Chapitre 05: Une désagréable nuit

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Le dîner s’était terminé depuis quelques minutes. Natacha, qui était alors en train de nettoyer la vaisselle, affichait un comportement des plus étrange. En effet, cela faisait déjà plus de deux minutes qu’elle essuyait la même assiette tout en arborant un visage complètement livide. Une fois de plus, la jeune femme était présente sans réellement l’être, son corps exécutant juste le même mouvement de façon automatique. Ayant remarqué son étrange attitude, Michael s’approcha doucement d’elle et la prit soudainement dans ses bras, ce qui la ramena immédiatement à la réalité.

- Bébé, ça va ? demanda-t-il.

- Oui, je vais bien. J’avais juste l’esprit ailleurs.

Pour Michael, il était tout à fait compréhensible qu’elle ait l’esprit ailleurs. Elle devait sûrement penser à la série de tests qu’elle devait passer afin d’obtenir sa promotion.

- Tasha, tu sais que je suis là si jamais tu as besoin d’en parler.

- Je sais, bébé. Je sais que tu es là pour moi et je t’en suis vraiment reconnaissante.

- Tu n’as pas à l’être. C’est mon rôle de prendre soin de toi.

Malheureusement, malgré le soutien de son fiancé, Barnes savait qu’il y avait désormais des choses dont elle ne pouvait plus discuter avec lui, des secrets qu’elle devait garder au prix de son bien-être et celui de toutes les personnes proches d’elle.

En voyant tout ce que Natacha avait encore à nettoyer, Michael se proposa de l’aider. La jeune femme refusa cependant son aide, prétextant que c’était à elle de le faire vu qu’il avait fourni beaucoup d’efforts pour leur repas. Orzak se retrouva donc à insister, lui disant que cela irait beaucoup plus vite s’ils s’y mettaient à deux.

- Michael Orzak, cette cuisine n’est pas à toi toute seule. Elle m’appartient également et j’ai le droit d’y faire ce que je veux. Tu vas donc me laisser faire la vaisselle et aller t’asseoir bien sagement. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? rétorqua-t-elle sur un ton assez autoritaire.

Cela suffit à convaincre Michael qu’elle n’avait pas besoin d’aide et ce dernier partit s’asseoir juste derrière elle dans la salle à manger. Pendant que Natacha faisait vraiment la vaisselle, le jeune homme lui fit part d’un petit incident qui s’était déroulé sur son lieu de travail.

- Au fait, je ne t’ai pas dit. Quelque chose d’assez marrant s’est passé ce matin au studio.

- Vas-y, raconte.

- Durant une des séances photo, un des modèles a essayé de me faire du rentre-dedans. Bien évidemment, je lui ai dit que j’avais déjà quelqu’un dans ma vie et j’ai refusé ses avances.

- Je vois, je vois. Comment s’appelle cette femme ?

- Je…je n’ai pas vraiment retenu son nom. Tu sais, je suis juste celui qui prend les photos. Pour les noms des modèles, il faudrait voir ça avec Jessica.

- Je vois, je vois. Tu peux au moins me dire à quoi elle ressemble.

- Natacha ! s’exclama Michael.

- Je plaisante. Tu n’as pas à t’inquiéter. Ce n’est pas comme si j’allais partir au studio pour avoir une petite discussion avec elle. Je ne ferais jamais quelque chose comme ça.

Michael savait très pertinemment qu’elle était tout à fait capable de faire quelque chose comme ça et il craignait que cela se termine en altercation entre elle et le modèle.

- Comme je te l’ai dit, j’ai refusé ses avances. Tu n’as donc pas besoin d’aller lui parler.

- Je sais que tu as refusé ses avances, bébé. J’ai confiance en toi. C’est elle à qui je ne fais pas confiance, rétorqua-t-elle pendant qu’elle nettoyait un couteau.

- En tout cas, tu as bientôt fini avec la vaisselle ?

- J’ai encore quelques couverts à nettoyer. Pourquoi ?

