Selon les vélandénistes

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Érès, l'Architecte, naquit de l'altération expulsée par le chaos originel.

Il devint le vent, puis la lumière. Les astres furent ses yeux. Sur son passage, le chaos originel perdit sa cohérence et céda la place à la terre. Les montagnes gagnèrent sur l'abîme, les forêts poussèrent sur l'inanité, les plaines progressèrent sur le néant et l'eau prospéra sur le vide.

Afin de consolider sa création et prévenir le retour du chaos originel, Érès créa quatre créatures : les Humains doués d'une prodigieuse ingéniosité, les Nains auréolés d'une sagesse inouïe, les Dragons dotés de sens inégalés et les Géants pourvus d'une force démesurée. Cependant, il fut surpris de constater qu'elles étaient altérées par la puissance corruptrice. Car les Humains manquaient cruellement de force brute, Les Nains étaient privés de sens développés, les Dragons ne faisaient preuve d'aucune ingéniosité et les Géants incarnaient l'inverse de la sagesse.

Le chaos originel s'engouffra dans ces imperfections et engendra la guerre, la famine et la maladie pour les exploiter. Instruments de vengeance et de mort, les trois fléaux œuvrèrent pour l'entité supérieure sous de multiples formes.

Érès fut mis en échec, et de sa fièvre ardente s'échappa l'aura magique, qui exhala la terre. Quelques privilégiés surent en bénéficier et devinrent des mages. Certes puissants et immortels, ils dupèrent de nombreux peuples en se présentant comme des dieux. Ils n'étaient, pourtant, que de simples Humains dotés de pouvoirs extraordinaires.

De toutes les créatures créées par l'architecte, les Humains disposaient d'un atout considérable. Par l'ingéniosité, ils se présentèrent aux yeux d'Érès comme les plus aptes à atteindre l'accomplissement, lequel vaincra définitivement les trois fléaux.

Ils se dressèrent donc en première ligne dans la lutte contre les trois fléaux. Guidés par le progrès et la vertu, ils établirent des civilisations et étendirent leur légitime domination sur la terre afin de repousser l'engeance du chaos originel.

Mais les trois fléaux s'engouffrèrent dans la brèche ouverte par les mages. Ils disséminèrent le vice parmi eux puis les utilisèrent pour diviser les Humains. Les plus corrompus devinrent des sorciers, que certains peuples vénérèrent aveuglément.

L'un d'entre eux, Ulfanha, fut plus zélé que les autres et devint même l'architecte des trois fléaux. Ensorceleur omnipotent, il alimenta la dégénérescence du monde en générant les damnées, les harpies, les mordants et les cyclopes, versions corrompues des quatres créatures majeures.

Abusées par le sorcier funeste, ces dernières implorèrent la protection d'Érès. Les Humains, toutefois, s'en remirent plutôt aux valeurs morales pour chercher l'élévation et accomplir la quête de l'accomplissement.

Ils sont les plus aptes des quatre créatures ; ceux qui éradiqueront les trois fléaux par une vie pure et vertueuse.

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