13. L’espoir qui anime
« Dieu à un plan pour nous tous ».
L’espoir de ne pas être fou. Que toutes mes visions sont bien réelles dans un espace-temps différent. Tu savais que Dieu était une femme ? Je n’en doute pas une seconde. Les hommes sont trop rongés par leur démon intérieur. Excuse-moi de le répéter mais tu me manques. Je ne suis que l’ombre de moi-même sans toi, alors oui je garde un infime espoir qu’un jour tu daignes me rejoindre et me rendre cette lumière que j’ai perdu au fond de mes écrits.
Tâche d’être heureuse, je t’en voudrai de ne pas réussir cette quête sur terre. Mon espoir est là en réalité. Ton bonheur au quotidien pourrait être la torche qui illumine le mien. Je continu à marcher sur le chemin de la vie en direction de Sion. La place ou je reposerai en paix.
Je suis là derrière un clavier à essayer en vain d’écrire des mots qui traduisent mon état. Ces mots qui cherchent la plume de Voltaire et qui ne sont que de vulgaire cailloux tout droit sorti de ma montagne d’erreurs terrestre. Comprendras-tu que je suis tout simplement malade ? Comprendras-tu que toute cette histoire n’est qu’un songe de mon esprit pour m’occuper et rester animé ?
Oui Jasmine, il est temps. Après dix années de te le dire. Cet amour n’a pas de sens. Je ne fais juste que me torturer. Car j’aime le mal-être que cela me procure. J’en ressort toujours plus fort. Je suis juste un esprit qui tourne en boucle sur son mal-être. Et oui, j’aime ça car je ne connais que ça. Je n’ai jamais eu la haine envers toi, juste de l’amour. Tu pourrais me frustrer toute ma vie cela n’arriverait pas à éteindre ce feu intérieur qui brûle dans un chaudron de chagrin.
En attendant souri à la vie. Elle est magnifique, piquante et à la fois comme un désert. Je suis dans mon désert en quête de l’amour ultime que je n’atteindrai sans doute jamais. Je ne sais pas comment te séduire. Je suis juste une victime du destin qui aime se jouer de nous. Une fois de plus il est trop tard pour partager ensemble une vie féérique. Nous aurons j’espère un moment pour se dire adieu. Et se retrouver dans un autre univers.
Alors va y répond à ce livre et fait moi virevolter loin de toi. Mets-moi une baffe intersidérale, je la mérite bien. Au moins je serai fixé une bonne fois pour toute. Je reviendrai sans doute avec un tsunami de maux pour m’apitoyer encore plus de mon sort. Cette baffe te reviendrait tel un boomerang à l’attaque telle une faille dans ton cœur. J’en suis sûr le mal que tu me ferais ne ferai que renforcer mes sentiments pour toi. Car j’aime la noirceur de notre histoire. Je ne peux qu’entrevoir un diamant en constitution à travers toutes les ténèbres qui m’envahissent quand je pense à toi et au trou béant dans mon cœur.
L’univers dans lequel réside mon âme ne t’es pas accessible. Même si nous le voulions, nous ne pourrions réussir à remonter le temps et conjurer le mauvais sort du destin. Malgré toutes mes réflexions, je ne suis pas parvenu à réparer l’improbable. Je me prends la tête entre les mains et mon cœur poursuit l’écriture de ce torchon d’excuses et d’apitoiements. Qui ne cherchent qu’à te toucher dans le tréfonds de ton âme. Pour laisser l’espoir à mon âme de partir en paix.
Le destin n’est parfois qu’un mauvais chat noir, qui détruit la pousse d’une magnifique histoire en devenir. La nôtre aurait pu se traduire comme ça. Tu sais je t’embelli depuis le début dans ce manuscrit. Mais peut être que je t’idéalise trop. Nous n’avons pas passé assez de moments ensemble. Sans doute serai tu tombé amoureuse d’un autre homme sur le chemin de notre histoire. Et tu m’aurais abandonné tout simplement. J’en avais inconsciemment sans doute peur.
Passons cette vision négative de ta personne et totalement infondée. J’ai vu qui tu étais réellement. Et cela me suffit amplement. Profite des belles années encore à venir. Voyage retourne à Paris ou en Afrique et visite tous les joyaux de la Terre. Mon joyau à moi c’est ton cœur, ton âme et ton esprit que je cristallise dans ma mémoire nostalgique.
Tes yeux arrivent-ils à suivre le flot intemporel des mots que dépose tendrement sur ce papier ? Je t’aime Jasmine, comme au premier jour. Et comme jusqu’à mon dernier souffle de Moine. Tu sais, je ne suis plus que le squelette de moi-même tellement j’ai pleuré toutes les larmes de mon cœur en repensant à toi et à nous toutes ses années.
Heureusement que j’ai croisé ton chemin sur Terre, je n’aurais pas connu sinon ce qu’est le véritable amour. J’en suis chanceux. Quelle idée d’avoir suivi un délire de film et de ne pas t’avoir donné de nouvelles pendant plus de dix ans.
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