CHAPITRE 17 : L'explication

14 minutes de lecture

SAMANTHA

Je rentre du travail un peu plus tard que d’habitude. J’ai eu une journée folle et pas mal de problèmes à régler dont un à la dernière minute. Je suis fatiguée, mais demain je pourrais me reposer, c’est le week-end. Je passe tout de suite voir Kitty et je rentre enfin me détendre.

J’ouvre la porte de la cuisine et la petite chatte vient immédiatement se frotter à mes jambes en miaulant. Je pose mes affaires sur l’îlot de la cuisine, je la prends dans mes bras et lui fait pleins de bisous. Elle ferme les yeux et ronronne sous mes caresses. J’oublie toute ma fatigue et ma mauvaise journée en sa compagnie.

Je repose mon amie à quatre pattes et me dirige vers l’endroit où sont entreposés ses croquettes. Je lui remplis sa gamelle et lui change son eau avant d’entreprendre mon tour d’inspection de la maison. Stan doit rentrer d’un jour à l’autre, je veux m’assurer que tout est en ordre.

Tout va bien. Je termine ma vérification par la chambre de Stan. Je termine toujours par cette pièce car j’ai beaucoup de difficultés à y entrer. Il y a trop de souvenirs, de bons moments qui me reviennent en tête et ça me fait mal.

J’inspire et ouvre la porte. Je suis surprise de découvrir qu’une énorme boite trône sur le lit. Mais… C’est quoi cette blague ? Comment est-elle arrivée ici ? Je suis persuadée que Stan n’est pas rentré car tout est en ordre et il n’y a aucun signe de vie humaine dans toute la maison. Je ne m’explique pas comment cette boite est arrivée là. Curieuse je m’approche et constate que sur le dessus, il y a une enveloppe avec mon nom d’inscrit. Je suis de plus en plus intriguée. J’ai les mains qui tremblent lorsque je saisie l’enveloppe et l’ouvre.

« Samantha.

Mets ce qui se trouve dans cette boite et sois prête pour vingt heure.

Une voiture passera te prendre chez toi.

S’il-te-plaît.

Stan »

Mon cœur fait un bon dans ma poitrine, en lisant son prénom. Je ne sais plus trop ce que je dois penser ou faire. Je suis à la fois surprise et totalement perdue. J’ouvre la boite et y trouve trois autres paquets. Je commence par la plus grande. J’y découvre une robe moulante rouge à manches longues et dos nu. Elle est splendide et encore plus lorsque je vois inscrit « Channel » sur l’étiquette. La seconde boite, un peu plus petite, contient des escarpins rouges brillant de chez Louboutin. La troisième boite est plutôt un écrin en velours bleu foncé. J’en prends plein les yeux en ouvrant le coffret de chez Cartier, contenant une magnifique parure de bijoux en or blanc. J’en ai les larmes aux yeux. C’est… c’est… c’est trop beau.

J’hésite. Je ne sais plus ce que je dois faire. Je ne sais pas du tout ce qu’il me réserve. Dans un premier temps, je suis curieuse, je me demande ce que me cache cette soirée et puis dans un deuxième temps ça me met en colère. Non, mais il me prend pour qui ? Je ne suis pas comme toutes les bimbos qu’il fréquente habituellement. On ne m’achète pas avec des bijoux et des vêtements haute couture.

Je quitte la chambre en claquant la porte, laissant tous les paquets sur le lit. Je descends, récupère mes affaires sur l’ïlot et au moment où je pose la main sur la poignée de la porte de la cuisine, les paroles de ma mère me reviennent en tête : « Il faudra bien que vous parliez à un moment ou à un autre ». Elle a sûrement raison et je crois que le moment est venu. Je remonte dans la chambre de Stan, rassemble les paquets et les ramène chez moi.

