Chapitre 25 - Partie 1 (/!\ Scène explicite)
Je suis réveillé depuis un moment. L’écran de mon téléphone éclaire à peine les draps froissés. Je scrolle sans vraiment lire. Des conneries. Des photos de chats. Une recette protéinée. Un thread sur les théories fumeuses d’un type persuadé que les carottes sont une invention du gouvernement. Je tue le temps.
J’aurais pu me lever. Aller me faire un café. Faire des tractions ou des abdos. Mais voilà, Maud dort encore. J’ai dit que je serai là à son réveil. Et de toute façon, le monde n’a rien de plus intéressant à m’offrir que sa respiration tranquille. Si elle était réveillée, ce serait différent. Bon, mon intérêt resterait limité à cette chambre, mais pas pour les mêmes raisons.
J’espère que ce que j’ai prévu pour aujourd’hui va lui plaire. Normalement oui. Enfin, si et quand elle se réveille. Je me tourne vers elle pour la caresser. Pas brusquement. Pas comme un mec pressé de sauter sa copine. A peine un effleurement, exactement comme elle aime. Je la caline dans l’espoir qu’elle se réveille comme ça. Avec des frissons, un soupir de plaisir. Et si je peux avoir un bonus matinal en plus, je ne dirai pas non.
Je laisse mes doigts tracer les lignes de ses courbes, comme si je ne les connaissais pas par coeur. Et je sens son corps bouger. A peine. Sa respiration change. Elle s’éveille doucement. Je me cale un peu plus contre elle — inutile de dissimuler mon érection, vu mes actes et mes intentions, ce serait hypocrite — et elle se cambre, cherche le contact. Son odeur de yuzu vient chatouiller mes narines. Alors je continue. Parce que j’en ai envie. Et parce que je sais que ça la rend dingue.
- Enfin réveillée ?
Je susurre ça comme une évidence. Pas besoin de réponse, mais elle me la donne quand même.
- Hum… Non, gémit-elle, je fais un très beau rêve. Je n’ai pas envie que ça s’arrête.
Je retiens un rire.
Bah voyons…
Elle continue de se frotter contre moi, cherchant toujours plus. Indécente et adorable à la fois. Je descends ma main plus bas, effleure son ventre puis glisse vers l’intérieur de sa cuisse, mes lèvres parcourent sa nuque… Rien de pressé. Juste l’envie de la sentir frémir.
Ma langue trouve ses points sensibles. Nuque. Oreille. Là où elle frissonne à chaque fois. J’entends son souffle se bloquer. Elle se retient. Encore. Comme si son plaisir était quelque chose à cacher.
Je la retourne doucement. Son corps suit, docile. Je m’installe entre ses cuisses, attentif à chaque mouvement. Ses yeux trouvent les miens. Putain, ce regard. Il me cloue à chaque fois. J’en perds le fil pendant une seconde.
- Ne te retiens pas, je souffle en dépit de mon trouble. Laisse-toi aller.
Elle secoue la tête. Pas un mot. Juste ce refus spontané. Presque conditionné. Malgré mes demandes, malgré mon insistance.
Je sais que je peux l’amener à perdre la tête. Je le fais depuis deux jours. Alors je change d’approche et souris.
- Tu as le droit de garder le silence, je murmure, comme un avertissement. Mais je vais te faire crier.
Ses yeux s’ouvrent un peu plus, brillant malgré la pénombre. Un peu narquois.
- Tu es bien présomptueux…
Je hausse un sourcil. J’adore qu’elle me provoque comme ça. Elle me cherche. Elle joue avec moi. Consciente que c’est le genre de jeu dont je raffole. Elle aime ce rôle de “sale gosse” que je dois mâter.
Présomptueux, moi ? Non. Juste très, très confiant.
Je baisse la tête. Ma bouche trouve son sein. Je le prends entre mes lèvres, sous ma langue. Jouant avec elle, usant sa résistance. Elle se tend. Lutte. Et puis je la mords. Juste assez pour lui arracher un cri étouffé. Je relève les yeux, la regarde. Elle me fixe, mi-incrédule, mi-avide. Sublime. Et j’adore ça.
- Pas si je te fais effectivement crier, je jubile.
