CHAPITRE 41 : L'arrivée de Mégane

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STAN

Comme prévu, le tournage sur le bateau-mouche et dans les rues de Paris, n’a pris que quatre jours. Je sais que Samantha trouve cette scène très romantique et qu’elle espérait sûrement que j’imite mon personnage en la demandant en mariage à cet endroit, mais je ne l’ai pas fait. Trop prévisible, trop cliché, je veux la surprendre et lui faire ma demande au moment où elle s’y attendra le moins. Je sais déjà où, quand et comment, il me faut maintenant juste patienter et tout organiser dans les moindres détails. Ça sera une demande inédite et incroyable.

Nous sommes rentrés directement après la fin du tournage en France. Nous aurons tout le temps d’y revenir une autre fois. Samantha comprend très bien et me dit que le plus important pour elle, c’est le temps qu’elle passe avec moi, peu importe l’endroit. Elle voit bien qu’il y a encore beaucoup de travail et j’ai des délais à tenir. Même si dans mon livre, cette scène sonne la fin de l’histoire, ça n’est pas le cas pour les prises de vues. Les scènes ne sont jamais tournées dans l’ordre dans lequel elles apparaissent à l’écran.

Nous passons un week-end tranquille dans ma villa de Los Angeles. L’intensité du tournage couplé au décalage horaire et au voyage, nous ont complètement épuisé. Nous avons besoin de repos pour repartir du bon pied dès lundi matin. Nous attaquons les scènes d’extérieur dans les maisons devant représenter les nôtres. Cette partie devrait nous prendre trois semaines et les trois restantes seront consacrées aux autres tournages en extérieur, comme le restaurant, le feu d’artifice, la promenade en moto jusqu’à la falaise, le marché, etc…

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Comme je m’y attendais, les propriétaires des maisons ne cessent de mettre leur nez partout et ça m’exaspère au plus haut point. Je déteste que l’on remette en question ma vision de l’histoire et surtout que l’on me dise quoi faire et comment alors que l’on ne connait absolument rien au cinéma. Samantha, comme elle sait si bien le faire, s’impose en tant que médiatrice entre eux et moi et arrive à leur faire comprendre gentiment qu’ils doivent s’en tenir à ce que je demande sous peine de se voir infliger des pénalités financières pour le retard qu’ils nous font prendre avec leurs protestations. Dès qu’elle parle argent, ils se calment aussitôt et se plient à toutes mes volontés. Je suis tenté d’en abuser, mais une fois encore, Samantha me ramène à la raison. Je ne peux tout de même pas m’empêcher de leur faire une petite blague pour me venger. Oh, c’est gentillet. Je demande juste à la costumière d’oublier volontairement de retirer des aiguilles de leurs vêtements. Comme ça je peux les piquer, par l’intermédiaire des petites pointes de métal. Je jubile intérieurement de les voir se tortiller, se gratter et grimacer à chaque mouvement. En plus ça me donne un prétexte pour leur faire des remontrances. Je sais c’est puéril comme réaction, mais que voulez-vous, je suis resté un grand enfant et je ne compte pas changer. Oh, Samantha a très bien compris mon manège et ne manque pas de me lancer des regards réprobateurs, mais la tête de mes figurants en vaut le coup.

Après cette mise au point avec les propriétaires des maisons, le tournage se déroule sans problème. C’est Samantha qui me rappelle qu’elle doit reprendre l’avion pour New-York le lendemain matin, ses vacances étant déjà terminées. Ces quatre semaines sont passées tellement vite. La villa va me paraitre vide sans elle et je me suis habitué à ce qu’elle m’assiste au travail. J’avoue que je me suis même beaucoup reposé sur elle. Voyons le bon côté des choses, plus que quatre semaines et je rentre chez nous.

Oui, chez nous parce qu’on a décidé que Samantha et Mégane viennent s’installer dans mon appartement de New-York, dès mon retour en Septembre. Pour le moment, elle doit rentrer pour accueillir sa fille et reprendre son vrai travail.

