Chapitre 29 - Partie 3 (/!\ Scène explicite)

6 minutes de lecture

Je l’attrape par les cuisses et la fais basculer sur le dos, ferme mais doux.

Son souffle se coupe quand je m’agenouille entre ses jambes, les yeux rivés aux siens. D’un geste sec, je fais glisser sa culotte le long de ses cuisses. Trempée. Je la garde un instant entre mes doigts, puis la jette derrière moi.

Elle ouvre la bouche, peut-être pour parler, peut-être pour provoquer encore. Mais je ne lui en laisse pas le temps. Ma bouche se pose sur elle. Langue contre chair, large et chaude. Je goûte tout. Je prends tout. Elle arque le dos. Sa main agrippe le tissu du canapé.

Je la lèche avec une précision cruelle, évitant le point qu’elle meurt d’envie que je touche. Je frôle. Je souffle. Je glisse un doigt, puis deux. Son bassin bouge, cherche à me guider.

Mais ici, c’est moi qui décide. Je pince légèrement l’intérieur de sa cuisse. Juste assez pour l’immobiliser. Pour lui rappeler les règles.

  • Ne bouge pas. Tu voulais que je reprenne le contrôle, non ? je murmure, la voix grave contre sa peau brûlante.

Elle hoche la tête, incapable de parler. Sa respiration est saccadée. Alors je m’y remets. Sans retenue. Ma langue tourbillonne autour de son clitoris, puis s’y accroche. Mes doigts la pénètrent, rythmés et précis. Je l’entends haleter, gémir, tous ces sons qu’elle se refuse d’ordinaire. Ses cuisses se resserrent autour de ma tête. Sa main se pose sur mes cheveux, tente de me guider. Je l’écarte.

  • Quand je pense que tu as osé… Me chauffer comme ça et me priver… de toi. De ça. 

Je la lape avec un calme vorace. Je veux qu’elle s’en souvienne. Elle ferme les yeux, passe sa langue sur ses lèvres, secoue la tête.

  • Je le referai sans hésiter.

C’est ça, joue… Je te ferai me supplier, Maud.

Je l’aspire. Je l’épuise. Je la tiens en place jusqu’à ce qu’elle ne sache plus si elle veut jouir ou fuir. Elle commence à trembler, alors je change le rythme. Je la frustre. Sans relâche.

Et quand elle me demande pardon — une fois, deux fois, trois fois — je ralentis. Juste assez pour qu’elle me supplie encore.

  • Zed… S’il te plaît…

Les mots s’échappent dans un souffle étranglé. Je la regarde, les doigts toujours en action en elle. Elle me fixe, les joues rouges, le regard fou, embué. Je dicte sans aucune douceur, la doigtant à chaque mot :

  • Je décide. Je commande. Je contrôle.

Elle résiste encore quelques secondes, se mord les lèvres une dernière fois et pantèle :

  • Tu décides. Tu décides. Tu décides.

Et cette fois, je ne retiens rien. Je l'agrippe et l’emporte jusqu’au bout. Son corps se tend, se cabre. Ses muscles se serrent autour de mes doigts. Sa respiration explose, ses cris remplissent la pièce. Sa peau vibre sous ma langue. Ses spasmes me traversent, me secouent.

Je n’arrête que quand ses cris se transforment en plaintes.

Elle tremble encore un peu. Toujours haut perchée. J’en profite pour déboutonner mes poignets, me libérer de ce qu’il reste de ma chemise et retirer mon pantalon.

Je me relève et l’allonge en travers du canapé. Un frisson la traverse quand je me place au-dessus d’elle. Entre ses cuisses. Le sexe tendu à en devenir douloureux. Elle écarte les jambes pour m’inviter, mais me défie encore :

  • J’ai failli attendre…

Un sourire effronté étire ses lèvres, même si son souffle est court, sa voix vacillante. Je penche la tête, mon nez frôle le sien. J'attrape ses poignets et les plaque au-dessus de sa tête. Pas fort. Juste assez pour qu’elle le sente.

  • Tu préfères continuer à attendre ?

Son regard devient flou. Elle ouvre la bouche, hésite, puis la referme. Elle sait que je pourrais la laisser là, suspendue, frustrée, brûlante. Rester au-dessus d'elle à la torturer, comme si de rien n’était. Je vois l’idée la traverser. L’excitation que ça lui provoque, mêlée à la panique. Mon sexe pulse contre son bas-ventre. Mon souffle s’alourdit. Je n’ai aucune envie de retarder davantage. Alors je souris. Un sourire de prédateur tendre.

  • Heureusement pour toi, c'est moi qui décide. Et je décide de te prendre maintenant.

Je me redresse, guide ma verge contre son sexe ruisselant. Un soupir lui échappe. La moiteur qui m’accueille me retourne les tripes. Un râle de satisfaction monte dans ma gorge.

Je prends mon temps pour la pénétrer. Comme pour lui rappeler à chaque centimètre qui tient les rênes. Et pour m’assurer qu’elle est prête.

