Chapitre 25 - Partie 3 (/!\ Scène explicite)
Elle n’a pas le temps de finir sa phrase. Je me jette sur elle, sans plus de retenue. Je capture ses lèvres, et la pénètre. Si brutalement, si facilement, qu’un grognement m’échappe. Le plaisir m’envahit à chaque mouvement, chaque entrée dans son corps.
Possède-moi…
Le fait qu’elle m’ait dit ça. Ces mots-là… Ça me fait presque perdre le contrôle. Je lui obéis : je la possède. Chaque coup de rein la marquant un peu plus comme mienne. Me fait sentir un peu plus connecté à elle. Elle se cambre, m’accueille. Et chaque fois que je rentre en elle, c’est comme si son corps me reconnaissait. Son sexe bouillant. Trempé. Affamé de moi.
Bordel…
Elle ne se retient plus. Ses cris résonnent dans la chambre. Crus. Sauvages. Magnifiques. Excitant comme pas permis.
- Encore ! exige-t-elle.
Je maintiens le rythme, mais je la veux plus près. Mes mains encadrent son visage, mes pouces caressent sa peau. Elle ouvre grand les yeux, et je m’y accroche.
Regarde-moi. Sens ce que je fais. Sens que c’est moi.
Son souffle se coupe un instant. Puis elle reprend contrôle de l’acte. Je sens ses mains froides glisser sur mes bras, remonter lentement le long de mes biceps, s’y agripper, m’attirer. Sa bouche quitte la mienne, descend contre mon cou. Sa langue chaude trace une ligne qui me fait frissonner. Je ne peux m’empêcher de râler, de la prendre encore plus fort. Puis je sens ses dents. Une légère morsure sur ma peau. Ce moment est hors du jeu. C’est primitif, c’est pur. C’est beau.
Oui ! Marque-moi, putain !
Je baisse les yeux vers elle. Elle est sublime. Son dos légèrement arqué, sa bouche entrouverte, sa poitrine qui se soulève plus vite à chaque poussée. Et puis, sans réfléchir, ma main glisse sur sa nuque. Je la tiens doucement. Pour la ramener à moi. Pour la posséder, comme elle l'a demandé, mais autrement.
Elle se laisse faire. S’ouvre sous ma bouche, sans aucune résistance. J’emprisonne ses lèvres avec les miennes, me délecte de sa salive. Chaque mouvement de ma langue est calculé, précis. Pas de précipitation.
Son souffle devient plus court. Son bassin se soulève d’un rien. Elle ne s’en rend même pas compte. Je m’applique à chaque geste. Je ralentis juste pour la voir s’abandonner comme ça. Pour qu’elle me sente, tout entier.
- Crie pour moi, Maud.
Donne-moi tout.
Mes reins bougent à un rythme maîtrisé. Son corps répond instantanément à mes gestes. Je sens son plaisir. Elle fond sous moi. Son sexe m’enveloppe, toujours plus réceptif. Chaque seconde nous pousse un peu plus loin, un peu plus haut.
- Redis-moi que c’est bon…, je chuchote à son oreille.
- Zed… Zed… C’est… Tellement bon…
Ses mots sont étranglés, suffoqués. Mais elle l’a dit. Un appel à encore plus de plaisir. Et juste avec ça, je pourrais venir. Tout de suite. Je me retiens, pour qu’elle prenne son pied au maximum.
Je reviens à ses seins, ma main les retrouve, les saisit avec plus d'insistance. Plus brut. Plus franc. Elle frissonne. Je sens ses ongles se planter dans mon dos. Elle se cambre. Se tend sous moi pour m’aspirer plus profondément.
Je laisse ensuite ma main descendre jusqu’à ses fesses et je la serre. Je m’enfonce en elle. Mon sexe, mes doigts, ma langue.
A moi ! Tout ça, c’est à moi !
Je ne peux plus m’arrêter. Je la pilonne, l’épingle au lit. Et j’embrasse tout ce que je peux. Son nez, ses joues, ses lèvres, son cou. Ma bouche trace une ligne chaude sur sa peau. Je la mords doucement, juste ce qu’il faut pour qu’elle gémisse encore. Pas de douleur. De ce plaisir brutal, enveloppé de douceur.
Chaque poussée lui arrache un son. Un cri. Un râle. Et putain, c’est parfait. Son corps est hors de contrôle. Ses hanches se tendent, se tordent sous moi. Elle veut plus. Elle en a besoin. Ses gémissements me rendent fou.
Je grogne, incapable, moi non plus, de faire taire les sons qui m’échappent. Ma mâchoire se contracte, mes reins bougent tout seuls. C’est elle, c’est son corps. Cette façon qu’elle a de tout rendre trop réel. D’être si chaude, si serrée. Parfaitement adaptée. Pour décupler mes sensations. Et je deviens animal.
- Les voisins…
- On s’en fout des voisins ! je gronde contre son cou, laissant un autre baiser. Lâche-toi.
Je pose mon front sur le sien, et l’embrasse sans jamais ralentir. Je la regarde prendre son pied. Le plaisir que je lui donne. Et le mien qui monte crescendo, calqué sur ses réactions.
Tellement belle comme ça…
Son sexe se crispe davantage autour du mien et je vois quelque chose céder dans son regard. Elle pantèle :
- Zed… Zed… Tu me… rends… folle…
Ça, elle ne l’a pas réfléchi. C’est ce qu’elle ressent. Vrai. Sans détour. Elle se laisse vibrer. Enfin.
Je reprends le rythme, plus dur, plus profond. Boosté par son lâcher prise. Mon corps contre le sien. Nos hanches qui s’entrechoquent. Son souffle court dans ma bouche. Sa poitrine qui se tressaute sous mes assauts. Ses mains glacées arrimées à mes épaules. Tout est là : sa peau, son odeur, ses soupirs. Sa manière de se tordre sous moi, de s’accrocher à moi, comme si j’étais la seule chose qui comptait.
Je sens son sexe enserrer le mien. Un cocon chaud, humide. Si serré. Elle est en train de basculer. Elle va jouir. D’un moment à l’autre.
- Laisse-moi t’entendre jouir. Dis-moi quand ça vient, je lui murmure.
Dis-moi, pour que je vienne avec toi.
Ma voix la pousse encore plus loin. Son corps se déchaîne sous le mien.
- Je suis tout près…
La pression monte en moi. Je serre les dents, tout entier suspendu à ses réactions. Pour tout lâcher avec elle. Elle gémit, halète… Si proche.
- Là… Là… LA !
Elle explose. Son corps se tend d’un coup. Et ce cri qui lui échappe, brut, incontrôlable.
Putain…
Je grogne, m’enfonce un peu plus, galvanisé par les spasmes de son sexe. Et mon corps ne résiste plus. Chaque spasme d’elle me percute. Je ne tiens plus. Je me tends. M’enfonce plus fort, plus profond. Et je jouis à mon tour. Je me déverse dans un râle, incapable de retenir quoi que ce soit.
Je reste en elle, haletant, vidé. Ma joue collée à la sienne. Mes doigts encore accrochés à sa nuque. J’ai du mal à rouvrir les yeux. J’ai l’impression d’avoir tout laissé là, entre ses cuisses. Et j’ai aucune envie de bouger.
Annotations
Versions