CHAPITRE 30 : New-York

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STAN

Je me réveille courbaturé et ma pommette est douloureuse. Ça n’est pas la première fois que je me bats, mais là je me suis plus pris une bonne dérouillée vue que je ne me suis pas défendu. Il était hors de question que je me batte avec Matt sauf s’il s’en était pris à Samantha.

Samantha… Cette nuit j’ai rêvé qu’elle était venue se blottir contre moi en me murmurant des paroles rassurantes à l’oreille. Que c’était bon de sentir la chaleur de son corps contre le mien et son parfum fleuri que j’aime tant. J’aimerais m’endormir tous les soirs comme ça et me réveiller tous les matins à ses côtés.

Je me tourne sur le dos et, surpris, je m’aperçois que Samantha est profondément endormie de l’autre côté du lit. Je n’ai pas rêvé ! Elle m’a réellement rejoint cette nuit. Est-ce qu’on… l’a fait ? Je n’en ai aucun souvenir, pourtant je n’étais pas ivre et je ne me suis pas abruti de médicaments. Est-ce que je n’aurais pas une commotion cérébrale finalement ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? J’espère que je n’ai pas déconné. Oh shit ! Mais qu’est-ce que j’ai fait ?

Furieux contre moi, je me lève le plus doucement possible pour ne pas la réveiller. Nous avons encore du temps avant de prendre l’avion. Je grimace de douleur à chaque mouvement. J’ai l’impression d’être passé sous un rouleau compresseur. Je descends et prépare le petit déjeuner, nerveux et j’appréhende le réveil de Samantha. Je suis trop angoissé pour avaler autre chose qu’une grande tasse de café. Je me poste devant la baie vitrée près du coin repas et observe la forêt tout en réfléchissant à la suite des évènements. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Est-ce que je dois m’excuser et lui demander d’oublier ce qui s’est passé cette nuit, que c’était une erreur ? Est-ce qu’elle va seulement encore vouloir m’adresser la parole ? Ne va-t-elle pas regretter et m’en vouloir ? Qu’est-ce que je deviendrais si elle partait définitivement ? Je ne sais pas si cette fois je m’en sortirais, elle a pris une place trop importante dans ma vie. Oh, bon sang ! C’était plus simple dans mon livre. J’ai imaginé que mon personnage lui avait enregistré un DVD avec une compilation de chansons d’amour célèbres interprétées par ses chanteurs préférés. Un diner aux chandelles sur un bateau-mouche flottant sur la Seine à Paris, une discussion à cœur ouvert et elle lui pardonnais tout et acceptais même sa demande en mariage. Mais ce n’est que de la fiction, la vie réelle est bien plus compliquée.

La voix de Samantha dans mon dos, me fait sursauter. Plongé dans ma réflexion, je ne l’ai pas entendu descendre.

- Salut.

- Hello, je réponds en me tournant vers elle.

Elle est déjà habillée et a descendu sa valise. Je déglutis péniblement à cause de la boule qui vient de se former au fond de ma gorge. Voilà ! Elle s’en va. C’est fini. Elle s’approche de moi l’air inquiet.

- Comment tu te sens ce matin ? Elle m’interroge.

- Je… je ne sais pas trop. J’ai l’impression d’avoir été percuté par un poids lourd.

Je n’arrive pas à la regarder, ça me fait trop mal. Je contrôle avec peine, mon angoisse et des larmes viennent me piquer les yeux. Je dois prendre les devants et être honnête avec elle. Même si je ne me souviens de rien, je lui dois des excuses. Je prends une grande inspiration, me redresse et l’affronte.

- Sam je…, je baisse la tête cherchant mes mots, je suis désolé pour hier soir. Je ne sais absolument pas ce qui s’est passé, je ne me souviens de rien, mais je veux que tu saches que je t’aime et que je ne veux pas te faire de mal.

- Mais de quoi tu parles ? Elle me demande interloquée. Il ne s’est rien passé hier soir.

- J’ai cru que… comme je me suis réveillé et que tu dormais à côté de moi… je n’ai aucun souvenir de cette nuit… enfin… tu vois quoi.

