Le garde fait écran de son corps pour protéger l’Enchanteur et le golem allié, tout en se battant contre le golem ennemi. La créature est aussi forte que Horace, et l’homme en armes, mal entraîné. Il sera vaincu, et Horace achèvera l’intrus, mais au prix que le vieil homme soit blessé dans la lutte.
L’Enchanteur perd peu à peu ses facultés, et révèle au golem l’existence d’un passage secret sous la table où il a été animé. Horace la soulève et voit un souterrain s’enfoncer sous les murs.
« D’autres vont venir. D’autres ennemis, plus nombreux, plus forts. Il faut te dépêcher.
– Soit, Père. Je vais te soutenir.
– Non. Je vais fermer le passage derrière toi. Tu auras ainsi plus de chances de réussir. N’oublie pas ce que je t’ai dit : des armes et des alliés t’aideront à vaincre Baldenazzar !
– Pourquoi ne viens-tu pas, Père ? Tu es mon premier allié !
– Baldenazzar ne frappe pas sans raison… C’est moi qu’ils viennent chercher ! Tu dois donc survivre ! »
Le vieil homme pousse la table, sur Horace, lui interdisant de revenir sur ses pas. Il reprend son souffle, hésitant sur les dernières mesures à prendre, pour cacher l’évasion de Horace. Il éteint d’abord les chandelles aux murs, plongeant la salle dans le noir et rendant l’issue secrète, indétectable. Puis il prend une fiole de poison, la boit jusqu’à la lie.
Horace croit entendre le bruit de la chute de l’Enchanteur. L’existence du passage qu’il emprunte a comme disparu avec lui. Le golem comprend désormais le terrible enjeu de sa fuite ; et le prix que les ennemis de Baldenazzar sont prêts à payer pour le vaincre.