Chapitre 1 - La magie, c'est une affaire de sexe

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La première chose que Quilo Tramontane vit en descendant de la voiture huit du train n°8768 fut deux jeunes du même âge qui s’embrassaient passionnément. Il s’arrêta net sur le bord de la rame et quelqu’un lui rentra dedans. Il se retourna : c’était une gobeline à l’air peu amène.

— Fais gaffe, mec ! lui dit-elle.

— Pardon…

Quilo s’excusa à grand renfort de « désolé » et de brèves inclinaisons de la tête. La gobeline rajusta son sac sur le dos et partit de son côté, ses cheveux verts la distinguant dans la foule. De son côté, le jeune ventou regarda du coin de l’œil le couple qui s’échangeait un regard des plus lumineux et quelques mots doux. Le premier, un brasion, caressa la joue du second, un elfe ou un sang-mêlé. Quelque chose au fond de Quilo remua à la manière d’un relent acide, comme du vomi. Il détourna le regard, paniqué et se disant que ce n’était pas poli de regarder.

Pourtant et partout, en marchant le long de la voie et parmi les voyageurs, il voyait des couples se réunir et s’embrasser : gays, lesbiennes, hétéros, vieux, jeunes… tout le monde. C’était comme se balader dans une rue de Gaza après un bombardement et tenter de trouver autre chose que la mort et la désolation. Bon, faut pas être aussi dramatique quand même ! se disait-il en serrant les sangles de son sac à dos de montagne. Je me fais trop de soucis. Tout le long, la sensation caustique.

Quilo descendit dans les souterrains et arriva à la douane, près du métro. C’était deux portes massives en métal doré, couvertes de runes complexes, visibles par leur faible lueur jaune. Les douaniers claquaient des doigts et les gens passaient à travers la porte qui ondulait à chaque entrée. Il n’avait eu affaire à elle qu’une seule fois dans sa vie : quand il était parti voir la famille de sa grand-mère qui habitait à Istanbul, le même type de douane les avait accueillis avant qu’ils ne montent dans le train. Le douanier lui demanda de voir son sac puis sa carte d’identité, avant de lui poser la question :

— Vous êtes venu ici pour quoi ?

— Je suis étudiant à l’université d’Hallioce.

— Ah bon… (il regarda la carte étudiant que lui présentait Quilo) c’est plutôt une bonne université.

— Vous y étiez ?

— Il y a longtemps… Mais c’était de chouettes souvenirs. T’as de la chance, mon garçon.

Quilo lui offrit un sourire de remerciement quand il entendit des cris et se tourna : l’un des voyageurs, manifestement pas au courant qu’il fallait un papier d’identité pour pénétrer dans la ville, vociférait contre une douanière qui tentait malgré tout de calmer le jeu. « MA NIÈCE M’ATTEND, BORDEL !!! Et mes papiers sont dans ma voiture qui est garée à deux mètres de la gare ! » disait l’humain chauve alors que sa moustache s’agitait comme en pleine tempête, tandis que l’autre répondait : « On se calme, monsieur. Vous n’avez qu’à appeler votre nièce... » et ainsi de suite – le téléphone était dans sa voiture, sa nièce ne l’attendait pas à la gare mais au café et elle s’inquiéterait…

Jusqu’au moment où l’humain alla trop loin et poussa la douanière ; il fonça vers les portes scellées, sauta et… bang ! Il s’écrasa le nez contre le métal dur et tomba à la renverse. La sécurité vint à la rescousse et souleva l’humain pour voir s’il allait bien avant de sévèrement le réprimander. Le douanier de Quilo râla :

— Encore un qui pense qu’on sert qu’à faire joli… Mais bon ! (il rendit la carte étudiant) Allez mon garçon, tout est en ordre. Passe un bon séjour !

Quilo le remercia alors qu’il claquait des doigts. Le jeune ventou sentit la magie l’effleurer en un souffle rafraîchissant et sa peau scintilla. Il s’approcha de la porte, posa sa main dessus et la traversa sans encombre. Il passa au travers sans avoir le temps de dire « ouf ! ». Il suivit le mouvement pour sortir de la gare y fut enfin.