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SAMANTHA

Je suis à l’aéroport à New-York. J’attends avec impatience l’arrivée de Mégane. Je ne l’ai pas vu depuis mon départ et elle me manque terriblement. On s’est parlé presque tous les jours soit par texto soit via la caméra, mais ça n’est pas vraiment pareil. On n’a pas pu fêter dignement l’obtention de son baccalauréat avec mention bien. On va se rattraper dès que Stan sera rentré. On va en avoir des choses à célébrer.

Je ne suis pas inquiète quant à la cohabitation entre les membres de cette nouvelle famille recomposée. Mégane et Stan s’entendent très bien. Maia m’apprécie beaucoup et me suis partout pour imiter tout ce que je fais lorsque c’est la semaine où elle est chez son père. Les deux filles se connaissent peu, mais je suis persuadée que Mégane va être heureuse de jouer la grande sœur. Elle s’est déjà portée volontaire pour être sa baby-sitter si on a besoin de sortir.

Je suis surexcitée et j’aimerais avoir le super pouvoir de contrôler le temps pour le faire avancer plus vite. Enfin, le haut-parleur grésille et la voix annonce l’atterrissage de l’avion de Mégane. Je saute sur mes pieds et me précipite vers la porte par laquelle elle doit arriver. Enfin les premiers passagers sortent. Je me mets sur la pointe des pieds pour me grandir et essayer d’apercevoir ma fille. J’ai envie d’écarter les personnes devant moi, qui me bouchent la vue, mais je me contiens. Ça y est ! Je la vois ! Elle est là ! Mon bébé est là. J’agite la main pour qu’elle me remarque et cri son prénom. Elle ne m’entend pas dans le brouhaha de l’aéroport, alors je me déplace vers un petit espace plus dégagé. Dès qu’elle me repère, elle se met à courir vers moi et nous tombons dans les bras l’une de l’autre, en larmes. J’ai le cœur remplie de joie et d’amour. Ça fait tellement de bien de la serrer contre moi et de sentir son parfum si familier. Je la couvre de bisous en riant et pleurant en même temps, tellement je suis heureuse.

C’est Mégane qui met fin à nos effusions pour que l’on aille récupérer ses bagages. Nous prenons un taxi pour rejoindre mon logement et je ris de voir les grands yeux ébahis de ma fille en découvrant cette ville gigantesque. J’imagine que je devais avoir la même expression sur le visage la première fois où Stan m’a amené ici et je comprends mieux son amusement. Je ne lui pose pas de questions pour le moment, la laissant savourer et apprécier son nouvel environnement.

Je n’ai pas regardé combien de temps il nous a fallu pour arriver jusque chez moi, mais le trajet m’a paru extrêmement long à cause de cette circulation infernale et de la chaleur étouffante de ce mois d’Août. Nous nous empressons de monter jusqu’à mon appartement et en apprécions la température climatisée. Ce n’est pas très grand, mais c’est suffisant pour nous deux et puis ce n’est que provisoire. D’ailleurs, j’explique à Mégane, qu’il n’est pas nécessaire qu’elle déballe trop d’affaires puisque nous emménageons chez Stan dans un mois. Elle saute de joie et me demande si je pourrais lui montrer l’appartement avant.

- Stan n’est pas encore rentré de tournage, je n’ai pas les clés et puis je ne me sens pas à l’aise de pénétrer comme ça chez lui pour te faire visiter alors qu’il est absent.

- Mais maman puisque l’on va vivre là-bas…

- Oui, je sais. Mais pour l’instant j’aurais l’impression de violer son intimité, mais on peut aller saluer Giulia et tu verras déjà l’extérieur, le rez-de-chaussée et le jardin. En plus, elle attend ton arrivée avec impatience.

- Je n’en reviens pas de me retrouver ici, elle s’émerveille.

- Je sais. J’ai eu la même sensation que toi au début. Tu vas voir, tu vas vite t’y faire et tout va te devenir familier au fil des jours.