Elle avance d’un pas, réduisant l’espace qui nous sépare. Son regard est doux et son visage s’illumine d’un sourire rassurant.

- Tu n’as aucun souvenir car il ne s’est rien passé. Avant d’aller me coucher, je suis venue vérifier si tu allais bien. Tu étais agité et tu gémissais dans ton sommeil. J’ai éprouvé le besoin de me coucher à tes côtés et de te prendre dans mes bras pour te rassurer et te calmer, c’est tout. J’ai dû m’endormir sans m’en rendre compte. Voilà pourquoi j’étais dans ton lit ce matin.

Elle vient de m’enlever un énorme poids de la poitrine. Je respire à nouveau. Je ne me rappel de rien car il ne s’est rien passé. Tout va bien.

- Ouf, j’ai cru que l’on avait… que j’avais déconné quoi et j’avais peur que tu regrettes et m’en veuille. D’ailleurs tu as mis ta valise dans l’entrée.

Elle prend mon visage entre ses mains, dépose un baiser sur mes lèvres et me dit en me fixant droit dans les yeux :

- Ça n’aurait pas été une erreur. J’ai simplement descendu ma valise car on doit partir dans peu de temps, c’est tout. Ne t’inquiète pas. Tu n’as rien fait de mal. Je vois que tu fais énormément d’efforts pour être correcte avec moi, regagner ma confiance et ne pas me brusquer. Stan, tu ne peux rien me cacher, ton corps parle pour toi et je sais déchiffrer son langage.

Je la prends dans mes bras et la serre contre mon cœur. Je suis tellement content et soulagé. Elle me caresse le dos et se blottit un peu plus contre moi. Je suis heureux. Très heureux.

C’est elle qui met fin à ce moment de tendresse en m’ordonnant d’aller me préparer car notre avion doit décoller dans un peu moins de trois heures. Je m’exécute.

***********

SAMANTHA

New-York ! Nous traversons la ville dans un taxi, pour gagner l’appartement de Stan. Je ne sais plus où donner de la tête, tellement il y a de choses à voir en même temps. Des grattes ciel gigantesques, des magasins aux néons fluorescents tellement énormes qu’ils pourraient éclairer tout un quartier, des écrans géants sur lesquels défilent en continu des publicités et cette foule… Je ne pensais pas qu’il était possible de contenir autant de gens au mètre carré. C’est inouï. Par contre, la circulation est affreuse. On se retrouve prit dans un embouteillage ce qui ne tarde pas à déclencher un concert de klaxons. Stan me rassure, c’est très courant ici et c’est aussi ce qui fait le charme de New-York, il me dit avec un sourire charmeur.

Le taxi se gare enfin devant un immeuble de deux étages, en briques rouges, dans le quartier de Manhattan. Nous descendons et récupérons nos bagages. Je suis émerveillée.

- Ton appartement se trouve à quel étage, je demande.

- Le bâtiment complet m’appartient. J’ai fait aménager le rez-de-chaussée pour ma mère, comme ça elle est totalement indépendante et j’occupe les deux étages, il m’explique en ouvrant la porte.

Nous entrons dans un hall au sol blanc et aux murs gris clair. Sur la droite il y a une porte qu’il me précise être l’entrée de l’appartement de Giulia, au fond une porte vitrée donne sur un jardin et sur la droite il y a un bel escalier en bois qui mène au logement du dessus.

Nous grimpons les marches, Stan portant nos valises. Une porte en PVC blanc dont l’imposte haut en arc de cercle de verre flouté apporte de la luminosité venant de l’appartement dans cet endroit peu éclairé, protège l’intimité des occupants. Le décor est totalement différent de son appartement Parisien ou de sa maison en France. Le sol est composé de lames de parquet en bois couleur chêne foncé. Les murs sont blanc tout comme le plafond dont les poutres en bois, de la même couleur que le parquet, ressortent et donne un côté chaleureux et rustique. La cuisine n’est pas très grande, mais ouverte sur la salle à manger. Les meubles en bois blanc et les électroménagers gris métal se marient très bien avec le bois de la table et des chaises. Trois grandes portes-fenêtres ouvrent sur un balcon aillant vu sur le jardin en-dessous.