- Parce que j’aimerais passer du bon temps avec ma fiancée, mais elle est occupée à faire la vaisselle. Si tu m’avais laissé t’aider, tu aurais fini depuis longtemps.

- Dis-moi, Michael, tu veux que je te poignarde ? Si tu le veux, dis-le-moi comme ça je le fais tout de suite.

À ce moment précis, Natacha se retourna vers Michael, ce qui lui permit de voir le couteau qu’elle tenait dans les mains.

- Je préfère ne pas l’être. J’ai encore de belles années devant moi, répondit-il avec un sourire bizarre.

- Donc, laisse-moi faire ma vaisselle en paix. J’avance à mon propre rythme.

- OK, madame.

Les choses ayant été mises au clair entre eux, la jeune femme retourna finalement s’occuper du reste de la vaisselle.

*

Une dizaine de minutes plus tard, le couple Barnes-Orzak était couché devant leur télévision et continuait la série télé qu’ils avaient entamée le dimanche précédent. Une fois de plus, le jeune homme était impressionné par toute la malice dont faisait preuve la protagoniste de l’histoire, allant même jusqu’à dire que ce n’était le genre de personne qu’il n’avait vraiment pas envie d’offenser. De son côté, Natacha, qui avait sa tête posée sur le torse de son homme, n’était pas vraiment focalisée sur ce qui se passait devant ses yeux. Son esprit était beaucoup plus focalisé sur la journée qui l’attendait le jour suivant.

En effet, avec ce qui s’était récemment produit, il était clair pour Barnes que les choses n’allaient plus être les mêmes sur son lieu de travail. Elle savait désormais comment Herman Invictus était en réalité et elle se demandait si elle serait à même d’exécuter ses tâches avec la même efficacité. Rien qu’en passant au fait qu’elle devait côtoyer cet homme, cela lui donnait l’envie de ne plus jamais mettre les pieds à son travail. Une personne censée aurait fait cela ou du moins elle serait partie déposer une plainte aux ressources humaines. Malheureusement, Natacha était certaine que si elle venait à le faire, cela aurait de graves répercussions sur elle et son entourage. Les ressources humaines ne pouvaient rien faire contre son patron, il était également le leur. Donc, même si elle était ce genre de personnes, Barnes faisait face à une tout autre réalité, une réalité beaucoup plus oppressante qui l’obligeait à garder le silence.

Natacha était donc forcée de retourner non seulement à son poste, mais elle était également obligée de faire comme si rien ne s’était passé entre son patron et elle, ce qui allait s’avérer être une tâche très ardue. Au même moment, une pensée traversa son esprit. Sa collègue de travail, Harlock, avait eu une promotion, elle en avait même eu plusieurs. Est-ce que cela voulait dire que leur patron lui avait également donné ce genre de taches sordides à faire ? Ou était-elle la seule à se retrouver dans cette situation ? Connaissant Tess, Barnes était certaine que ce genre de choses ne la dérangerait sans doute pas.

Pendant que la jeune femme réfléchissait à la suite des évènements, Michael qui ne faisait que lui parler depuis tout ce temps remarqua qu’elle n’était pas très réactive vis-à-vis de ce qu’il disait.

- Bebe. Bebe !

- Hein ! Qu’est-ce qui se passe ? répondit-elle après avoir été sortie de ses pensées.

- Il se passe que t’es pas avec moi depuis tout à l’heure. T’es en train de rater une bonne partie de la série.

- Désolée, bébé. J’avais les idées ailleurs.

Michael avait une petite idée de la raison qui faisait que Natacha ait l’esprit ailleurs. Il se dit qu’elle devait sûrement penser à la série de tests que son patron allait lui imposer, quelque chose qu’elle n’aurait pas imaginé avoir ce matin en quittant leur domicile.

- Écoute, Tasha, je sais que ce n’était pas ce que tu avais espéré en quittant la maison ce matin et je peux comprendre que tu sois frustrée à cause de ça, mais une série de tests à passer n’est pas une fin en soin. C’est plutôt une opportunité à saisir, l’opportunité de prouver à un multimilliardaire de quel bois tu te chauffes. S’il y a une personne qui soit à même de le faire, c’est bien toi, bébé. J’ai confiance en toi.