Nous passons le restant de la journée à bavarder et à nous balader dans le quartier. Je dois retourner travailler demain, mais dans deux jours c’est le week-end. Samedi, nous irons chercher Giulia pour un pique-nique dans Central Park.

Quand j’y pense, c’est incroyable comment une rencontre peut changer totalement une vie. Si je n’avais pas fait la connaissance de Stan, si je ne l’avais pas embrassé, s’il ne m’avait pas demandé de lui donner des cours de cuisine, s’il n’avait pas autorisé les enfants à utiliser sa piscine, s’il n’avait pas écrit son livre, si, si, si…. Je n’aurais jamais vécu tous ces moments fabuleux et je ne sais pas si j’aurais accepté le poste ici. Mégane a l’opportunité, elle aussi, d’étudier dans l’une des plus prestigieuses universités du monde et de devenir bilingue, ce qui n’aurait jamais été envisageable auparavant. Nous devons tout ça au destin qui a placé Stan sur notre route. Ça aurait pu se passer différemment bien sûr. Nous aurions pu ne pas tomber amoureux ou même nous détester, ou bien encore notre relation aurait pu ne pas résister à toutes ces épreuves ou n’aurait durées que le temps d’un été. Tant de choses se seraient passées autrement si nos choix avaient été différents.

Mégane est pleine d’énergie et a envie de tout découvrir en même temps, mais je travaille et je ne peux plus poser de congés pour le moment après mon absence récente d’un mois. Elle m’assure qu’elle peut se débrouiller toute seule et qu’elle ne risque pas de se perdre grâce à l’application GPS de son téléphone. C’est vrai qu’elle aura dix-huit ans dans un mois, elle va entrer à la Fac alors il faut que je lui laisse plus de liberté. Elle n’a plus besoin de moi. Je ne suis tout de même pas rassurée car il y a des quartiers vraiment pas fréquentables, même dangereux. Elle me promet de faire très attention, de ne pas s’aventurer dans les ruelles sombres et d’éviter de parler à des inconnus louches. Je lui demande de m’envoyer régulièrement des messages et elle accepte en riant.

Elle se débrouille tellement bien, qu’elle a réussi à se rendre toute seule jusque chez Stan. Elle m’a avoué ne pas avoir pu résister à l’envie de découvrir sa nouvelle maison. Elle n’en revient pas d’emménager dans ce quartier et dans une aussi belle demeure. Et encore, elle n’a pas vu l’intérieur.

Le lendemain, elle passe la journée chez Macy’s et sur Times Square. Comme prévu, samedi midi, nous allons chercher Giulia pour un pique-nique dans Central Park. Stan l’a mise au courant de notre prochain emménagement et elle est enchantée.

- Tu vois, je te l’avais dit que tu deviendrais ma belle-fille, elle me rappelle.

- On n’est pas encore marié Giulia, même si j’avoue que c’est en projet. Je lui ai offert un anneau d’engagement en lui disant « veux-tu me redemander en mariage ? ». Maintenant j’attends.

- J’ai bien entendu ? Redemander en mariage ? Parce qu’il te l’avait déjà proposé ? s’étonne Mégane.

- Oui, deux jours avant qu’il ne parte pour le tournage de son film, mais j’ai refusé car à ce moment-là nous étions en total désaccord sur un sujet et sa demande ressemblait plus à une façon de résoudre un problème plutôt qu’à un réel désir d’engagement envers moi.

- Oh ! Mon fils est toujours aussi délicat, pense Giulia à haute voix.

- Bon on pourrait parler d’autre chose, s’il-vous-plait ? Le principal c’est que tout aille bien entre nous. Bientôt tu te plaindras et regretteras que l’on ait emménagé à cause du bruit et des allers et venues continus.

- Ohhhh ! ça ne risque pas. Au contraire. Enfin un peu de vie dans cette maison.

