Je sais qu’elle attend une réponse de ma part alors j’arrête de la bécoter le temps de lui dire :

• Je ne sais pas… Je ne dirais pas non à une nouvelle dose de toi…

Je souris tout seul de ma répartie. Ce n’est même pas une plaisanterie. Je suis à moitié sérieux. Je n’ai pas encore eu l’occasion de glisser ma langue sur son sexe. J’adore le goût de sa bouche, celui de sa peau. Du coup je me demande quel goût elle peut bien avoir dissimulé entre les cuisses.Je sens qu’elle tente d’inverser nos places avec ses petits bras. Elle est adorable. Je joue le jeu. Collé à mon tour contre le carrelage, j’ai l’impression de la voir pour la première fois. Belle. Sexy. Délicate. Forte. Douce. Et mienne putain.Elle regarde mon corps et je la laisse passer les doigts sur mes muscles. Elle tend le bras vers les gels douche et attrape un truc rose que je pensais là uniquement pour la déco.

• Qu’est-ce que c’est ?
• C’est un luffa, me répond-elle enthousiaste. Ça fait beaucoup, beaucoup de mousse ! continue-t-elle avec des étoiles dans les yeux.

Elle est vraiment trop mignonne. Sa réaction me fait rire et me donne envie de la serrer contre moi. De l’embrasser. De ne plus jamais la lâcher.

• Hein hein, m’arrête-t-elle. Chacun son tour. Laisse-toi faire.

J’obéis et m’adosse contre le mur en fermant les yeux. Maintenant que je l’ai satisfaite, j’avoue avoir hâte de la sentir sur moi.Je sens le truc rose sur ma peau. La texture est plutôt bizarre. Maud le passe sur moi avec lenteur et application. Je sens son autre main me tâter. Elle touche mon corps avec la douceur qui lui est propre. Ses mains se baladent sur mes bras, mes pectoraux. Je déglutis tandis qu’elle descend sur mes cuisses et sur mon propre tatouage.Je la veux sur moi. Je veux ses mains autour de mon sexe. Maud me savonne, m’astique gentiment. Tous mes membres y passent sauf le plus important. Elle frôle mon sexe. Encore et encore mais jamais ne s’y arrête. Je ne laisse rien paraître mais j’ai trop envie qu’elle me touche putain ! Non, je suis au-delà de ça. Là j’ai carrément besoin qu’elle me touche. Je vais devenir fou si elle continue comme ça.Je la sens soudain se coller à moi et je la regarde. Je suis blanc de mousse. Ça a l’air de l’amuser. Ses yeux brillent de malice.

• Et maintenant ? je demande.
• Maintenant je vais vraiment pouvoir jouer, rit-elle.

Et je la sens refermer sa main autour de mon sexe tendu.Oh bordel…Je colle mon front au sien. C’est trop bon. Elle me branle fermement. Ni trop fort, ni trop doucement. Ni trop vite, ni trop lentement. C’est. Trop. Bon. Je la veux plus près de moi alors je l’attrape par une fesse pour la recoller à moi.Oh ouais… C’est parfait.Je serre et desserre son cul pendant qu’elle glisse sur moi. J’enfonce mes doigts dans sa peau. Je la pelote comme je le ferai si je la prenais en levrette. C’est le pied putain.En fait, non. Pas tout à fait. Le pied total serait d’être en elle. De l’attraper par les hanches pour la prendre comme elle a eu l’air d’aimer tout à l’heure. Ou de glisser entre ses lèvres…Je l’entends me murmurer :

• Zed… Je voudrais… je veux…

Tout ce qu’elle veut. Je lui donne tout ce qu’elle veut. Elle ne finit pas sa phrase. Sa main sur moi m’empêche presque de penser.

• Tout ce que tu veux, je souffle. Qu’est-ce que tu veux ?

Elle s’arrête soudain et je la regarde. Elle reste silencieuse. Ses yeux s’agitent. Elle cherche ses mots.Dis-moi ce qui se passe.

• Dis-le avec des mots, je l’encourage.

Elle ne dit rien pendant deux secondes avant de confesser :

• Je veux… te goûter…

Tout ce que tu veux.Je tends mes lèvres pour l’embrasser et elle m’arrête.

• Non, je veux dire… T’imagines même pas comme j’aime le goût de tes lèvres.

Compliment agréable à entendre.

• Mais… justement, je sais quel goût elles ont, continue-t-elle.

Hein ?Je ne comprends pas ce qu’elle veut me dire. Elle rougit et reprend :

• Enfin… C’est pas vraiment cette partie de toi que j’avais en tête…

Elle achève sa phrase en baissant furtivement les yeux vers mon sexe.Oh ! Sérieux ?Son aveu fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Putain je réagis comme un collégien… Mais ça fait trois ans que je rêve de sa bouche autour de moi. On peut dire que ça me fait une petite excuse… J’ai du mal à cacher ma surprise. Elle est totalement connectée à mon cerveau. C’est ahurissant.A la voir baisser la tête, j’ai peur qu’elle ait mal interprété ma réaction. D’un doigt, je redresse son visage vers le mien. Elle est toute rouge. Adorable. Je ne veux pas qu’elle soit gênée avec moi. Je veux toujours savoir ce dont elle a envie. Et si en plus, c’est moi dont elle a envie, qu’elle a envie de me faire ce genre de chose, je ne vais pas me plaindre ! Loin de là. Je la désire. De toutes les manières. Je veux lui faire plaisir et la combler de toutes les manières. Et bordel, je suis un mec et évidemment que j’ai envie de jouir avec elle de toutes les manières !Je l’embrasse encore et je chuchote :

• Est-ce que tu penses sincèrement que je pourrais te dire non ?