Les encouragements de Michael étaient bien beaux, mais une fois de plus, ils faisaient plus de mal que de bien à la jeune femme. Elle n’avait absolument pas envie de passer cette série de tests et encore moins de prouver à Herman Invictus quoique ce soit. Tout ce qu’elle voulait était qu’il disparaisse de sa vie, mais cela n’était malheureusement pas possible.

- Merci de croire en moi, bébé, dit-elle avec des mots remplis d’amertume.

- Tu n’as pas à me remercier pour ça, Tasha. C’est toi la meilleure.

Après cette brève conversation, le jeune couple retourna regarder leur série télévisée. Ils parvinrent à terminer deux épisodes avant qu’ils décident finalement d’aller se coucher.

*

Natacha se réveilla brusquement au milieu de la nuit. Transpirant énormément, la jeune femme regarda immédiatement autour d’elle uniquement pour se rendre compte qu’elle se trouvait aux côtés de Michael dans leur chambre à coucher. Elle avait alors envie de pleurer, mais elle se retint. Barnes ne voulait pas réveiller son fiancé qui dormait à côté d’elle. En le regardant, elle ne put s’empêcher de le jalouser légèrement. Il était si paisiblement endormi tandis qu’elle était debout au milieu de la nuit, trop effrayée de fermer les yeux à cause du cauchemar qu’elle venait de faire.

La jeune femme observa son homme dormir pendant quelques minutes, se disant à quel point elle était chanceuse d’avoir quelqu’un comme lui dans sa vie. Il était très attentionné et la soutenait toujours dans tous ses projets. En plus, il cuisinait aussi bien qu’un chef professionnel et se débrouillait très bien au lit, ce qui était un plus. C’était vraiment une personne que beaucoup de femmes rêveraient d’avoir dans leur vie. Cela expliquait donc pourquoi Barnes éprouvait un certain sentiment de culpabilité vis-à-vis du comportement qu’elle avait envers lui, vis-à-vis du fait qu’elle ne lui disait pas la vérité. Il ne méritait absolument pas cela. Malheureusement, elle n’avait pas le choix. Il était beaucoup mieux pour tout le monde qu’il ignore ce qu’elle traversait réellement.

Quelques minutes plus tard, Natacha descendit du lit, prenant soin de ne pas réveiller Michael, et se rendit dans le séjour où elle s’assit dans leur canapé. Recroquevillée sur elle-même, la jeune femme consulta son téléphone portable uniquement pour se rendre compte qu’il n’était que 3 heures du matin et qu’il ne lui restait que quelques heures devant elle avant de retourner à Black Crown et faire face à cet homme. Barnes n’avait vraiment pas envie de se rendre au travail et se demanda une fois de plus ce qu’elle avait bien pu faire au ciel pour mériter un tel châtiment. Comment une simple demande de promotion avait-elle pu se transformer en une sorte de chantage sexuel ? Comment se faisait-il qu’elle n’eût jamais entrevu cette facette dérangeante de monsieur Invictus après autant d’années à son service ? Était-ce parce qu’elle avait toujours été concentrée dans son travail ? Ou avait-elle inconsciemment ignoré les signes ?

- C’est pas juste, se dit-elle tandis qu’une larme coulait le long de son visage.

6h30

Plusieurs heures s’écoulèrent et l’horloge du salon affichait désormais six heures et demie. Natacha, qui avait passé toute la nuit éveillée à ressasser toutes les fois où elle aurait pu déceler les intentions d’Herman Invictus et à examiner toutes les options qu’elle avait afin d’échapper à son emprise, était toujours assise dans le canapé. Elle était alors extrêmement épuisée et ne pouvait malheureusement plus se rendormir. Si elle le faisait, elle était certaine de se réveiller en milieu d’après-midi, manquant ainsi sa journée de travail. Les seules choses qu’elle pouvait désormais faire étaient de prendre une douche bien froide, boire une énorme quantité de caféine, et espérer pouvoir tenir toute la journée avec. Barnes se leva donc du canapé et retourna dans la chambre à coucher. Pendant qu’elle choisissait sa tenue, la jeune femme ne put s’empêcher d’observer son fiancé qui dormait toujours paisiblement dans leur lit, ce dernier n’ayant visiblement pas remarqué son absence. Elle se rendit ensuite dans la salle de bain où elle prit une douche si froide qu’elle eut l’impression de se trouver au pôle nord, une expérience très désagréable.