Sur notre gauche, une porte donne sur le salon. Sur la droite une autre porte s’ouvre sur la salle de cinéma. Cette pièce sans fenêtre, aux meubles en bois foncé, canapé en cuir marron foncé faisant face à un écran géant de télévision, aux murs gris clair et éclairé par quelques spots au plafond est vraiment propice à ce divertissement.

Face à la porte d’entrée, un escalier en bois blanc conduit au dernier niveau, dont le sol et totalement parqueté également. Le palier dessert trois chambres, chacune équipée de sa propre salle d’eau. Stan m’attribue celle de gauche. La porte de droite étant la chambre de Maia et celle du milieu la sienne.

Ma chambre est spacieuse et lumineuse grâce aux deux fenêtres dont la vue donne sur le jardin. Sur le mur du fond, gris foncé, est appuyé un lit recouvert d’un édredon d’un blanc immaculé et parsemé de coussins gris, bleus et blancs. Un tapis du même gris clair les autres murs de la pièce, habille le sol au pied du lit. Dans un coin a été posé une commode en bois blanc et à l’opposé un fauteuil en tissu gris foncé. Face à la commode une porte donne accès à ma salle d’eau privée, équipée d’une douche aux parois en verre transparent, d’un lavabo et d’un WC. Le sol est en marbre noir et les murs en carrelage blanc. Un grand miroir trône au-dessus du lavabo. Je me sens comme une princesse dans cet environnement.

Stan dépose ma valise au pied du lit et m’indique que la buanderie se trouve au rez-de-chaussée, derrière l’escalier, si j’ai besoin de faire une lessive.

- Je vais prendre une douche et défaire mon sac. Fais comme chez toi, surtout ne te gênes pas, il me précise.

- Merci.

Je descends à la buanderie faire une machine, puis remonte dans ma chambre, prendre une douche. L’eau est juste à la bonne température et ça fait du bien après ce voyage. Je me décide à sortir une dizaine de minutes plus tard et m’enveloppe dans une grande serviette moelleuse, le temps de sécher mes cheveux, puis je reviens dans ma chambre pour m’habiller. Je suis en train de choisir ma tenue lorsque Stan frappe à ma porte. Sans réfléchir que je suis encore seulement vêtue de ma serviette de bain, je l’autorise à entrer.

************

STAN

Je suis chez moi avec Samantha. Je suis complètement détendu, serein et surtout heureux. J’ai pris une douche et j’ai juste enfilé un jean et un t-shirt. Mon appartement est bien chauffé, je n’ai pas besoin de plus de vêtements. Mon dos tire encore un peu, mais c’est surtout ma pommette qui est encore très douloureuse. Le mélange avec lequel Samantha m’a massé, a fait un bel effet et mes hématomes ont bien diminué en si peu de temps. J’ai tout de même un beau cocard que je vais devoir camoufler derrière des lunettes de soleil, pendant quelques jours.

Pour ce soir, je vais donner le choix du programme à ma compagne : soit pizza devant un film, soit sortie au restaurant. Personnellement, je préfère la première option, mais se sont ses vacances alors à elle de trancher. Je toque à sa porte pour en discuter avec elle. Elle me dit d’entrer et je m’exécute.

- Oh excuse-moi, je ne voulais pas te déranger, je dis gêné de la trouver seulement habillée d’une serviette de bain.

Elle se regarde, remarquant la rougeur de mes joues et mes yeux fixés sur sa tenue très suggestive. Elle resserre la serviette autour de sa poitrine, un peu embarrassée.

- Euh…. Hum ! Que veux-tu ? Elle me demande.

- Je voulais ton avis sur le programme de ce soir.

- D’accord. Que me proposes-tu ?

- Et bien tu as le choix entre une soirée pizza devant un bon film ou un diner au restaurant.

- Je préfère la soirée pizza, si ça ne t’ennuie pas. Je suis un peu fatiguée ce soir et je n’ai pas très envie de sortir.

- Parfait, car moi non plus justement. Qu’est-ce que tu veux sur ta pizza ?

- J’aime tout. Je prendrais la même chose que toi.

