Chapitre 25 - Partie 2 (/!\ Scène explicite)

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Je parcours l’intérieur de ses cuisses, là où sa peau est si fine. Des courbes, des spirales. Mais jamais là où elle veut. Je m’approche. Mais je ne lui donne rien. Car elle ne me donne rien non plus. Oh, elle se tend. Ça oui. Elle se tortille. Mais elle ne fait plus un bruit. Pas même un soupir.

  • Toujours si obstinée…, je souffle.
  • J’ai une maîtrise absolue de moi-même.

Elle ment. Sa voix la trahit. Courte, hachée. Trop brisée pour être crédible. Elle est à bout. Je lui renvoie un regard de défi et approche mon visage de son sexe. Juste de quoi l’effleurer de mon souffle. Un gémissement lui échappe, mais elle parvient à le contenir in extremis. Je l’ai entendu. Je devrais considérer ça comme une victoire pour moi. Mais c’est le fait qu’elle ait encore la clairvoyance de le retenir qui me fait arrêter.

Je me redresse à nouveau et ris franchement.

Tu ne tiendras pas longtemps.

  • Je peux continuer comme ça très longtemps. Ta maîtrise ne fait pas le poids face à la mienne.

Je reprends mes caresses. Douces. Et si cruelles. Je vois son sexe trempé sous mes yeux. Et je dois lutter, moi aussi. Pour ne pas la bouffer tout de suite.

  • C’est ce qu’on verra…, halète-t-elle.

Je remonte une main sur son corps. Mes doigts trouvent son sein. Son téton tout dur vient chatouiller ma paume. Puis je le pince doucement. Pas besoin de plus. Elle arrive à peine à réprimer son cri. Elle est prête.

  • C’est tout vu.

Essaie encore de te retenir, pour voir…

Ma bouche fond sur son sexe offert. Je la lèche, la goûte, la sens vibrer contre ma langue. J’entends son souffle se briser, ses gémissements qui me traversent. Et qui me font grogner contre sa peau.

C’est ça…

  • Oh… OH.

Je vois ses yeux plissés, son visage tordu de plaisir. Elle cache sa bouche sous sa main pour atténuer ses gémissements. Ça me pousse à lui en donner plus. Ma main malaxe son sein. Ma langue devient plus agile, plus vive. Je m’acharne sur son point sensible, je la tiens en haleine, je l’entraîne avec moi. Je deviens plus pressant, plus rapide. Je veux tout.

  • ZED !

C’est ça que je veux entendre !

Son cri n’en finit plus. Ses cuisses se referment un peu autour de ma tête, et je souris contre elle. Je redouble d’attention. Ma langue presse, tourne, la goûte encore. J’alterne entre lenteur étirée et vibrations précises. Mon excitation monte en même temps que son plaisir. Son goût, son odeur, sa chaleur — c’est presque trop. Je la tiens dans cette cadence. Je l’écoute. Je l’entends changer. Ses gémissements deviennent rauques. Instables. Mais toujours étouffés.

Je libère son sein, attrape son poignet pour éloigner sa main de sa bouche. Entre deux succions, je lâche :

  • Retire-la !
  • Non, rétorque-t-elle, têtue, sa voix étouffée par ses doigts.

Maud… Tu ne sais vraiment pas contre qui tu joues…

Je libère son clito et remonte, lentement. Mon souffle chaud contre son ventre. Je laisse une traînée de baisers sur sa peau. Ma bouche trouve un sein. Puis l’autre. Je la regarde, mon corps contre le sien. Mon sexe contre son pubis. Je la tiens, là, sous moi. Prête. Vibrante.

  • Et comment je t’embrasse ? je demande, faussement innocent.

Elle n’est pas dupe. Mais elle ne résistera pas. Pas à ça. Je suis sûr qu’elle cédera. Au moins sur ça. Et j’en profite.

Je la vois hésiter un instant, mais sa main glisse finalement de sa bouche. Je la regarde, la respiration suspendue. Puis, sans un mot, mes lèvres s’écrasent contre les siennes. Brutales. Faim pure. Elle gémit. Elle fond. Et moi, je souris contre sa bouche. C’est ce que j’avais prévu.

  • Je ne craquerais plus, affirme-t-elle.
  • Tu résistes encore… C’est adorable.

Et parfaitement inutile.

Je fais aller et venir mon pouce le long de sa joue.

  • Tu oublies que tout a l’heure, tu te “maîtrisais parfaitement”, je murmure, victorieux. Et ça ne t’a pas empêché de crier mon nom comme si tu voulais que tout l’immeuble l’entende.

Et j’ai adoré chaque seconde !

  • C’était du bluff.

