3 - Le Chakra

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L'utilisation du Chakra permet à un ninja de disposer d’un répertoire de techniques et de domaines dans lequel il peut piocher pour développer ses techniques de combat. Au fil des siècles, de nombreux domaines d'exploitation du Chakra ont été conçu. En voici quelques exemples courants.

Le Chakra, parfois appelé « énergie du ninja », est au cœur de l’art des shinobis. Tous les domaines demandent d’user de cette « énergie » pour parvenir à développer des techniques, aussi appelé Jutsus.

Le Chakra résulte de la symbiose de deux types d’énergies spirituelles produites par la totalité de notre être. Ainsi, un ninja doit utiliser l’énergie produite par toutes les cellules de son corps, mais également celle générée par son esprit. On parle donc « d’énergie physique » et « d’énergie psychique ». Un ninja génère du Chakra à partir de ces deux types d’énergie au cours d’un exercice bien connu sous l'expression de « malaxage du Chakra ».

Une fois malaxé, le Chakra n’est pas libre. Il est contenu et transporté à travers un réseau complexe qui permet sa circulation dans le corps. Pour mieux expliquer le phénomène, il est possible de procéder par analogie en comparant ce réseau à la circulation sanguine.

La dernière chose à préciser est qu’un ninja qui sait se servir correctement de son Chakra peut lui trouver une multitude d’utilisations : du renforcement musculaire à l’utilisation de techniques en passant par le développement des cinq sens et bien plus encore…

Le Chakra produit dépend de l'organisme de l'individu et est donc inégal d'une personne à une autre. Lorsqu'un ninja a utilisé l'intégralité de sa réserve, un temps de repos est nécessaire afin de permettre à son organisme de le régénérer.

Manipulation primaires du Chakra :

Cette première grande théorie décrit cinq utilisations qui font d'un shinobi l'être à part entière qu'il est comparativement à la population civile. L'Académie se concentre sur le malaxage, et enseigne les bases du Gyo et du Zetsu. Les autres manipulations sont généralement apprises au cours de la carrière du shinobi.

Le « Ten » : le but est de retenir son Chakra lorsqu’on l’utilise afin de ne pas en gaspiller.

Le « Ren » : on favorise ici l’extériorisation du Chakra, sous la forme d’une aura. Cette aura est d’autant plus puissante que notre réserve de Chakra est grande, mais dépend aussi de notre maitrise du Ren. Le but pour un utilisateur du Ren est d’augmenter la production de Chakra dans tout son corps, bien qu'en contrepartie cela favorise la dissipation de ce dernier.

Le « Zetsu » : radicalement opposé au Ren, le Zetsu nous permet de concentrer la totalité de notre Chakra à l’intérieur de notre corps dans le but de le renforcer.

Le « Gyo » : le Gyo permet de concentrer son Chakra dans une partie précise du corps afin d’augmenter la puissance d’une seule partie de ce dernier.

Le « En » : Probablement la meilleure utilisation « de base » du chakra. Le « En » consiste en effet à créer une sphère autour de notre corps avec notre chakra. Seulement, ce dernier ne doit pas se matérialiser, il permet d’étendre notre « aura » et de ressentir toutes les variations qui se produisent dans la zone couverte.

Manipulation expertes :

En combinant ces cinq utilisations primaires, il est possible de créer de nouvelles utilisations. Elles sont employés par les shinobi ayant un contrôle pointu de leur Chakra.

Le « In » : Cette utilisation se révèle en fait être le niveau supérieur du « Zetsu ». Il permet de cacher aux autres son Chakra.

Le « Shu » : utilisation dérivant également du « Zetsu », particulièrement utile pour les utilisateurs d’armes blanches, experts comme novices. Il permet à son utilisateur de concentrer son Chakra dans une arme afin non pas d’en augmenter la puissance et le tranchant (comme on le ferait avec du chakra Futon), mais d’en augmenter considérablement la résistance.

Le « Kô » : sans doute l’utilisation la plus difficile à assimiler. Fusion du « Gyo », du « Ten », du « Zetsu » et du « Ren » ! L’effet produit est « une forme ultime » du « Gyo ». La puissance dégagée par un coup avec le « Kô » est phénoménale.

Le « Kô » est l’utilisation à la base des attaques de type Jûken ou Gôken de haut niveau.

Le « Ken » : Association du « Ren » et du « Ten », afin d’augmenter la production du chakra partout dans le corps tout en palliant au problème de la dissipation du Chakra engendré par le « Ren » seul.

Ces différentes utilisations du chakra se retrouvent surtout dans des écoles de Taïjutsu, comme le Hakke, le Nekoka ou encore le Ganseki Gôken.

Tout Ninja se doit d'accroitre et maitriser son potentiel. Il existe de nombreuses pédagogies pour atteindre son objectif, mais on peut toutes les résumer en un seul mot : l'entrainement. Plus le ninja est entrainé, plus il maitrisera ses jutsus et développera la réserve de Chakra à sa disposition.

A la fin de ses études, un étudiant Shinobi doit avoir un bagage théorique important. Concernant sa maitrise du Chakra, il est jugé apte à devenir Genin en fonction de sa maitrise de trois techniques.

Henge :

Traduit par métamorphose, il s’agit d’une technique de type Genjutsu. Le ninja change juste son apparence. Cela ne donne pas lieu à une modification de puissance.

Cette technique n’est pas vraiment fiable puisque des erreurs peuvent se glisser dans son déguisement. Seul un minimum de talent en Genjutsu pourra pallier ces erreurs et rendront les déguisements très efficaces.

Kawarimi :

Traduit par substitution, il s’agit d’une technique de Ninjutsu. Le ninja peut échanger sa place avec un objet situé dans un rayon de dix mètres et ayant une forme/taille vaguement semblable à un corps humain.

Au cours d’un combat, le coût d’utilisation ira crescendo. La première utilisation ne se sentira même pas. En revanche, dès la troisième utilisation, le coût se fait réellement sentir.

Clonages :

Le clone inconsistant (ou Bunshin no Jutsu) est une technique de Genjutsu. Ce clone n’est rien d’autre qu’un nuage de chakra, ne pouvant intervenir ni interagir avec l’environnement. C'est cette technique qui doit être connu à la sortie de l'Académie.

Le clone consistant (ou Kage Bunshin) est une technique de Ninjutsu. La création d’un clone coûte un minima d’1/20ième de la réserve de chakra du ninja. Donc, au mieux, un ninja peut créer 20 clones. Mais ces derniers n’auront pas le même niveau que l’original, et seront dans l’incapacité d’user de Jutsus.

Ces clones renvoient les informations récoltées à l’original une fois qu’ils disparaissent. Mais ils renvoient aussi la douleur, la fatigue, les traumatismes, voire même certains Genjutsus. Ces clones ne peuvent pas aider à acquérir une nouvelle technique, puisque leur niveau n’est absolument pas représentatif de celui du ninja.

Difficile à acquérir pour un Genin, un shinobi attend d'avoir suffisamment d'expérience pour tenter d'apprendre ce Jutsu. Au minimum une fois devenu Chuunin.

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