*

À 7 heures pile, alors que le soleil se levait progressivement, le réveil de leur chambre se mit à sonner bruyamment. L’horrible appareil fit du bruit pendant plusieurs dizaines de secondes, forçant Michael à demander à Natacha de l’arrêter. Voyant qu’il n’obtenait aucune réponse, le jeune homme se retourna soudainement vers elle uniquement pour être accueilli par la fraîcheur d’une couche qui n’avait pas été occupée depuis plusieurs heures. Orzak, qui se demandait où sa fiancée se trouvait, s’empressa d’arrêter leur réveil. Toutefois, au moment où il s’apprêtait à descendre du lit pour partir à la recherche de Natacha, cette dernière sortit de la salle de bain vêtue de sa tenue de travail.

- Tu t’es levée très tôt aujourd’hui, rétorqua-t-il en la voyant.

- Oui. Comme je n’arrivais plus à dormir, j’ai décidé de me préparer un peu plus tôt que d’habitude.

Le jeune homme se dit qu’elle avait sûrement dû penser à sa série de tests toute la nuit et qu’elle devait être prête à affronter toutes les épreuves de son patron.

- Tu aurais pu me réveiller pour que je vienne te tenir compagnie.

- C’était tentant, mais j’ai préféré te laisser dormir. T’avais l’air si paisible dans ton sommeil.

Pendant que Natacha avait le dos tourné, Michael descendit du lit et se faufila doucement derrière avant de la prendre soudainement dans ses bras.

- Mais j’aurais été encore plus paisible à tes côtés, dit-il avant de lui donner de nombreux baisers dans le cou.

- Michael, non.

- Il n’est que 7h du mat, bébé. Nous avons assez de temps devant nous.

- Oui, mais je viens tout juste de prendre une douche.

- C’est pas grave. Tu pourras…en prendre une autre avec moi, rétorqua-t-il entre deux baisers.

Natacha se retourna juste après, passa ses bras autour du cou de son homme, et se mit ensuite à l’embrasser, lui faisant ainsi croire qu’il avait réussi à la convaincre. Malheureusement pour lui, elle lui fit comprendre que rien n’allait se passer entre eux.

- Et n’oublie pas que tu m’as promis d’être sage. Tu ne voudrais pas que j’annule ta surprise, poursuivit-elle.

- Il paraît que les méchants garçons se font punir quand ils ne sont pas sages.

- Oui…et on les punit en les privant de ce qu’ils aiment.

Avec ses mots de Natacha, il était clair pour Michael qu’il n’obtiendrait pas ce qu’il désirait. Il l’embrassa donc une dernière fois avant de la libérer de son étreinte.

- Bon, je crois que je vais m’échauffer un peu avant d’aller prendre une douche.

Orzak se mit donc en position pompe et commença sa séance d’exercice sous le regard de Natacha qui l’observa pendant quelques instants avant de finalement sortir de leur chambre. La jeune femme partit se faire un bon café, quelque chose dont elle avait vraiment besoin à ce moment précis. Elle se dit alors qu’elle allait se préparer son petit-déjeuner, ainsi que celui de Michael, elle avait assez de temps devant elle pour le faire.

Quelques minutes plus tard, alors qu’elle avait presque fini de préparer, son fiancé débarqua soudainement dans la salle à manger.

- Ça sent bon ici. Qu’est-ce que tu prépares ? demanda-t-il.

- Des œufs brouillés avec du bacon, répondit Barnes avant de retourner vers lui.

