Chapitre 21 - Partie 2 (/!\ Scène explicite)
Sa chaleur disparaît au fur et à mesure qu’elle descend sur mon corps. Elle sème son chemin de mille et un baiser. Je la regarde, presque hypnotisé, déboutonner mon pantalon. Je suis là, tendu dans mon boxer, volontairement soumis. Elle me déshabille et m’observe, comme si elle savourait chaque instant, elle aussi.
Je ne la lâche pas des yeux. Elle s’installe entre mes cuisses. Ses doigts me frôlent et je frissonne. Je suis prêt, plus que prêt. Elle ferme sa main autour de moi, glacée, mais sa prise m’excite encore plus. Elle commence à me caresser, continuant de faire monter la pression. Ses lèvres viennent rapidement rejoindre sa main. Elle monte et descend sur mon sexe avec un rythme parfait. L’effet est immédiat. Je laisse tomber ma tête et ferme les yeux pour m'imprégner de toutes ces sensations. Elle relâche la pression un instant mais elle revient tout de suite. Me donne ce plaisir de fou. Sa langue entre dans la danse et je suis à deux doigts de perdre le contrôle.
- Tu fais vraiment ça trop bien…, je marmonne.
Elle accélère le mouvement. Sa main et sa bouche se resserrent autour de moi et je suis totalement à sa merci.
- J’adore ce que tu me fais… Encore.
Elle retire mon sexe de sa bouche, continue de me branler. La proposition qu’elle me fait me prend de court :
- Ou bien, tu pourrais aussi venir ailleurs…
Oh oui !
Je vois très bien où elle veut en venir. Je gémis sans pouvoir m’en empêcher. Je suis tout à elle. Je la sens remonter à califourchon sur moi. Elle m’embrasse délicatement, comme si elle avait besoin de me convaincre. Sa langue joue avec la mienne. Ses hanches bougent contre moi, mon sexe effleurant l’entrée du sien à chaque mouvement. C’est un putain de paradis.
Il me reste juste assez de lucidité pour savoir qu’il faut que je sois sûr qu’on est sur la même longueur d’onde. Je l’ai chauffée, c’est vrai. Mais je sais aussi qu'elle a bu. Je ne pense pas qu'elle soit encore bourrée. Mais ce n'est pas une raison. Si on va jusqu’au bout, je veux être sûr qu’elle le veut vraiment.
- Tu es sûre ? Tu as bu… Il faut que tu sois sûre que c’est ce que tu veux. Je ne veux pas que tu penses que j’ai profité de toi demain …
Elle s’arrête brusquement et attrape mon menton. Je la regarde. Elle est en appui sur un bras au-dessus de moi. Des mèches de ses cheveux viennent me chatouiller le visage.
- Zed, tu as interdiction de me jouer la carte du mec bien maintenant, ok ?
Whaou.
Je ne m’attendais pas à cette réaction. Je pensais qu’elle allait me rejeter. Qu’elle écarquillerait les yeux de surprise et de honte mêlées. Je me suis bien planté. Je hoche la tête pour lui dire que j’ai compris le message. Je l’attrape par la nuque pour l’embrasser. Je la veux. Tellement. Comme ça, au-dessus de moi, elle est tellement belle. Tellement sexy. Tellement tout.
J’interromps doucement notre baiser. Je dois être sûr.
- Je veux juste être sûr que c’est ce que tu veux…, je lui demande droit dans les yeux. Tu es sûre ?
Tu es sûre que tu me veux moi ?
Elle opine furtivement.
- Dis-le moi. Avec de vrais mots.
Si elle n’est pas capable de le dire, on arrête tout.
Je ne sais pas si j’aurais vraiment le self-control de m’arrêter. Mais putain j’espère. Ou plutôt j’espère qu’elle est sûre. Je la veux mais pas dans ce genre de conditions.
- Oui je suis sûre, souffle-t-elle. C’est juste que…
- Qu’est-ce qu’il y a ?
Ses yeux font la navette entre son ventre et mon visage.
- Et bah… Ça fait un moment que je n’ai pas… Alors… J’ai peur…, grimace-t-elle.
Je lui caresse la joue du dos de la main.
- Tu as peur d’avoir mal ?
C’est plus une affirmation qu’une question. Mais je demande quand même. Je sais que j’ai visé juste quand je la vois se mordre la lèvre d’embarras.
- D’accord.
Je la soulève légèrement pour la déplacer jusque sur mon ventre. Je refuse de la blesser. Je préfèrerais me crever les yeux que de la blesser. Je l’attire vers moi pour l’embrasser. Doucement. Je peux être doux. Je peux faire attention. Et je vais faire attention.
Je cesse de l’embrasser pour la rassurer :
- On va mettre du lubrifiant…
Ma voix reste calme, mais ma main tremble en cherchant le flacon dans la table de chevet. Je m’en étale sûrement plus que nécessaire mais tant pis.
- Voilà… On va y aller tout doux, ok ? je murmure. De toute façon, c’est toi au-dessus. C’est toi qui bouge. C’est toi qui décide.
Je repose ensuite mes mains doucement sur ses hanches pour lui donner le contrôle total de ce qui va suivre. On fera comme elle veut. J’irai à son rythme. Je guette ses réactions.
Elle glisse une main entre nous et la referme sur mon sexe. J’arrête de respirer. Je la regarde faire, incapable de détourner les yeux. Sa bouche est entrouverte. Ses joues rouges. Elle se hisse sur ses cuisses et me guide en elle. C’est tout chaud. Serré. Humide. Renversant. Je serre les dents mais je ne parviens pas à retenir un soupir.
Elle ferme les yeux, concentrée et descend lentement, délicatement sur moi. Je sens son sexe se dilater au passage du mien. Centimètre par centimètre. Je vois son front se plisser, ses lèvres se pincer.
J’ai fantasmé ça des centaines de fois. Plus ou moins bourré à chaque fois. Mais cette fois, c’est réel. Je suis sobre. Et ça rend tout mille fois mieux que n’importe lequel de mes délires alcoolisés.
Je me concentre pour ne pas bouger. Pour lui laisser le temps. Pour qu’elle garde le contrôle. Chaque sensation me traverse comme une décharge. Chaleur. Pression. Humidité. Elle s’adapte parfaitement autour de moi.
Putain, c’est trop bon.
Et puis elle se met à bouger. Toujours avec une lenteur mesurée, presque hésitante. Je reste immobile. Ses seins bougent doucement avec ses gestes. Hypnotisants. Mes mains tremblent d’excitation sur ses hanches. Je les serre comme un point d’ancrage.
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