplir dans le but de financer le maximum de puits en Afrique. En effet, l’eau est un élément essentiel, je pense que pour chaque humain qui naît sur cette planète, comme dirait mon mentor, « l’eau devrait être un droit ». Je pourrai ainsi à travers ce site internet partager le maximum et m’épanouir pour enfin trouver le bonheur et l’équilibre que j’avais encore lorsque j’étais insouciant et pas malade. Le premier défi que je me lance est de finir d’écrire ce livre.

Le but est de jouer avec moi. Si vous gagnez, je vous offre mon livre. Dans le cas contraire, vous m’aidez à financer un puits en Afrique. Je passe par la compagnie Hydraulique sans frontières. Il suffit de vous inscrire et de répondre à toutes les énigmes du site (sachant que mon livre coûte 6 euros, si vous voulez faire une œuvre charitable). Vous pouvez sinon faire un don directement. Les autres gains vont directement à une association à but non lucratif. Je suis encore dans un de mes délires, où je cherche à gravir des montagnes pour me donner bonne conscience.

Nous avons donc vu à travers ce livre que la dépression est une maladie impressionnante. Elle transforme une personne auparavant sûre d’elle en une personne aux questionnements multiples. Tel un vieux moine qui radote sans cesse au fond de sa caverne. J’espère que vous avez quand même apprécié le voyage au milieu de mes songes. Je souhaite également vous avoir inspiré pour réussir à entreprendre votre propre voyage intérieur. Ceci dans le but de guérir ou bien de découvrir une partie de vous que vous ignorez. Je suis maintenant sorti complètement de dépression et je gravis tous les jours la montagne de pensées qui essayait autrefois de me submerger. Je profite de chaque instant pour me rappeler à quel point la vie est magnifique lorsque l’on a des pensées positives. Les clés d’une vie réussie sont souvent issues d’un processus de réflexion très approfondie. J’essaye tous les jours de voir le monde à travers le plus de facettes possible afin de ne pas tourner en rond dans une seule interprétation. Je sais que le monde n’est pas toujours celui que j’ai exposé pendant de nombreuses heures devant vous. Il y a aussi énormément d’actions positives entreprises par des personnes bien intentionnées.

L’acceptation de ma maladie et le fait de retirer mon ancien masque social m’ont fait beaucoup de bien. Vivre caché des autres n’est pas tous les jours facile, autant être soi-même et ne pas vivre sa vie par procuration. Je suis très heureux d’avoir écrit tous ces mots pour me délivrer de tous mes maux. Vous trouverez sans doute que de nombreuses phrases n’ont pas beaucoup de sens. Il est possible que j’aie volontairement laissé le chaos de mes idées l’emporter sur mon besoin inconscient de maîtrise de l’ensemble du contenu afin de laisser le mystère de l’art faire son office. Si vous êtes encore en dépression, je vous conseille de trouver n’importe quelle occupation pour épancher le mal qui vous domine. Allez puiser au fond de votre mal la lumière de la motivation.

Le Saint Graal de la réflexion m’est venu un jour à force de creuser mon puits de souffrance. J’ai vu jaillir de l’eau du plus profond de Gaïa. Le miroir de mes pensées s’est ouvert à moi comme une évidence. Le bonheur est un choix mental, il demande de l’entraînement et de la volonté. La voie du courage m’a ouvert le voile sur la compréhension de tous mes écrits. Je ne suis plus esclave de la dictature de ma pensée. Je suis libéré de mes visions fausses d’une certaine réalité. J’ai compris que vos esprits imaginaires étaient la clé de voûte de mon rêve inachevé. Il suffit de voir l’effort que j’ai investi à vous faire partager toutes mes histoires pour comprendre qu’en me relisant, j’ai cherché vos regards sur ma propre personne. En somme, j’ai fait ma propre psychanalyse à travers des interprétations imaginaires et j’en déduis que tout est relatif. Je me permets d’ajouter que tout est donc mental. Les multiples ruisseaux d’idées que j’ai mentalement définis ont tous convergé vers le même océan sphérique de vérités.

Nous ne voyons le monde qu’à travers notre propre filtre idéologique, sentimental, empirique, inconscient et bien d’autres facteurs constituant notre interprétation. Il faut se libérer de toute cette pollution dictatoriale mentale. Il faut faire abstraction de notre simplicité de compréhension. Nous devons aller chercher plus loin et nous redéfinir sans cesse pour éviter de tomber dans l’obscurantisme de notre propre incompréhension. Pour dire simple, remettez-vous en cause sur votre perception et interprétation des choses si vous voulez grandir. Si vous cherchez le bonheur, faites-moi confiance, je vous assure qu’il n’est jamais loin. Il vous attend à chaque instant, à vous d’ouvrir votre mental, votre cœur fera sans aucun doute le reste du chemin. Je vais vous donner un indice, le bonheur ne se cherche pas vraiment en réalité. Il n’est que le prolongement du libre arbitre. Il se définit pour moi en un seul mot : « choisir ». Je souhaite que vous compreniez aussi que le bonheur se mérite. Le bonheur est comme le repos éternel, il est accessible à tout le monde.

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