La jeune femme remarqua non seulement que son homme transpirait énormément, mais qu’il était également sur le point de la prendre dans ses bras.

- Michael ! Michael, ne t’approche pas de moi ! N’ose même pas faire un pas de plus !

Comme si Orzak était atteint d’une maladie extrêmement contagieuse, Natacha refusa catégoriquement que celui-ci la touche, allant même jusqu’à pointer dans sa direction la spatule qu’elle tenait dans la main.

- Allez, bébé. Juste un petit câlin de rien du tout.

- Ne t’approche pas !

Les jeunes gens se mirent alors à jouer au jeu du chat et la souris autour de la table de la salle à manger avec d’un côté Michael qui voulait faire un câlin à Natacha et cette dernière qui le fuyait comme la peste.

- Michael, tu m’arrêtes ça tout de suite !

- Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Je veux juste te prendre dans mes bras, répondit-il avec le sourire.

Leur petit jeu aurait pu continuer pendant de nombreuses minutes, mais l’odeur de brûler qui s’échappait désormais de la poêle les força à y mettre un terme.

- Regarde ce que tu as fait, rétorqua la jeune femme en se précipitant vers les fourneaux. C’est toi qui vas manger ça.

- Ce n’est pas un souci.

Orzak s’approcha de Natacha, cette fois-ci sans l’intention de la prendre dans ses bras, et vérifia l’état de la nourriture.

- C’est toujours consommable.

- Alors, occupe-toi de ça.

Natacha lui remit ensuite la spatule avant d’aller se mettre à table et commencer à manger. Peu de temps après, Michael déposa son assiette à côté d’elle, mais ne s’assit pas. Il lui dit cependant qu’il consommerait son petit-déjeuner après avoir pris une douche.

- Oui, fais-le. Ce sera mieux pour tout le monde.

Le jeune homme esquissa un léger sourire devant le ton sarcastique de sa fiancée. Il s’adressa donc une toute dernière fois à elle avant de se diriger vers leur salle de bain.

- Écoute, bébé, je sais que les choses avec ton patron ne sont pas déroulées comme tu l’avais espéré et je suis vraiment navré que cela se soit passé ainsi. Je n’ose imaginer comment tu t’es sentie à ce moment, mais tu ne dois pas laisser cette situation t’affecter. Tu es une battante…tu es la femme la plus téméraire qu'il m’ait été donné de rencontrer et je sais que cette témérité dont tu fais toujours preuve te permettra de surmonter les épreuves de ton patron et d’obtenir cette promotion à laquelle tu tiens tant. J’ai confiance en toi. T’es la meilleure.

Même si ses paroles étaient encourageantes, Natacha n’avait plus envie d’obtenir cette soi-disant promotion, pas si cela signifiait devoir faire des obscénités avec son patron derrière son dos. Néanmoins, elle devait maintenir les apparences, lui faire croire que sa détermination était toujours présente.

- Tu sais quoi, Michael ? Tu as totalement raison. Ce n’est pas la première fois que je rencontre des difficultés dans la vie et ce ne sera sans doute pas la dernière. Je vais donc faire comme tu me conseilles et surmonter toutes les épreuves qui se présenteront à moi, et ce peu importe leur niveau de difficulté, dit-elle avec beaucoup d’enthousiasme.

- Je te reconnais bien là, bébé.

Le jeune homme rendit finalement dans la salle de bain, laissant Natacha toute seule. Cette dernière se débarrassa alors de tout l’enthousiasme dont elle venait de faire preuve et afficha l’état dans lequel elle était vraiment, un état qui témoignait toute la détresse émotionnelle qu’elle éprouvait à cet instant.

- J’ai pas envie d’y aller, pensa-t-elle en regardant son assiette.

Barnes n’avait malheureusement pas le choix. Elle s’empressa donc de finir son petit-déjeuner avant de remplir son thermos de café. Elle attrapa ensuite ses affaires et prit la direction de la porte de sortie. Cette nouvelle journée de travail s’annonçait pire que la précédente.


A suivre !!!

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