- OK, je commande ça tout de suite.

Je tourne les talons pour sortir de la chambre, mais je m’arrête sur le seuil et la main sur la poignée je lui dis avec un grand sourire malicieux :

- Et arrête un peu de te balader à moitié nue, aguicheuse.

Elle me lance l’une de ses chaussures, mais je pare le coup en refermant la porte. J’entends que l’objet fini sa course au sol et j’ai envie de la titiller encore un peu alors j’ouvre à nouveau et passe la tête pour lui balancer :

- Raté ! Apprends à viser.

- Ne me provoque pas où tu vas le regretter, elle me répond mi-amusée, mi-sérieuse.

Je ris car je sais qu’elle ne me pourchassera pas dans cette tenue. J’adore la taquiner et me comporter comme un gamin écervelé et ce qui est génial c’est qu’elle est aussi timbrée que moi.

Elle me rejoint dans la cuisine, habillée, alors que je raccroche avec la pizzeria.

- On sera livré dans une trentaine de minutes.

- Parfait, je vais aller mettre mon linge à sécher en attendant et je pourrais passer dire bonjour à Giulia.

- Elle n’est pas encore rentrée. Le dimanche, ses copines et elle se réunissent chez l’une ou l’autre pour jouer aux cartes. Généralement, elle dine là-bas et ne rentre que tard dans la soirée. Ma mère a une vie sociale très remplie. Tu auras tout le temps de la voir demain, j’ai des rendez-vous toute la matinée et il y a des chances pour que ça déborde sur une partie de l’après-midi.

- Ok, pas de problème.

- Ça m’embête de te laisser seule et si j’avais pu faire autrement…

- Ne t’en fais pas pour moi, je vais me débrouiller et je suis ravie de passer un peu de temps entre filles avec ta mère, elle m’assure en descendant vers la buanderie.

- Ça ne me rassure pas vraiment là, je dis avec une grimace.

La pizza fût livrée dans les temps et nous l’avons partagé en visionnant « Joker » de Todd Phillips. Elle m’a laissé choisir, voulant ainsi découvrir mes goûts dans ce domaine en tant que spectateur. Cette soirée est tout ce qu’il y a de plus banal et j’aime ça.

************

SAMANTHA

Lorsque je me suis levée ce matin Stan était déjà parti, mais le petit déjeuner m’attendait sur l’ilot de la cuisine accompagné d’un petit mot :

« Je rentre le plus vite possible.

Je suis vraiment désolé.

Passe une bonne journée.

Je t’aime.

Stan »

Je souris à cette charmante attention. Il fait tout pour que je lui pardonne son absence alors que je lui ai déjà dit que je comprenais. Le travail c’est le travail. Il est vraiment adorable. Je goûte à ses pancakes. Ils sont délicieux. Il s’est beaucoup amélioré en cuisine, je suis fière de lui.

Je viens d’avaler la dernière bouchée de mon repas lorsque Giulia entre en appelant Stan.

- Oh bonjour ma belle, elle me dit en m’embrassant. Comme je suis heureuse de te voir.

- Bonjour Giulia. Moi aussi je suis ravie.

- Où est Stan ?

- Il avait des rendez-vous professionnels aujourd’hui, il est déjà parti.

- Ah oui, c’est vrai. Il m’en avait parlé. Qu’est-ce que tu as prévu de faire en son absence ?

- Je ne sais pas trop. J’hésite entre la visite de la statue de la liberté et la visite touristique de la ville en bus.

- J’ai une meilleure idée, elle me dit excitée. On va aller faire du shopping.

- Ça me convient.

- Parfait. En route.

Giulia m’emmène sur la cinquième avenue. Je proteste en lui expliquant que tous ces magasins sont bien trop chers pour moi.

- Oh s’il-te-plait Samantha, ne me gâche pas mon plaisir de faire du shopping avec ma future belle-fille.

- Giulia ! Stan et moi n’allons pas nous marier, nous ne sommes même pas ensemble.

- Ça va venir, elle me dit en me caressant la joue avec tendresse. Je serais prête à parier que tu finiras dans son lit avant la fin de ton séjour.