J’explique rapidement à ma mère et lui montre la lettre. Je crois qu’elle est encore plus émerveillée que moi. Elle veut absolument m’aider à me préparer, même si c’est difficile pour elle à cause de ses mains. Je prends une douche, me lave et sèche mes cheveux. Maman m’aide à me faire un chignon et à me maquiller. J’enfile précautionneusement la robe, les chaussures et la parure de bijoux. Je me sens comme Cendrillon se rendant au bal. Je ne suis pas très à l’aise. Je n’ai pas l’habitude de porter des pièces aussi belles et chères. Je me regarde dans ma psyché et j’ai l’impression d’être une autre personne, que ce n’est pas mon reflet dans le miroir. Maman a des étoiles dans les yeux quand elle me regarde.

Il est presque vingt heure. La voiture va arriver. Je descends l’escalier avec précaution. Mon père et les enfants sont dans le salon. C’est une chorale de « wouaaaaah », « T’es trop belle » et autres compliments, qui fusent à mon entrée dans la pièce. Pas le temps de s’attarder, la sonnette de la porte me prévient que mon chauffeur est arrivé. J’enfile un manteau, je prends la pochette que j’avais acheté pour le mariage d’une copine et je monte dans mon carrosse.

************

STAN

Grâce aux caméras de surveillance, j’ai suivi avec angoisse, la découverte de ma surprise, par Samantha. Mon cœur s’est brisé un peu plus quand je l’ai vu sortir de ma chambre en y laissant les paquets et puis une lueur d’espoir est apparue lorsque je l’ai vu revenir sur ses pas et emmener mes cadeaux. Le chauffeur de la voiture que j’ai commandé pour elle, vient de m’envoyer un texto pour m’avertir qu’il l’avait bien prise en charge et qu’ils seraient au point de rendez-vous dans trente minutes. Je suis hyper stressé.

J’ai pris du temps pour me préparer. J’ai pris une bonne douche pour me relaxer. Je me suis rasé de près et j’ai mis de l’after shave. J’ai mis au moins dix minutes à trouver la coiffure qui me plaît. Puis j’ai revêtu une chemise blanche, un costume noir avec nœud papillon noir et mocassins noirs également. Comme hier soir j’ai dormi dans un hôtel tout proche du restaurant, je m’y rends à pied. Ça me permet d’évacuer un peu mon stress.

Je nous ai réservé une table dans un restaurant cinq étoiles à Montpellier. Un portier m’ouvre la grande porte en bois vitrée, en me saluant et je le lui rends poliment. Je suis accueilli par le responsable de salle qui me débarrasse de mon manteau et me conduis à ma table. Je lui précise que j’attends une invitée et la lui décrit afin qu’il la reconnaisse immédiatement et la conduise à ma table sans attendre. Je commande un whisky, pour m’aider à me détendre. Dans quelques minutes, elle sera là et j’ai hâte.

************

SAMANTHA

Le chauffeur est très peu loquace. Il ne veut pas me dire où nous nous rendons et ne répond à aucune autre de mes questions. Après vingt-cinq minutes de trajet, je constate que nous arrivons sur Montpellier. Il se faufile dans la circulation dense de la fin de semaine et fini par s’arrêter devant un restaurant cinq étoiles très réputé. Il descend pour venir m’ouvrir la portière et me donne la main pour m’aider à sortir de la voiture. Je le remercie et me dirige vers l’entrée du restaurant. Le portier m’ouvre en me saluant et j’en fait de même.

Je suis émerveillée par le décor féérique. Le sol est en carrelage à damier noir et blanc et les murs recouverts de peinture blanche, ornés par endroits de miroir ou de tableau. Les grands lustres paraissent être en cristal et apporte une lumière chaude et agréable. Les tables sont recouvertes de nappes blanches et des fauteuils de velours rouges sont disposés tout autour de chacune d’elle.

Le responsable de salle, m’invite à le suivre, sans que j’ai à me présenter. Il me guide à travers les tables, jusqu’au fond de la salle. Stan est déjà là et dès qu’il me voit, il se lève et en bon gentleman, me tire une chaise pour que je mis assoie.

