Parlons du Goncourt disparu

Une minute de lecture

Goncourt, joli mot vibrant, un brin martial, listant un tas d'in folio plus ou moins attirant pour un ou trois chalands un chouilla fouinard. Ou plus clair : prix, sinon concours, prônant un baratin d’imagination qualitatif ou, sans nul suspicion, charmant, pour un jury au cul cousu. On y parlait disparition, amant d’antan, glas du colonial, assassinat, mandarin... Humour, art, rachis, tant qui sombra dans la nuit nous conduisant aujourd’hui droit dans l’oubli… Car son statut sacral, quasi saint, flamba lors d'un ouragan, atomisant aussi l'humain, par un bouton cramoisi.

Alors la voici, la nation. Un pays dos au mur, affirmant n’avoir aucun blanc, ni trou vacant. Mais la disposition du total ignorait l’omission, car il manquait un blason au mur. D’abord à la position cinq puis à vingt-trois, quand par un jour clair, cinq toucha l’infini, là où vingt-six finit saint pour chacun. Vingt-trois disparut sans mourir tout à fait, à l'instar du Goncourt.  Car il y a toujours un manquant, un trou, qu’aucun n’a vu, su, pu ou voulu voir, ni avant, ni aujourd’hui.

Un manquant... mais tout paraissait normal.

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