Il était arrivé à la Porte de Lébron !

Il sortit son portable et prit un selfie rapide avant de l’envoyer à ses amis de lycée, Lou, Joan et Syndara. Leurs bouilles et leurs rires lui manquaient déjà, mais il avait dû se séparer d’eux, car ils étaient partis dans des universités moins excentrées. Pourtant, dès qu’il eut envoyé son selfie sur le groupe Talkashow, il eut directement des réactions et des réponses :

Lou

Woah, t’as l’air troooop bizarre avec cette grimace. T’as marché sur une merde de chien ou quoi ?

Quilo

Jaloux

Joan

Trop choupi le haut ! Et je vois que tu portes mon pin’s :3

Syndara

Tu l’as harcelé, j’te rappelle ! Alors, c’est comment la Porte ?

Quilo

Grand.

Lou

Tellement grand qu’il a marché dans le seul caca de chien. Looooser !

Joan

Nat, tu fais pas assez d’efforts ! Elles sont où les belles dulcinées que tu nous as décrites ? Et les beaux mecs ? Les beaux gens ?

Lou

Trop d’accord ! Alors ?

Lou

Fuis, pauvre fou ! Je retiens ces phacochères en chaleur _o/

Quilo se mit à rire avec le dernier message, bien qu’il eut la sensation que ses côtes se pressaient les unes contre les autres. Il rangea son téléphone et partit chercher du bus qui l’amènerait à l’endroit le plus proche de son nouvel appartement en colocation.. Il était déjà venu ici avec sa famille pour faire le déménagement alors ce ne fut pas compliqué de retrouver le numéro du car. Seulement, il se sentait… grisé ? Grisé, voilà ! Pour la première fois de sa vie, il faisait quelque chose sans avoir sa famille sur le dos. Par contre, l’idée de colocation ne l’enchantait guère et il se demandait comment quelqu’un allait le supporter – comment lui-même pourrait-il supporter qu’une autre personne vive avec lui ?

Dans le fond du bus, il mit son casque sur les oreilles et lança Yuseiboushi de Eve, sa musique préférée. La playlist l’emportant sur son stress et son appréhension, il se laissa bercer jusqu’à reconnaître la rue. Il demanda au bus de s’arrêter et descendit en toute hâte, prenant à peine le temps de remercier le chauffeur ; dans son empressement, il bouscula de nouveau…

— Deux fois ! C’est la deuxième qu’on me… oh putain.

C’était la gobeline de tout à l’heure. Ses yeux jaunes s’étrécirent et elle rajusta une mèche verte rebelle sur son front. Son regard clouait Quilo sur place et elle cracha :

— T’as un problème avec les petites personnes ?

—…non, articula-t-il avec une petite voix, de peur qu’il ne déclenche une bagarre.

L’autre renifla bruyamment, grogna et se retourna pour partir… Oh, merde.

— Euh…

— Quoi, encore ? lâcha la gobeline, toutes dents dehors.

— Je vais… par-là.

Et il montra la direction du doigt avec si peu de confiance qu’il n’en crut pas lui-même. Il croisa de nouveau le regard de fauve et déglutit quand il vit ses longues oreilles pointues s’agiter. Apparemment, c’était un signe émotif mais il ne savait pas lequel ; il se força à sourire pour montrer que ce n’était qu’un quiproquo. L’autre haussa des épaules et reprit son chemin, Quilo sur ses talons. Un peu gêné par la situation, il lança :

— Euh, t’es… étudiante ?

— Pas tes affaires.