Sérieusement ? Quel mec refuserait ça ?Ses pupilles s’élargissent. Elle se mordille la lèvre et secoue la tête en souriant.

• Alors arrête de te prendre la tête pour rien. Fais ce qui te fait envie, lui dis-je avant de l’embrasser.

J’adore voir ses yeux qui pétillent. Avec le pommeau de douche, elle me rince rapidement mais minutieusement. Elle passe ses lèvres sur mon torse au fur et à mesure que la mousse disparaît. Elle n’arrête pas de caresser mon corps, mes bras, mes cuisses, mes fesses… Puis elle revient sur mon sexe. Je la sens rincer tout le gel douche dont elle s’est servi en me branlant doucement. Elle repasse ensuite en mode douche italienne et s’agenouille devant moi les yeux dans les yeux.Bordel de… C’est super chaud.Une fois sur ses genoux, elle reporte son attention sur mon sexe. Je suis plus dur que jamais. Elle commence par me caresser de sa main. Un va et vient simple mais savoir qu’elle est en bas pour me sucer rend les choses encore meilleures. Elle pose ensuite ses lèvres doucement contre mon gland.

• N’hésite pas à me dire si tu veux quelque chose en particulier, me confie-t-elle.
• Ne t’en…

OH !Elle m’a pris par surprise. Sa bouche est tout aussi brûlante que l’était son sexe. Elle continue de me branler et fait aller et venir sa bouche sur moi. Elle me pompe et me lèche tout en même temps.Putain, c’est bon.L’envie de la tenir, de la posséder est de plus en plus forte. Je voudrais passer une main dans ses cheveux. J’ai peur que ça soit trop dominateur. Elle attrape d’elle-même ma main et la place sur sa tête.

• T'es sûre ? Ça… te gêne… pas ? je souffle.

Je ne veux pas qu’elle se force à faire quelque chose. Même si c’est incroyablement bon et excitant. Je la sens me prendre plus profondément et plus fort.Oh… Oh whaou!Je veux m’enfouir au plus profond d’elle et la marquer comme mienne. Je sens mes hanches bouger malgré moi. Lorsqu’elle déplace sa main de ma hanche à mes fesses, je sais qu’elle me laisse le champ libre. Mes coups de reins sont plus vifs, plus longs. Je baise sa bouche. Sa pression sur mon sexe est parfaite. Je sens sa langue jouer contre mon gland et sa main monter et descendre en rythme avec mes allées et venues. Je ne vais pas tarder à atteindre le point de non-retour.

• Maud… Si tu ne veux pas… que je finisse dans ta bouche...

Elle ne s’arrête pas.Merde !J’ai trop envie de la regarder. J’ai trop envie de voir ses lèvres autour de mon sexe. Je baisse les yeux vers elle. Elle me regarde. Confiante. Passionnée. Belle à crever.C’est sur cette dernière vision que je jouis en elle. Longtemps car elle continue de me branler et de me sucer pour m’accompagner. Lorsque j’ouvre de nouveau les yeux, je la vois déglutir.Whaou, elle avale ? J’aurais jamais cru.Elle laisse l’eau de la douche lui couler dans la bouche pour se rincer puis lève les yeux vers moi.Bordel de merde c’était incroyable. Au delà de tous mes fantasmes réunis.Je me demande si elle réalise à quel point elle vient de m’emmener loin. Loin de tout ce que j’ai connu avant elle. Quand elle se redresse, l’eau ruisselant sur son visage, je sens un frisson qui n’a rien à voir avec la température. Je n’ai qu’une envie : la prendre dans mes bras. Lui montrer que ce n’est pas que du désir, mais bien plus. Que c’est elle. C’est Maud.Maud qui me regarde encore comme si j’étais la plus merveilleuse chose de l’univers. Ça me fait toujours plaisir et en même temps c’est foutrement intimidant. Parce qu’elle a toujours dit me « voir ». Et que moi je suis incapable de me voir comme elle me voit.Elle me scrute. Ses yeux papillonnent sur mon visage. Je ne lis pas d’inquiétude ou d’hésitation dans son regard, mais je ne peux m’empêcher de lui demander :

• Ça va ?
• Tout va bien, ne t’en fais pas, répond-elle en se blottissant dans mes bras.
• Tant mieux, ma chérie.

Les mots me sont venus naturellement. Aussi simples et criant de vérité que ça. Tout en elle m’attire et me galvanise. Sa douceur. Sa force. Son rire. Sa lumière… Je la chéris. Je l’adore.