Chapitre 22 - Partie 2 (/!\ Scène explicite)

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Sans perdre de temps, je la soulève légèrement, la déplaçant pour qu’elle vienne s'installer sur mon ventre. Je sens ses mains parcourir ma peau, se perdre dans mes cheveux tandis que je me débarrasse rapidement de mon pantalon et de mon boxer.

Elle continue de m'embrasser, ses baisers plus intenses à chaque seconde qui passe. Je m'assois en la gardant pressée contre moi, son corps collé au mien. Son souffle effleure mes lèvres, et son odeur fruitée m’enveloppe. Lentement, je me redresse et l’installe sur moi, ses jambes repliées de chaque côté de mes hanches. Mes mains descendent, retrouvant la rondeur ferme de ses fesses. Je les presse. Juste assez pour sentir sa chaleur. Pour me rappeler que tout est réel. Qu’elle est bien là, entière, avec moi.

Nos regards se croisent. J’y lis tout : sa confiance absolue, sa dévotion sans limite, son offrande renouvelée de son corps, son excitation grandissante, son bonheur d’être dans mes bras. Et c’est comme si le temps s’arrêtait. Les yeux dans les yeux, je la guide le long de mon sexe avec une lenteur proche de la révérence. Une pénétration contrôlée. Intime. Plus intense. Plus vraie.

Je la fais monter et descendre sur moi, d’une poigne ferme mais douce. Ses yeux se plissent mais ne me quittent pas. Mes mains s’ancrent dans le moelleux de ses fesses. Chaque mouvement est précis. Sensuel. Grisant. Mes gestes disent tout ce que je ne peux pas. Mes lèvres cherchent sa peau. Sa clavicule. Son cou. Je goûte chaque centimètre avec une douceur nouvelle. Elle suit mon rythme, bouge voluptueusement contre moi. Ses mains caressent mon dos, mon visage, ma nuque…

  • Tu es incroyable, je murmure contre sa peau.

Les mots m'échappent, fusent, comme une évidence. Si justes, que je me fiche de savoir si elle a entendu mon aveu ou non. Elle soupire. Nos respirations s’accordent. Lentes. Profondes. J’ai l’impression de la sentir encore plus serrée autour de moi qu’hier. Chaque mouvement me fait vibrer.

Sans cesser mes va et vient, je la caresse et la presse. Une main sous ses fesses, pour tenir la cadence, l’autre remonte le long de son dos, effleurant sa taille, ses côtes. Mon nez se perd dans la courbe de son cou. Je savoure la douceur de sa peau avec ma bouche, mes joues. Je pose la main sur sa poitrine, caresse délicatement son sein et le porte à mes lèvres. Elle arque le dos, un gémissement lui échappant. Lentement, je prends son téton dans ma bouche, le suçant doucement. Ses doigts glissent dans mes cheveux et les serrent.

Je la titille quelques instants avant de relâcher son sein. Je remonte doucement sur son corps, en l'effleurant de ma langue. Je m’attarde un instant dans le creux de son cou et suce son lobe.

  • Je pourrais rester comme ça toute la journée, je souffle en déposant des baisers mouillés sur sa peau. Te regarder et t’embrasser toute la journée. Te faire l’amour toute la journée.

Je sens son sexe m’enserrer à chaque pénétration, à chaque mot. Elle gémit, souffle, râle pendant que je caresse sa poitrine avec mes lèvres et ma langue. Puis je me redresse pour me retrouver face à elle. Je capture à nouveau sa bouche, assoiffé de son goût. Elle me rend mon baiser avec la même intensité. Des sons incontrôlables m’échappent à moi aussi. Ses mains s’accrochent à mes épaules, comme si elle craignait de tomber ou que je me dérobe. Aucun risque que ça arrive. Je la serre, pour la rassurer et pour la pénétrer plus profondément.

  • J’ai tellement envie de te faire jouir comme ça…
  • Alors caresse-moi, m’invite-t-elle en se penchant légèrement en arrière.

Elle me tient fermement par la nuque et je la guide d’une main dans son dos. Je glisse mes doigts le long de son corps jusqu’à son entre-jambe. Ses lèvres s’arrondissent en un “o” silencieux quand je change légèrement notre angle pour mieux atteindre son clito. Lorsque je pose mon pouce dessus, elle se contracte encore plus. Je ne peux détacher mes yeux de son visage. Je fais rouler mon doigt sur son point sensible.

  • Oui, c’est ça… Comme ça…, halète-t-elle.

Je reproduis les mouvements circulaires qu’elle aime. Elle se mord les lèvres, pantèle, geint. J’adore la voir dans cet état. Je vois qu’elle lutte pour garder les yeux ouverts. Pour me regarder moi. Je sens son bassin bouger en rythme avec le mien, en rythme avec les ronds que je dessine sur son clito. La vue de son corps lascif m’excite. La pression monte en moi.