Il est magnifique dans son costume. Il s’est rasé de près. Ça le rajeuni encore un peu plus et ça fait ressortir ses magnifiques yeux bleus. Il me sourit et je lui rends son sourire.

************

STAN

Mon cœur a manqué un battement lorsque je l’ai vu entrer dans le restaurant. Elle est encore plus belle que je l’avais rêvé. Je dois avoir les yeux qui pétillent d’émerveillement. Lorsqu’elle arrive à hauteur de notre table, je me lève et lui tire sa chaise pour qu’elle y prenne place. Je lui souris et elle me sourit également. Elle semble détendue.

- Bonsoir Samantha, je dis en reprenant ma place.

- Bonsoir Stan, elle me répond toujours avec le sourire.

- Je me suis demandé si tu allais venir.

- Je t’avoue que j’ai hésité, mais je crois que cette soirée est importante pour nous deux. D’ailleurs merci pour tout ça, elle dit en balayant sa tenue de la main.

- Oh, c’est avec le plus grand plaisir. Cette robe te va encore mieux que je ne l’imaginais. Tu es resplendissante.

- Tu es magnifique également, elle me complimente.

- Veux-tu boire quelque chose, je propose en faisant signe au sommelier.

- Oui, je veux bien un verre de vin blanc, s’il-vous plait.

Je joue nerveusement avec le liquide brun, dans mon verre. Je ne sais pas trop par où commencer. Je lève les yeux sur elle et je décide de lancer la conversation sur un sujet neutre, tout d’abord.

- Ça va ton travail, tes nouvelles responsabilités ?

- Oui, oui. Ça se passe très bien. Bon j’ai une charge de travail plus importantes et je dois régulièrement faire des heures supplémentaires, mais ça me plait. Je m’épanouie pleinement à mon nouveau poste, elle me dit avec le sourire mais les yeux remplis de tristesse.

- Je suis heureux pour toi. Vraiment.

Le serveur vient prendre nos commandes. Je l’observe pendant qu’elle prend connaissance de la carte. Mes yeux ne quittent pas sa bouche. Je n’entends plus ce qui se passe autour de moi. Je suis comme hypnotisé et j’ai des flashs de ses lèvres pulpeuses parcourant mon corps, qui me reviennent en mémoire.

- Monsieur, Monsieur, insiste le serveur, me sortant de ma rêverie.

- Je prendrais pareil que madame, je dis sans même savoir ce qu’elle a commandé.

Le serveur hoche la tête et quitte notre table. Samantha se râcle la gorge.

- Et toi ton travail ? Que fais-tu en ce moment ?

- Je viens de passer un mois dans le service des urgences du Pennsylvania Hospital à Philadelphie.

- Ah bon ? Elle me dit avec des yeux ronds. Mais que t’est-il arrivé ? Elle s’inquiète.

- Oh ! Non… rien… tout va bien… je vais bien. C’est juste pour les besoins de mon prochain film avec Martin Scorsese.

- Tu… Tu vas… Tu vas faire un film avec Martin Scorsese ? Elle dit avec des yeux encore plus ronds, mais d’étonnement cette fois.

- Oui. Je dois jouer un médecin urgentiste donc pour bien m’imprégner de mon personnage, j’ai dû faire un mois en immersion complète auprès d’un professionnel, dans les conditions réelles. Mais bon je ne vais pas rentrer dans les détails, ça n’est pas vraiment l’endroit pour parler de ce que j’ai vu là-bas. Ça va nous couper l’appétit.

- Oui, j’imagine que ça n’a pas dû être drôle tous les jours, elle dit avec un sourire compatissant.

Je sens que c’est le moment.

- Sam, je suis désolé. Si tu savais comme je m’en veux.

Elle baisse la tête pour cacher les larmes qui lui montent aux yeux, mais je le vois et je lui prends la main pour la réconforter.