Je reste en elle, immobile. Le temps de sentir ses parois battre contre moi. Puis je bouge. Lentement d’abord. Pour qu’elle sente chaque va-et-vient. Chaque friction. Mais aussi pour savourer les frissons qui remontent le long de ma colonne. Je passe la langue sur mes lèvres, pour garder contenance.

Ses jambes se referment autour de mes hanches. Me retiennent comme si elle avait peur que je parte. Je me retire presque entièrement, puis reviens en elle. Loin. Profond. Elle est toujours aussi brûlante. Serrée. Humide.

Chaque coup de reins appuie sur le point exact qui la fait frémir. Et je recommence. Encore. Encore. Le plaisir monte. Brut. Je serre les dents pour garder le cap. Pour rester maître de mes mouvements. Elle se tend sous moi, essaie d’accélérer, mais je la retiens.

  • Tu m’as chauffé, provoqué, Maud. Tu savais à quoi tu t’exposais, non ?

Elle secoue la tête et sourit, éhontée. Son corps tout entier vibre contre le mien. Je me penche. Mes lèvres capturent les siennes dans un baiser plus tendre, plus lent. Pour la déstabiliser. Pour mieux l’attraper ensuite.

Chaque poussée est une onde chaude qui me prend au ventre. Chaque contraction d’elle me vole un peu plus de contrôle. Je m’agrippe à sa bouche. À ses poignets toujours maintenus.

Nos souffles se mêlent. Nos langues se cherchent. Elle gémit contre mes lèvres. Ses jambes s’enroulent autour des miennes pour m’attirer plus encore, mais je garde le rythme. C’est moi qui mène. C’est elle qui suit.

Elle parvient à libérer une main, la glisse dans mes cheveux. Je la laisse faire un instant. Puis je claque ma langue, reprends son poignet pour le ramener au-dessus de sa tête. D’un seul geste. D’une seule main.

  • Sois sage… Et regarde-moi.

Elle gémit mais obéit. Ses yeux accrochés aux miens. Je la possède. Mon autre main se cale sous sa cuisse pour l’ouvrir davantage. Mes mouvements s’intensifient. Elle bascule la tête en arrière. Expose son cou. Je m’y jette. Lape, suce, mordille. Elle se tend, se cambre. Tente de se dérober.

Elle veut parler, me défier encore, mais le souffle lui manque et elle tremble à nouveau.

  • Tu abandonnes déjà ? je souris, tout contre sa peau alors que le plaisir me laboure déjà les reins.
  • Tu rêves, murmure-t-elle.

Je me retire brutalement, la retourne. Soulève ses hanches. Et je me glisse à nouveau en elle par-derrière. Encore plus profondément.

Son dos s’arque aussitôt. Un cri lui échappe. Et moi aussi. Elle est encore plus serrée dans cette position. Je me mords la lèvre pour ne pas perdre pied.

Mon bassin percute le sien. Elle halète. Se tord. Griffe le canapé. Et moi, je m’enivre de sa chaleur, de ses cris, de ses tremblements. Je l’emmène exactement où je veux.

Ses gémissements deviennent des soupirs brisés. Son ventre se contracte sous mes doigts pendant que je la caresse. J’approche du point de rupture. Chaque mouvement en elle m’arrache un grondement sourd. Je ralentis sans prévenir. Elle cherche mon regard et geint.

  • Zed…

Je la dévore des yeux. Sa bouche entrouverte. Ses joues rougies. Ses cheveux en bataille éparpillés sur le canapé et ses épaules.

  • Qu’est-ce que tu veux ?

Elle est à deux doigts de venir. Je le sens. Mais je veux l’entendre le demander.

  • Dis-le.

Elle me fixe, résiste le temps d’une énième caresse sur son clito. Puis cède.

  • Jouir ! Fais-moi jouir !

Je grogne en retour. Ce qu’elle me donne là, c’est tout ce que j’attends. Le lâcher prise, l’abandon, la confiance.

Je reprends, plus intense. Ma main ne quitte pas son point sensible. Mon bassin cogne contre ses fesses. Mon souffle se brise. Elle m’aspire. Elle me consume.

Je veux qu’elle crie. Qu’elle vibre sous moi sans pouvoir se retenir. Je la prends. Sans retenue. Son sexe me serre de plus en plus. Ma gorge lâche un râle chaque fois que je m’enfonce plus fort, plus profond. Mes hanches claquent. Mon bas-ventre brûle, électrisé.

Et elle explose contre mes reins, dans un cri sauvage. Ses muscles se contractent autour de moi. Mon contrôle se brise. Je m’enfonce jusqu’au fond, incapable de me retenir plus longtemps. Un râle m’échappe, guttural, incontrôlable. Je viens en elle, les doigts enfoncés dans ses hanches. Chaque pulsation me fait gémir. Je continue mes mouvements au rythme de ses spasmes. Prolonge ses vagues et les miennes, jusqu’à la dernière secousse.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire YumiZi ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0