Séance 10 : Fixer les règles !

4 minutes de lecture

(Plusieurs scéances font référence à un concours, ou à un autre site d'écriture)

Psy : Vous pouvez commencer ...

Moi : Je trouve qu'on avance bien pas vous ?

Psy : Au regard de la norme ou de vos performances habituels ?

Moi : Mes performances habituels.

Psy : Ah , effectivement vous êtes étonnamment productif, là où vous êtes bloqué depuis plusieurs mois, voir plus de deux ans sur certaines de vos "créations".

Moi : En effet, mais cette série d'échange avec vous, ne me demande pas un effort de cohérence, sur le monde, ses rites, règles et personnages.

Psy : Selon toute vraisemblance, vous n'abandonnez pas l'idée de les terminer. Même si vous revenez souvent dessus, que vous multipliez les notes et les préparations à l'écriture cela avance peut. En plus, généralement vous avez de nouvelles idées en cours de route. Autant pour les histoires en cours, que pour de nouvelles.

Moi : Oui et j'abandonne certains projets, pas ceux visibles, mais ceux qui restent indéfini trop longtemps. Généralement je peux les lier à d'autres projets et leur idée principale, l'attrait du projet en tant qu'oeuvre à part s'amenuise.

Psy : Le fonctionnement est toujours le même. Vous regardez, écoutez, lisez ou jouez à un truc et cela vous influence. Vous trépigniez de joie, pendant plusieurs jours vous ne pensez qu'à étendre l'univers. Puis, il faut que ça sorte de votre tête, que vous y mettiez, en mots, en images et là c'est la panne.

Moi : Généralement, j'arrive à bien avancer en construisant les contours de ce monde, je façonne la cohérence, les liens, les rapports entre les choses.

Psy : Jusqu'au moment où fatalement pour pondre un récit il faut le faire exister et où les simple esquisse ne suffisent plus.

Moi : C'est vrai, je stocke trop de choses dans ma tête et au bout d'un moment l'histoire étouffe si on ne lui apporte rien de nouveau. La plupart de mes projets actuels ont une chose qui les gardent vivant, une tendance de fond, un sujet précis, un but...

Psy : Ce qui les garderaient en vie, c'est de continuer à les écrire.

Moi : Oui, mais j'ai plein de choses à avancer en même temps. Du coup, certains projets prennent de l'importance.

Psy : Actuellement c'est celui-ci ?

Moi : Oui, j'aimerai bien le présenter au concours, finalement.

Psy : Ah oui, je me souviens. Vous avez donc décidé de mettre un point final, de terminer cette discussion.

Moi : Disons, au moins d'arriver à une sorte de conclusion momentanée.

Psy : Ca ne sent pas bon votre histoire, vous êtes mal barré.

Moi : Pour le moment, il me reste du temps et le volume devrait augmenter.

Psy : Vous savez que 10 pages d'écrits c'est 15000 caractères qu'on vous en demande 200000 ? 

Moi : Oui, oui, j'ai vu cela. J'ai tablé qu'une séance c'est à peu de chose près 1 page.

Psy : 100 séances, mais bon dieu on a tant de choses à se dire ?

Moi : Moquez-vous, je ne fais pas cela pour la gagne et la gloire, plutôt par défi.

Psy : Un défi qui se résume à parler de vous.

Moi : C'est vrai que dit comme cela ce n'est pas engageant, mais mon concept de base respecte la règle du concours. C'est un écrit avec des touches geeks.

Psy : Pitié épargnez moi autant de séances avec vous, je ne suis même pas payer. 

Moi : A l'heure actuel, être payé pour quelque chose relève du miracle. Non, c'est pas pour l'argent qu'on le fait, mais pour la beauté du geste.

Psy : Ah, donc vous comptez influencer le jury en utilisant le coté interactif de cette création. Vous allez dire que tel personne est géniale, vanter les mérites du travail des uns et des autres. Là où, les autres n'ont que leur histoire, leur construction, leur intelligence d'écriture. Bref du labeur, de la sueur, face à votre merdique petite création nombriliste.

Moi : Mais non ! Mais je ne vais pas faire ça ! D'ailleurs pourquoi j'irais dire du bien du jury, juste pour faire de la lèche. Pourquoi, j'irais dire que ce que je fais est mieux, ou pourquoi irais-je démonter le travail des autres.

Psy : Parce que simplement vous admettez y participer et que votre ouvrage futur, y fera directement référence. Autrement dit votre récit, sait qu'il est un récit dans un concours, ce qu'il fait qu'il peut directement utiliser son principe de base pour améliorer sa côte par rapport à une histoire se raccrochant à son propre univers.

Moi : Oui mais le principe de base n'est pas là pour être utilisé pour gagner le concours.

Psy : Du moment que votre récit, sait qu'il est un récit jugé sur sa qualité, il peut dès lors utiliser des artifices pour fausser le jugement.

Moi : Oui mais le jugement sur l'oeuvre est fait sur sa qualité, pas sur son artifice. C'est comme dire que si je mettais une jolie couverture, mon livre paraitrait meilleur. Hors si c'est de la merde et c'est incompréhensible, ça restera juste une couverture avec un mauvais bouquin dedans.

Psy : Je ne suis pas de cet avis. Les livres sont des ensembles, la couverture compte. C'est pour cela que les livres ont des couvertures, mêmes les polices utilisées pour le titre ont un but. Même la couleur d'une police à un but. On n'écrit pas un polar noir en rose bonbon et en comics sans ms, enfin si on peut, mais là encore il y aurait un but.

Moi : Bon et si je dis, que je limite dans cet écrit, la mention de la participation au concours après cette séance. Je me fixe comme règle que ça ne figure pas outre-mesure dans la suite.

Psy : Après c'est un accord tacite entre vous et le lecteur. Je dis simplement qu'il est facile d'utiliser votre concept à des fins autres que notre discussion.

Moi : Oui, je comprends et j'y ferais gaffe.

Psy : Fin de la séance.

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