- Je comprends ce que tu as pu ressentir, je continue. Je n’avais pas du tout l’intention de te blesser. J’ai été surpris la première fois que l’on s’est vu, parce que tu ne m’as pas reconnu et j’ai pris ça comme une opportunité d’être apprécié pour l’homme que je suis et non pas à travers l’image que renvoi la télévision, le cinéma ou les magazines. Je voulais que tu m’aimes pour moi, pas pour mon statut de star.

- Mais alors pourquoi ne m’as-tu rien dit lorsque tu as vu que notre relation devenait plus intime ? Tu n’avais pas confiance en moi ?

- Non, ce n’est pas du tout ça. Si je n’avais pas confiance en toi, je ne t’aurais jamais donné mes clés et je ne t’aurais pas dévoilé mes faiblesses. Ce n’ait absolument pas une question de confiance. C’est juste que j’ai eu peur de te perdre à cause de mes mensonges et je n’avais pas tort. Regarde où on en est aujourd’hui.

- Je comprends mieux et je crois que si j’avais été à ta place, j’aurais agi de la même manière. Mais il faut que tu comprennes toi aussi, qu’en découvrant qui tu es, je me suis sentie manipulée. Pardon pour la vulgarité, mais carrément prise pour une conne. Comment je pouvais, je peux être sûre que tu étais sincère avec moi et que tu ne jouais pas un rôle ? D’ailleurs même maintenant, comment je peux être certaine que tu es sincère ?

Ses paroles me blessent profondément, même si je comprends ce qu’elle a pu ressentir. Je sens la colère monter et j’essaie de me contenir.

- Tu crois que je ferais tout ça, que je ferais tout pour que tu me pardonnes, pour garder au moins un contact avec toi, si je n’étais pas sincère, si je ne tenais pas vraiment à toi ?

- Tu veux peut-être tout simplement acheter mon silence et t’assurer que je ne dévoilerais rien de notre histoire, à la presse.

Ça y est, je suis vraiment en colère, mais ce n’est pas l’endroit pour faire un scandale alors je serre les dents.

- Si j’avais voulu t’acheter, comme tu dis, je t’aurais directement envoyé un chèque et je n’aurais pas perdu mon temps en t’emmenant diner dans un grand restaurant.

- Ah ! Parce que maintenant tu perds ton temps avec moi. Ok. C’est de mieux en mieux. J’aurais vraiment mieux fait de ne pas venir, elle dit en repoussant sa chaise pour quitter la table.

Je la retiens par le bras. Nous nous affrontons du regard.

- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, excuse-moi. S’il-te-plaît rassied toi.

- Sois rassuré pour ton image et ta réputation, je ne vais faire aucun scandale ici, elle dit en se dégageant de mon emprise et en sortant rapidement du restaurant.

Je n’en ai pas fini avec elle. Je ne peux pas la laisser partir en colère contre moi. Je dois lui dire le fond de ma pensée. Je m’éclipse le plus rapidement possible, tout en souriant et en m’excusant sous de faux prétextes. J’arrive sur le trottoir et je la cherche du regard. Le portier m’indique la direction qu’elle a prise et je m’empresse de la suivre. Elle n’est qu’à quelques mètres devant moi. Je cours presque pour ne pas la perdre. Je l’appelle, mais elle ne se retourne pas. Je la rattrape enfin et la saisie par le bras pour la forcer à s’arrêter et à me regarder. Elle a les joues baignées de larmes et ça me fend le cœur de constater que c’est à cause de moi qu’elle est dans cet état.

- Sam, je suis désolé, tellement désolé. Je ne cesse de te faire du mal sans le vouloir. Pardon, je suis maladroit dans mes paroles et dans mes actes.

- Stan s’il-te-plait, je ne peux pas continuer comme ça. On ne fait que de se déchirer. On se remet ensemble, puis on se sépare à nouveau. On se fait du mal et j’ai besoin d’un équilibre.