Giulia me fait rire. Elle a pourtant soixante-deux ans, mais elle a autant d’énergie que Mégane. Si vous rajoutez Maia à ce duo infernal, je me demande si ça n’est pas moi qui vais regretter ma vie tranquille.

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STAN

- Coupez ! C’est parfait, je dis satisfait. Je vous annonce officiellement que le film est terminé.

Acteurs, techniciens et collaborateurs, tous se mettent à applaudir et à pousser des cris de joie. On se félicite et on s’embrasse. Ce fût long, éprouvant, mais en même temps tellement bon. J’adore vraiment mon métier et je ne voudrais en changer pour rien au monde.

Je les invite tous à me suivre dans un restaurant non loin de là, que j’ai fait privatiser afin que nous célébrions la fin de notre travail comme il se doit. L’ambiance est à la fête et nous sommes maintenant tous extrêmement détendu. On relâche la pression, on rit, on blague, on chante même. Le champagne coule à flot, on se remplit la panse à en faire exploser les boutons de nos pantalons, bref c’est une soirée du tonnerre qui ne prend fin qu’au petit matin.

Le réveil est difficile, j’ai un peu abusé hier soir et comme je ne suis plus sous l’effet du stress du tournage, je suis complètement vidé. Mon corps n’aspire qu’au repos, pourtant il me reste encore quelques jours de travail. Je dois superviser le rangement du matériel, m’assurer que tout est en ordre tant au niveau administratif que comptable, coordonner le chargement des camions devant retourner les accessoires et costumes dans les entrepôts et tout un tas d’autres choses encore. Je ne suis pas obligé de le faire, c’est le travail des assistants normalement, mais je veux m’assurer par moi-même que tout est fait correctement et que rien n’est oublié, abîmé ou perdu.

J’ai hâte de rentrer à New-York et que Samantha et Mégane emménagent avec moi. Je dois récupérer Maia également, car je ne l’ai pas vu depuis trois mois. Elle doit faire sa rentrée scolaire et j’ai prévu d’être présent. C’est important dans la vie d’un enfant, que ses parents soient près de lui à chaque grande étape de sa vie. L’inconvénient c’est que je dois voir Milla, mais ça de toute façon je ne peux pas y échapper dès que je veux être avec ma fille. J’espère seulement qu’elle sera dans un bon jour et qu’elle ne me cherchera pas trop d’ennuis.

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J’ai dormi durant tout le vol. Je suis épuisé et pourtant je vais devoir attendre encore quelques jours avant de pouvoir prendre du repos. Samantha, Mégane et ma mère m’attendent dans l’aéroport. Je me précipite vers elles, les serre dans mes bras et embrasse passionnément Samantha. Ça ne fait qu’un mois que l’on ne s’est pas vu, mais qu’est-ce qu’elle m’a manqué. Je récupère ma valise et nous quittons les lieux en taxi. Je sais que Mégane est impatiente de découvrir son nouvel habitat, donc nous nous rendons directement chez moi.

La jeune fille est émerveillée par la salle de cinéma. Lorsque je lui montre sa chambre, elle n’en revient pas qu’une si grande pièce soit pour elle toute seule et avec sa propre salle de bain en plus.

- Je ne sors plus jamais d’ici, elle nous annonce en s’allongeant sur le lit.

- Si tu veux la redécorer, ajouter ou enlever des meubles, n’hésite pas à me le dire et on fera tout pour que tu te sentes à ton aise.

- Merci Stan, elle dit en se jetant à mon cou.

Elle me fait rire et en même temps son geste me va droit au cœur. Les voir heureuses, toutes les deux, c’est tout ce que je demande.

Leurs affaires sont prêtes. Elles n’ont que quelques cartons à emmener puisqu’elles vivent dans un meublé. Je propose de nous en occuper immédiatement, mais Samantha trouve que je suis trop fatigué et préfère remettre cette tâche au lendemain. J’arrive tout de même à la convaincre au moins de rester à dormir avec moi. Maintenant que je suis rentré, je veux passer le plus de temps possible avec elle. Mégane est ravie de dormir ici dès ce soir.