  • Tu es trop belle quand tu prends ton pied, je murmure.

En réponse à mon commentaire, elle crie et son sexe se resserre. Je suis pris dans un étau chaud et soyeux. C’est si bon… Je continue de la faire monter. Chaque aller venue dans son corps me pousse plus loin, moi aussi. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que je ne rende les armes.

  • J’y suis presque, souffle-t-elle. Continue…
  • Oui… ?

Le reste du monde disparaît. Il n’y a plus qu’elle et moi, dans cet instant suspendu. Je maintiens le rythme, au bord de la jouissance. Je n’attends plus que son signal, que son orgasme, pour me laisser emporter.

  • Viens, maintenant ! lâche-t-elle soudain.

Et j’obéis.

Sa main se crispe sur ma nuque. Je plonge mon visage dans ses seins. Son sexe se contracte par à-coups. Le mien pulse en projetant mon orgasme en elle. Elle se cambre au dessus de moi. J’agrippe ses hanches. Elle crie. Je gémis. Je ne sais plus où je commence, où elle finit.

Lorsqu’elle se relâche à nouveau, elle referme ses bras autour de moi et je fais de même. Je la serre contre moi, le nez dans son cou.

Nos souffle courts ralentissent progressivement. Je continue de caresser sa peau chaude contre la mienne. Je libère son corps, repositionne une mèche rebelle. Son regard dans le mien, elle dessine de petits cercles sur mes joues avec ses pouces. La fraîcheur de ses doigts m’ancre encore plus à cette réalité presque parfaite. Je la regarde, là, face à moi. Elle me sourit, à la fois espiègle et innocente.

Je n’ai même pas les mots pour dire ce qu’elle me fait. Elle est si… idéale.

Et, là, ça me prend aux tripes. Je dis toujours que je veux la faire mienne. Ou qu’elle est à moi. Mais c’est des conneries. La vérité, c’est que c’est moi qui lui ai toujours appartenu. Je l’ai toujours eu dans la peau. C’est devenu encore plus vrai après cette nuit. Mais maintenant ? C’est plus profond. Ce que j’ai ressenti en la prenant, ce moment où on est venus ensemble, ça m’a marqué au fer rouge.

Je ne reviendrai jamais en arrière.

Je glisse une main dans ses cheveux, mon autre main encore posée sur sa hanche nue.

  • T’as faim ? je murmure, presque à regret de briser le silence.

Elle cligne des yeux, comme si je venais de la ramener sur Terre. Puis elle demande, taquine :

  • Il reste de quoi manger dans tes placards ?

Je souris :

  • Oui. J’ai fait des courses hier. Mais je suis surtout allé sur le marché pendant que tu dormais.

Elle hausse les sourcils, une lueur de joie dans les yeux et m’embrasse. Je la fais rouler sous moi, d’un mouvement fluide, contrôlé. Elle glisse sur le matelas avec un petit rire surpris, sans jamais nous désunir. Je la couvre de mon corps, embrasse ses joues, son nez, son front, sous ses éclats de rire. Puis, dans un dernier frémissement, je me retire lentement d’elle. Elle gémit un peu, frustrée. Je me redresse et la regarde, nue et splendide dans les draps en désordre.

  • Ne bouge pas. Je reviens.
  • J’espère bien. Dépêche-toi ! rouspète-t-elle attrapant un oreiller pour s’y lover.
  • Bien, milady.

Je me lève, nu, sans aucune gêne. Je traverse la pièce, attrape le sac resté dans la cuisine. Pita encore tiède, fromage, viande séchée, fruits découpés. Le tout prêt à être dévoré dans le lit, comme un pique-nique improvisé.

Quand je reviens, elle est allongée sur le ventre, les jambes croisées en l’air, à m’attendre avec ce petit sourire en coin qui me retourne. Je déplie un torchon sur le lit et commence à disposer les choses entre nous. Elle se redresse, attrape un grain de raisin et me le glisse entre les lèvres.

Nus, étourdis, affamés l’un de l’autre et d’un vrai petit déjeuner, on mange à même les draps, dans le soleil du matin qui filtre à travers les persiennes. On se pique des morceaux. On rit. On se caresse. On parle. D’un souvenir d’enfance, d’un plat que j’aimerais lui préparer, d’un film idiot qu’elle voudrait me faire voir. Elle se penche vers moi parfois, juste pour voler un baiser sucré.

Rien n’est pressé. Tout est là. Et bordel… c’est bon, ce moment. C’est nous. En mieux.

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