- Mais moi aussi j’ai besoin d’équilibre et je l’ai trouvé auprès de toi. Tu me remets les pieds sur terre et comme je te l’ai déjà dit, avec toi je peux être l’homme que je suis réellement. Je ne suis bien et en paix qu’avec toi.

- Qu’est-ce que tu attends de moi au juste ?

- Rien de plus que ce que tu as à m’offrir. Restes simplement toi-même et si tu veux bien me laisser revenir dans ta vie, continue de te comporter avec moi comme tu l’as toujours fait.

- Tu sais, j’ai mon travail ici et il n’est pas question que je le quitte pour te suivre et…

- Je ne te demande absolument pas de tout plaquer, je la coupe. Je voyage beaucoup à cause de mon travail et je ne suis pas souvent chez moi. Tu t’es créée la vie qui te convient et je ne veux pas bouleverser tout ça, juste y avoir une petite place.

- Tu sais, les strass, le champagne, les soirées mondaines et tout ça, elle me dit en montrant sa tenue et ses bijoux, ça n’est pas pour moi. Je ne suis pas à l’aise dans ce monde-là.

- Je ne t’obligerais jamais à m’accompagner si tu n’en as pas envie et ça n’est pas parce que tu ne te montres pas avec moi, que je te cache ou que je n’assume pas notre relation. Je respecterais tes choix et je te protègerais autant que je le pourrais.

Elle baisse la tête, sans rien dire. Je retiens ma respiration, attendant un signe de sa part. Elle finit par me regarder à nouveau. J’essaye de décrypter l’expression de son visage, mais mes larmes me bouchent la vue. Elle pose la main sur ma joue et je ferme les yeux, convaincu que c’est un adieu et que je l’ai totalement perdu.

- Laissons faire le temps. Soyons amis et laissons les choses venir d’elle-même, d’accord ? Elle me propose.

- Tout ce que tu veux, du moment que je fais encore parti de ta vie, je réponds heureux.

Ce n’est pas vraiment l’issue que j’attendais, mais c’est toujours ça de pris. Petit à petit j’arriverais à la reconquérir et plus rien ne pourra nous séparer.

************

SAMANTHA

Cette soirée a été très éprouvante moralement et émotionnellement. Je comprends maintenant pourquoi Stan ne m’a rien dit sur lui, son travail, sa notoriété. Il avait peur de ma réaction et il avait raison car j’ai agi exactement comme il le craignait. J’ai peur que sa vie bouscule la mienne et m’étouffe, mais je ne veux pas le rayer définitivement de la mienne. Il a marqué ma peau, comme un tatouage et rien ne pourra l’effacer. Il est lié à moi pour la vie. C’est pour cette raison que j’ai accepté de lui donner encore une chance, mais cette fois on y va beaucoup plus lentement, le temps que nos blessures cicatrisent.

On s’est tout de même embrassé avant de se quitter. Car c’est inévitable, lorsque l’on est ensemble, on ne peut pas lutter contre l’attirance que l’on a l’un pour l’autre. On va dire que c’était le baiser de la réconciliation.

Nous avons décidé de rentrer chacun de notre côté : Moi dans ma douillette maison et lui dans sa chambre d’hôtel car il repart demain vers les Etats-Unis pour plusieurs mois cette fois. Il a une grosse préparation à faire pour son prochain rôle, puis le tournage qui prendra environ trois mois.

Durant son absence, on va garder le contact par téléphone, mail et sms. On s’est promis de ne pas rester plus de deux jours sans se donner des nouvelles.

Mon cœur est apaisé et le poids qui oppressait ma poitrine depuis des semaines, s’est enfin envolé comme par magie. Je me sens beaucoup mieux et j’envisage de nouveau un bel avenir du point de vue personnel. Je sens que cette fois, on va aller dans le bon sens avec Stan. Je veux y croire.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Sabrina CRESSY ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0