En fin d’après-midi, alors que les filles sont parties prendre quelques affaires pour la nuit, je vais chercher Maia chez sa mère. Comme toujours, ma fille me saute dans les bras, passe ses bras autour de mon cou et me serre très fort. Que c’est bon de la serrer enfin contre moi. J’informe Milla de l’emménagement de Samantha et Mégane chez moi et je vois à la grimace qu’elle fait que ça ne lui plait guère. D’ailleurs, elle ne se prive pas pour me le dire et me préviens qu’il est hors de question que ma nouvelle conquête croit qu’elle puisse prendre sa place auprès de notre fille et que si je crois que c’est comme ça que je vais récupérer sa garde complète, que je me mets le doigt dans l’œil. J’essaye de la rassurer en lui affirmant que Samantha n’a aucunement l’intention de l’évincer, qu’elle veut seulement que Maia accepte sa présence et celle de Mégane auprès de nous, qu’elle restera sa mère et que je n’ai nullement l’intention de la priver de sa fille. Elle me jette un regard mauvais et me menace de me pourrir la vie si jamais elle découvre que je lui cache quelque chose ou lui fait un mauvais coup. Je garde mon calme et mon sourire. Je ne veux pas déclencher une dispute et aggraver la situation. L’important, c’est que l’on garde un minimum de communication et d’entente cordiale, pour le bien de la petite. Afin qu’elle se fasse une idée par elle-même, je lui propose de venir rechercher Maia chez moi la semaine prochaine, ainsi elle pourra rencontrer Samantha et Mégane.

Dans la voiture, j’explique à ma fille les changements qui s’opère chez moi et que nous allons former une famille avec Samantha, Mégane et Axel. Même s’il est resté en France et viendra nous voir que de temps en temps, Axel fait aussi parti de cette famille recomposée et il ne faut pas l’oublier. La petite est ravie d’avoir du monde pour jouer avec elle. Je suis rassuré. J’avais peur qu’elle se sente envahie et soit jalouse, mais ça n’est absolument pas le cas. Je crois que nous avons bien géré la situation ces derniers mois, avec Samantha, ce qui a permis à Maia de s’habituer à sa présence et à l’accepter. Je ne pouvais pas rêver mieux.

Effectivement, mon bébé leur saute au cou dès qu’elle franchit la porte de l’appartement et entraine immédiatement Mégane dans sa chambre pour lui faire découvrir ses jouets. La jeune fille la suit avec amusement et je dirais même qu’elle est ravie de jouer de nouveau à la poupée.

- Bon, je crois que tout se passe pour le mieux, constate Samantha.

- Je le crois aussi. On forme une équipe du tonnerre toi et moi, je réponds en la prenant dans mes bras.

- Hum !! C’est vrai, on a très bien géré. Au fait, comment ça s’est passé avec Milla ?

- Ça aurait pu être pire. Pour l’apaiser, je lui ai proposé de vous rencontrer, Mégane et toi, lorsqu’elle viendra récupérer Maia. Ainsi, elle pourra déjà mettre des visages sur des noms et constater par elle-même qu’elle femme formidable tu es.

- Très bonne idée. Il faudra d’ailleurs, que je pense à la remercier.

- De quoi ?

- De t’avoir redonné ta liberté. Si elle n’était pas partie, je ne t’aurais jamais rencontré et je ne serais pas ici, en train de vivre un conte de fée dans les bras de l’homme de ma vie.

- Je n’avais pas vu la situation sous cet angle. Tu as tout à fait raison, je devrais peut-être même lui faire un cadeau, je plaisante.

Nous rions en imaginant des cadeaux plus improbables les uns que les autres. Nous voilà parti dans un délire, comme on sait si bien le faire. Dérailler et rire comme ça, avec elle, me détend et me requinque plus qu’une cure de sommeil et ça fait un bien fou.

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