Je le pense, mais je ne veux pas devoir lui faire mal pour qu’elle crie. Un gémissement de pure douleur ou d’humiliation ne m’intéresse absolument pas. Je ne suis pas de ce bord là.
- J’aime entendre que je te donne du plaisir.
Voilà. C’est ça la vérité. Je ne veux pas juste la voir se tendre. Je ne veux pas sentir son corps crispé sous mes doigts. Je veux qu’elle s’abandonne. Qu'elle s'autorise à vivre ça pleinement. Avec moi, elle peut se lâcher.
Je reprends mon exploration de ses seins, léchant, suçant tout ce qui tombe sous mes lèvres. Maud se tortille. S’évertue à ne pas faire le moindre bruit. Mais, je suis patient. Elle ne gagnera jamais contre moi. Parce que je suis très, très bon à ce jeu-là. Et si elle est dans cet état juste avec ses seins, c’est presque trop facile. Je la sens déjà flancher. Je n’ai plus qu’à continuer. Jusqu’à ce qu’elle oublie même qu’elle voulait résister.
Je descends le long de son corps, caressant et embrassant sa peau. Lentement. Profitant de sa douceur. Son souffle se brise à chaque frôlement. Comme si elle avait une chance de me tenir tête. Et ça m’amuse. Beaucoup.
Quand mes doigts descendent vers son sexe, je prends mon temps. Je trace des cercles lents, juste assez pour qu’elle me sente. Pour l’électriser. Mais pas assez pour lui donner le plaisir qu’elle attend. Elle gémit malgré elle, un son retenu mais audible. Exactement ce que je veux entendre.
- Tu vois que tu peux crier… Alors, tu vas être sage ? Arrêter de me défier ?
Elle répond du tac au tac, sans aucune hésitation :
- Jamais.
Évidemment…
Cette lueur dans ses yeux. C’est le parfait mélange de défi et de désir. Et ça me donne juste encore plus faim d’elle.
Je lève une main, doucement, comme si j’allais la caresser. Et je la fesse. Pas trop fort, mais assez pour qu’elle le sente passer. Juste assez pour rester dans le jeu. Son gémissement… Il est beau, bordel. Vrai. Sincère. Elle a tout laissé sortir.
Je passe entre ses cuisses sans attendre. Parce que c’est ça, la dynamique du jeu : elle fait mine de ne pas vouloir céder, et moi, je cherche à la faire craquer. Je fixe les règles, elle joue à perdre.
Ma langue trouve son clito, précise, gourmande. Des à-coups. Des cercles. Elle se cambre, halète, gémit. Tous les sons que je veux entendre.
- Voilà… C’est beaucoup mieux, je l’encourage, taquin.
- Je confirme, soupire-t-elle entre deux gémissements.
Je tourne la tête et je la mords. Dans cette zone charnue de sa cuisse. Elle gémit à nouveau. Ce son qu’elle fait quand elle ne se retient plus ? J’en suis accro.
- Si tu veux te taire, assume ! je souffle, plus ferme. Je ne veux rien entendre d’autre que tes gémissements. Fais-moi entendre combien tu aimes ce que je te fais.
Mais elle lutte. Encore. Alors je change de tactique.
Je me redresse, arrête tout. Je la prive, momentanément. Laisse le vide parler pour moi. Je reste installée entre ses cuisses, appuyé sur un coude. Elle lève la tête et me regarde, frustrée et interloquée.
- Arrête de résister. Autorise-toi à perdre pied. Et je fais tout ce que tu veux.
Mes doigts l’effleurent. Juste ses cuisses. Des points sensibles, mais pas des points de plaisir. Son sexe est brûlant. Je sens sa chaleur même à cette distance. J’en salive d’avance.
Laisse-toi aller… Que je puisse te manger…
Elle serre les lèvres, me défie des yeux, s’agrippe à son silence comme à un dernier bastion. A moitié dans le jeu, à moitié bloquée.
- Oui ? Je n’ai pas entendu. Tu veux quelque chose ? je susurre, velouté.
Elle me fusille du regard, de cette flamme insolente qui m'indique qu'elle n'a pas l’intention de quitter la partie.
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