Du bluff ?

  • J’ai fait semblant de perdre pour te laisser croire que tu avais gagné, conclut-elle.

Si je ne la connaissais pas si bien, je pourrais presque y croire. Mais c’est maintenant qu’elle bluffe. Il est temps d’étoffer les règles.

  • Ah oui ?

Je la fixe, impassible. Elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. Chaque muscle tendu, mais la main stable, je m’installe tranquillement en appui sur les mains. Un peu cambré pour savourer la sensation de sa peau chaude sous moi. Et son air confus.

  • Très bien, mademoiselle la pipelette. Changement de règles… Je vais continuer de te faire grimper, je promets. Mais je n’irai pas plus loin qu’un léger titillement. Si tu en veux plus, il faudra que tu le demandes.

Elle n’y comprend rien. Mon sourire s’élargit. Parfaitement à l’aise dans ce gainage impromptu, je la regarde prendre conscience que, cette fois, elle n’a aucun moyen de me prendre au piège. C’est elle qui est à ma merci.

Je sens son corps bouger sous le mien, mais je ne suis pas assez près pour qu’elle puisse en profiter. Elle n’a pas non plus la force de me contraindre à revenir sur elle. Et elle le sait. Je la maintiens en place, prêt à entrer en elle au moindre mot. Sa chaleur. Cette moiteur… Ce simple contact entre nous, c’est insupportable. J’en veux plus. Mais je sais aussi que quand je la prendrai, ça n’en sera que meilleur. Alors je tiens et je me contente de faire glisser ma verge le long de sa fente. Ça m’excite, mais pas autant qu’elle. Elle cherche à m’atteindre autrement. A se frotter contre moi. A me guider en elle. J’anticipe chacun de ses mouvements et je reste intouchable.

J’approche légèrement, mais pas trop, me baladant sur son corps comme un prédateur. Mes lèvres frôlent sa peau, sans lui donner ce qu’elle désire. Pas plus que ce que moi j’ai décidé. Chaque mouvement d'elle me fait sourire à l’intérieur. Elle meurt d’envie que je la prenne, et je suis là, à la regarder. Patient. Presque attendri par son obstination. Plus elle résiste, plus je nous garde dans cet état de tension.

Allez, Maud… Tu sais ce que tu veux… Dis-le-moi…

Ma langue dessine des arcs invisibles sur ses courbes, l’os de sa clavicule, la pointe de ses seins. Elle tremble à chaque passage, se mord la lèvre. Ouvre et ferme les yeux de manière incontrôlée. À chaque frôlement, je sens son corps qui tremble. Son sexe qui se crispe d’attente contre mon gland. Qui menace de me faire céder à la tentation. De la prendre, là, maintenant. Je me l’interdis. Pas encore. Elle va craquer.

  • Arrête ça, hoquette-t-elle, comme je m’y attendais. Touche-moi.

Sa voix est un délice. J’ai de plus en plus de mal à me retenir. La chaleur de son corps m’appelle, mais je reste implacable. Et je me frotte contre elle. Délibérément. Avec une douceur savamment calculée. Juste de quoi la rendre folle. De quoi ne pas perdre totalement le contrôle.

  • Où ça, Maud ?
  • Partout ! ordonne-t-elle, frustrée et hors d’haleine.

Je ris dans ma tête. Je vois bien qu’elle essaie de me rouler. Ça pourrait presque marcher. Presque. Mon sexe est tendu à en crever. Mais c’est elle qui cédera. Je la chauffe un peu plus.

  • Pas assez précis, je réplique avec ce sourire provocateur qu’elle adore détester.

Je laisse nos nez se frôler. Ce petit geste tendre, je sais que ça la fait fondre. Elle ferme les yeux, sa respiration s'accélère, ses tremblements s’intensifient.

  • Je veux que tu reviennes contre moi, souffle-t-elle, son regard ancré dans le mien. Je veux que tu m’embrasses, que tu me prennes.

C’est exactement ce que je veux faire. Elle est en feu, elle n’en peut plus. Je la sens prête à tout, et ça m’excite encore plus. Ce n’est qu’une question de secondes avant qu’elle ne me supplie. Et que je nous libère.

  • Hum… Et tu me laisseras savoir que tu aimes ?

Je m’appuie un peu plus sur elle, caressant son clito et l’entrée de son sexe avec le mien. Chaque frôlement fait naître une onde de chaleur intense entre nous. Elle rejette la tête en arrière et ferme les yeux de plaisir, en réprimant un cri.

Retiens-toi encore et je ne réponds plus de rien…

  • Oui ! OUI ! plie-t-elle. EMBRASSE-MOI, POSSEDE-M…

Possède-moi…

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