Décidément, c’était pas un bon premier jour. Il marchait dans un silence gênant entrecoupé de quelques tentatives infructueuses d’engager la conversation : « Tu habites ici depuis longtemps ? », « Tu viens d’où ? », « Il fait beau, non ? ». Elle lui jetait des regards venimeux et tout ce qu’il espérait, c’était souffler dans son nouvel appartement. Les deux passèrent devant un groupe de bâtisseurs qui déplaçaient des poutres depuis un camion jusqu’à un chantier à l’aide de leurs télékinésies. En les regardant, Quilo pensa qu’il dormirait peu pendant une petite période…

— Attention ! hurla un des bâtisseurs.

Quilo n’eut que le temps de se retourner qu’une immense masse lui rentra dedans et le projeta à l’autre bout de la rue. Lorsque son corps entra en contact avec le sol, la douleur le traversa en un éclair. Il en eut le souffle coupé et fut paralysé pendant quelques instants, des étoiles dansant devant ses yeux. Quelqu’un entra dans son champ de vision brouillé, lui dit des mots qu’il ne comprit pas. Est-ce que c’était la gobeline ? Il s’accrocha à ne pas s’effondrer et par miracle, il y parvint. C’était bien la gobeline qui fit un sourire presque carnassier en le voyant se redresser. Elle claqua ses doigts sous le nez de Quilo à plusieurs reprises.

— Hé ! T’as toute ta tête ?

— Ouais… WOW !!!

Derrière la petite grincheuse se dressait un équidé de trois mètres de haut, verdâtre dont la crinière et la queue étaient fait d’algues et de coquillages. Un kelpie. Que faisait-il si loin de la berge ? La créature darda ses yeux jaunes globuleux sur eux, se cabra avant de charger.

— Merde, merde, merde !

Quilo entoura ses bras par réflexe autour de la gobeline pour la protéger sauf qu’elle fit mieux que lui : elle pointa l’index vers la bête qui chargeait et s’écria :

STOP !

Le kelpie ne s’arrêta pas sur place ; ce furent ses jambes qui, comme sous l’effet de mains invisibles, furent paralysées. La bête fit un tohu-bohu en dérapant sur le sol, s’arrêtant à quelques centimètres du ventou et de la gobeline. Le premier glapit tandis que la seconde…

— HA ! Prends ça dans tes dents, sale monstre ! (elle donna un coup de pied dans la tête du kelpie) Ouaïe aïe aïe ! Putain, il est solide le machin…

Alors qu’elle sautait à cloche-pied de façon un peu comique, les bâtisseurs s’approchèrent d’eux pour voir si les adolescents allaient bien. L’un d’eux désigna une bouche d’égout ouverte non loin et on conjectura que la bête avait dû sortir de cette petite entrée – les kelpies étant des êtres de chair et d’eau, ce fut une hypothèse très vite acceptée. La milice de la cité vint quelques moments plus tard pour emprisonner la bête sous une cage magique et l’un des miliciens, un kallaisse, posa plusieurs questions à Quilo :

— Un bâtisseur affirme avoir vu la bête vous cibler en priorité. Pouvez-vous me donner votre âge, votre espèce et votre profession ?

— J’ai dix-huit ans, je suis un ventou et vais étudier à Hallioce, répondit le concerné alors que le milicien griffonnait sur un papier.

— Vous n’avez pas utilisé votre magie. Pourquoi donc ?

— C’est… parce qu’elle n’est pas très utile (le milicien haussa un sourcil) Je peux faire apparaître des petites lumières dansantes.

— Je… vois. Avez-vous des antécédents ? Non… Un casier judiciaire ? Non plus… Des connaissances en ville ?

— Rien de tout ça.

Le milicien prit un moment pour compléter sa fiche de rapport avant de tendre sa main à Quilo qui la serra, un peu déboussolé.

— Les secours vont s’occuper de vous, mon garçon. J’espère que toute cette affaire ne va pas gâcher votre rentrée !

— Ha ha…

— Si vous avez besoin de quelque renseignement que ce soit, n’hésitez pas à contacter la milice. Bonne journée !

Quilo s’inclina brièvement puis se retourna pour remercier la gobeline… qui n’était plus là. Quelle gonflée ! Elle aurait au moins pu vérifier si tout allait bien ! Le jeune ventou grommela dans sa barbe alors que les secours l’approchaient pour vérifier s’il n’avait pas eu de commotion cérébrale.