- Giulia ! Je réplique extrêmement gênée qu’elle aborde ce sujet avec moi.

- Oh, ne sois pas puritaine avec moi. Je connais mon fils et je sais ce que c’est d’être amoureuse. Bon pour l’instant, on a d’autres choses à faire, elle dit en me tirant par la main vers une boutique Hermès.

Tous les articles sont splendides, mais horriblement cher. Je craque tout de même pour un beau foulard en soie pour ma mère. Guilia insiste pour m’en acheter un également. Je refuse, mais elle me le prend des mains et s’empresse d’aller payer.

Vuitton, Cartier, Gucci, Chanel, Tiffany, Dior, enfin toutes les enseignes de luxe sont regroupées dans ce secteur et mon guide m’entraine dans chacune d’elle. Chez Victoria secret, elle m’offre toute la panoplie de la femme fatale : corset en dentelle noire, string également en dentelle noire, une nuisette rouge dont le soutien-gorge est en dentelle et le reste du buste en tulle transparent avec le string assorti, un kimono en satin noir et un autre rouge. J’ai beau protester, rien n’y fait.

- Je connais les hommes et aucun d’entre eux ne pourrait résister à ça, assure-t-elle en désignant ses achats. Il ne fera pas le premier pas, il a trop peur de te perdre, alors tu vas devoir l’aider un peu, elle me dit avec un sourire coquin.

Oh mon Dieu ! Je suis morte de honte. Cette femme devait être une croqueuse d’hommes lorsqu’elle était toute jeune. Je comprends de qui tient Stan.

Nous poursuivons nos folies acheteuses et tant pis pour mes économies. J’ai envie de faire plaisir à ceux que j’aime. Chez Hugo Boss, je craque sur un parfum pour Stan, c’est mon cadeau pour le remercier de ce qu’il fait pour moi. Chez Lacoste, j’achète un maillot pour mon père et un autre pour Axel. Je trouve un coffret de maquillage pour Mégane chez Séphora et Giulia me choisit un parfum qu’elle m’affirme aphrodisiaque. Notre dernier achat est chez Louboutin, des escarpins en cuir noir verni dont les talons de dix centimètres hisse ma silhouette avec légèreté.

Nous allons déjeuner dans un restaurant Italien puis Giulia fini de faire de moi une bombe sexuelle en m’entrainant chez une esthéticienne pour une séance de manucure et chez son coiffeur. Je n’essaie même plus de protester et je lui laisse carte blanche. J’ai confiance. Elle demande à ce que l’on me fasse des mèches blondes ainsi qu’un carré plongeant. Je n’ai pas le droit de me regarder dans le miroir. Elle veut voir la tête que je vais faire en me découvrant, affirmant que mon expression sera le reflet de celle de son fils quand il me découvrira ce soir. Le résultat est incroyable. C’est à peine si je me reconnais. Les mèches m’éclaircissent le visage et me rajeunissent. J’adore et j’espère que Stan aussi va aimer.

Après notre épique journée entre filles, nous rentrons enfin. Je suis épuisée et j’ai mal aux pieds d’avoir tant marché. Giulia m’aide à monter mes paquets. Stan est sur la terrasse à fumer une cigarette. Lorsqu’il nous entend entrer, il nous rejoint.

- Wahou ! Sam… tes cheveux… tu es magnifique.

- Merci. C’est à ta mère que je le dois.

- Oh, je n’ai fait que lui donner un petit coup de pouce, elle répond en me faisant un clin d’œil. Bon ce n’est pas tout, mais je sors avec des amies pour le réveillon du nouvel an. Bonne soirée les enfants.

Elle m’adresse un sourire de connivence en passant près de moi, puis disparait.

- Je vois que vous ne vous êtes pas ennuyées, me dit Stan.

- Je n’ai pas vu la journée passer, en effet. Giulia a insisté pour que l’on fasse toutes les boutiques de la cinquième avenue. D’ailleurs j’ai un petit cadeau pour toi, je dis en lui tendant un joli paquet enrubanné. C’est pour te remercier de tout ce que tu fais pour moi, pour tout ce que tu m’offres.

- Tu n’aurais pas dû.

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