* * *

—…et tu es sûr que tout va bien, mon chéri ? Tu n’as besoin de rien ? Pense surtout à te couvrir !

— T’inquiètes, papa, je suis devant l’immeuble. J’ai juste à monter mes affaires.

Gaffe à l’escalier, résonna la voix de son autre père dans le téléphone. Il est traître, surtout après une mauvaise chute ! Ha ha ha !

Comment tu peux être aussi détendu alors que notre fils a failli mourir ?!

Roh, ça va, c’était un p’tit kelpie de rien du tout ! Eh… EH ! Me balance pas la poterie à la fig…

— Je vous laisse, bisous ! et Quilo raccrocha avant d’assister à une nouvelle dispute intraparentale.

Ses deux pères, des ventous, étaient de fiers agriculteurs qui avaient veillé sur leur fils comme sur la prunelle de leurs yeux. Le premier, Gévan, était un papa poule de la taille d’un ours avec une passion pour les tisanes. Le second, Déol, ressemblait à un vieux briscard des mers et avait appris à Quilo à ne jamais se laisser marcher sur les pieds (en vain!). Comme tous les ventou, les pères et le fils se blessaient peu et plus particulièrement en cas de chocs violents, mais ils étaient bien plus sujets à des sautes d’humeurs et aux maux de tous les jours (indigestions, rhumes…). Quilo faisait donc tout particulièrement attention à sa santé.

 Ce n’était cependant pas ça qui le préoccupait le plus. Non, c’était plutôt cette attaque de monstres : bien qu’il était courant d’en voir traîner dans les milieux non urbains, la ville était réputée pour sa sécurité et ses frontières bien gardées. D’où l’incompréhension de Quilo quant à la présence d’un kelpie, un monstre marin, en pleine ville. Certes, il avait appris en classe que les réseaux insalubres communiquaient avec l’océan – le sel d’eau de mer servant de purificateur d’esprits – mais de là à attirer un kelpie hors de son habitat ? C’était bizarre… Il se promit de creuser ça plus en détail lorsqu’il ouvrit la porte d’immeuble.

L’ascenseur était en panne – bien sûr ! – aussi dut-il monter avec difficulté les neuf étages. En haut, il dut reprendre son souffle pendant plusieurs minutes (les ventou n’étaient pas réputés pour leur endurance) et après ça, enfin il parvint devant la porte de son appartement. Quilo prit son téléphone portable et envoya un message à sa prochaine coloc, Léandre, qui avait le double de clés :

Quilo

Je suis devant la porte !

Léandre

J’arrive t’ouvrir, une seconde…

Il n’avait jamais rencontré cette dernière, mais il savait que ce serait la meilleure colocation du mon…

— Si t’es devant, râla la gobeline aux cheveux verts devant la porte, les yeux sur son téléphone, Tu peux entr…

Elle s’arrêta net lorsqu’elle leva son nez vers Quilo qui avait la furieuse envie de s’en aller loin, très loin d’ici. Ou bien dévaler l’escalier en rocambolesque ouragan. Bref, tout pour ne pas affronter ce regard qui lançait des éclairs.

— Alors c’est toi, Quilo…

— C’est moi, ouais… Sacrée coïncidence, hein ! Ha ha…

Léandre lui mit un vent des plus magistraux en lui lançant le double de clés dans ses mains puis partit s’enfoncer dans son appartement. Il n’eut d’autre choix que de se glisser à l’intérieur, refermer derrière lui… et être accueilli dans une pièce spacieuse. Elle embaumait les épices et compilait cuisine et salon dans des tons très verradiens, avec des poutres sculptées et des tableaux tribaux. Il y en avait des tas ! Quilo déposa son sac, bouche bée, devant cet épanchement artistique singulier : des créatures dévorantes, des gouffres de lumière, des jeux d’ombre, des routes désertes… Chaque image était un puits insondable et profondément émouvant.

Léandre passa sa tête hors de l’habitacle séparant la cuisine du salon et renâcla :

— Je te préviens, tu touches à un des tableaux, je te bute. Ta chambre est au fond à droite, à côté des chiottes. Tes parents y ont laissé tes affaires. Ils sont plus sympas que toi, d’ailleurs.

— Merci… ?

— Je prépare un kadar. Me dérange pas.

La gobeline revint à ses affaires. Quilo s’apprêta à partir en direction de sa chambre quand un tableau attira son attention : la peinture représentait une enfant – humaine ou elfique, il ne sut dire – sur une balançoire. Si le fond était vert sombre, bleu nuit voire gris acier, l’enfant se paraît de couleurs flamboyantes, une impression d’extinction imminente. Cela lui fit froid dans le dos et il détourna le regard.

Sa chambre était bien différente : les murs de bois ternis par l’usure, le carrelage poussiéreux sous les nombreux cartons, le sommier et les étagères vides… Il fallut toute la journée au ventou pour rendre le tout à peu près présentable, ou tout du moins vivable pour quelque individu. Après tant de déballage et de placement de livres dans les étagères, de disposition de literie, de rangement de fournitures dans le bureau, son ventre gargouilla. À travers l’unique fenêtre filtrait la nuit ; Quilo se releva et s’étira avec un grognement.

Il sortit de sa chambre : dans la cuisine-salon, tout était éteint sauf une petite veilleuse près du frigo. Il s’y dirigea en phalène et y vit un petit mot accroché sur le frigidaire :

« J’ai laissé du kadar, y en avait trop. T’as pas intérêt à dire que c’est mauvais ou je te bute. J’ai laissé la vaisselle au lavabo et t'as intérêt à la faire ; j’aime pas les branleurs »

Quelle délicate attention ! pensa-t-il en ouvrant le frigo, découvrant une assiette de kadar. Un ragoût des steppes du Sud, aussi bon froid que chaud. Sans s’asseoir, il dévora avec appétit son assiette puis lava la vaisselle que Léandre avait laissée. Quilo était moins stressé que ce matin : sa coloc, certes très acide, n’était pas une mauvaise personne. Et puis son père Gévan disait souvent : « La brise charrie les mauvaises odeurs. Les bourrasques les chassent ». Proverbe de ventou.

Quilo alluma la lampe du salon et partit chercher son ordinateur. Il devait organiser ses horaires de cours pour demain ; l’université valorisait l’indépendance et la prise de décision chez ses étudiants. Le lundi, il n’avait pas de cours mais une journée d’intégration. C’était la seule information qui n’était pas stipulée sur le site internet et la brochure. Il appréhendait, autant d’excitation que d’angoisse. Terminant de mettre en place son semestre, il referma son ordinateur et se pencha sur son téléphone :

Syndara

Tu as fini de ranger ta chambre ?

Quilo

Oui

Joan

Aboule la photo !

Lou

\(°°)/

Quilo

17762402-30236.png – envoyé

Lou

C’est tout tristounet ! Un vrai repère d’étudiant dépressif, j’aime !

Quilo

Va te faire x)

Syndara

Le langage ! Et perso, je trouve ça très accueillant pour un début

Joan

Ouais, genre accueillant façon prison. Tu veux refaire Prison Drive ou quoi ?

Quilo

J’ai pas tout déballé. Et je suis crevé. On se texte demain ?

Syndara

Bien sûr. Bonne nuit, faites de beaux rêves

Lou

Nuitée à vous, les reiii

Joan

_o/

Quilo

Bye

Quilo éteignit son téléphone comme avant chaque nuit où il voulait dormir. Il regarda par la fenêtre : la ville s’illuminait de mille feux arcaniques et de lampions feux-follets. Ses paupières lourdes, le jeune ventou bailla et partit en quête de sommeil bien douillet, sur un lit moelleux et plein de promesses du lendemain.

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