Le quatrième Village fondé dans le Yuukan fut Mahou en l'An 1205. Il est le deuxième Village de « spécialistes » à avoir vu le jour, passé maître dans la manipulation du Chakra et en particulier dans le domaine du Ninjutsu. Mahou est l'inventeur de nombreux Ninjutsu, telles que les Kage Bushin, et est également pionnier dans le domaine médical.

De part de nombreuses trahisons d'un bord comme de l'autre tout au long de l'Histoire, Chikara et Mahou sont rivaux et se vouent une haine froide.

Aujourd'hui, Mahou est une des trois grandes puissances du Yuukan, au même titre que ses homologues spécialistes Chikara et Gensou. Tous trois entretiennent des relations de paix tendu.

Le Village est fort d'environ 16500 habitants. A l'instar des deux autres Grands, le Village continue de progresser au plan économique et militaire.

Mahou a été construit de facon ovale et se distingue des autres Villages par la forêt intérieure qui la compose. Mahou est réputée pour son affinité avec sa foret, la ville étant entourée de plusieurs hectares de forêt. Le premier Kage de Mahou avait bâti la cité au sein même d'un grand bosquet. Celui ci fournissait un ombrage satisfaisant, une protection contre les intempéries, et était composé de nombreux arbres fruitiers. Cet environnement permit à Mahou de développer le secteur de la menuiserie tout en offrant un camouflage utile en ces temps troublés. Le Village s'est donc progressivement étendue autour de ce bosquet qui s'est de plus en plus éclairci au fil des années.

Mahou bénéficie d'un écosystème favorable, grace à l'anticylone Amaterasu qui fait profiter toute la population d'un climat doux.

L'infrastructure de production d'électricité de Mahou est particulièrement disparate et majoritairement hors de la ville. Le Village tire une partie de son énergie par la force hydraulique, au moyen de centrales bâties au bord de la rivière, mais aussi par l'éolien disposé au sommet de bâtiments et de certains arbres de la ville.

La nouvelle politique du Village tranche avec l'ancienne et met l'accent sur le recrutement et la formation des jeunes ainsi que sur l'aguerrissement des troupes.

Par ailleurs, si le Kage sait qu'il ne pourra pas transformer Mahou en cité exclusivement shinobique, il aimerait tout de même que la cité accueille moins de civil. Il a donc durci les modalités d'installation dans la ville, tout en offrant des avantages séduisants aux civils souhaitant s'installer dans les villages alentours sous protectorat de Mahou.

En tant que Villagiste forcené, l'alliance des Trois Villages n'a pas les faveurs de l'actuel Mahoukage, qui voit même d'un très mauvais œil la présence d'autres forces que les siennes dans sa zone d'influence. Il met donc un point d'honneur à leur mettre de façon plus ou moins discrète des bâtons dans les roues, car d'éventuelles réussites ou coup d'éclats de leurs parts pourrait saper la main-mise de Mahou dans son propre secteur.

Le Kage :

Le Mahoukage est élu pour 20 ans par le Conseil du Village, et est invariablement issu du corps des Kunins ou de l'ANBU. C'est donc un individu plus que capable. Le délai de vingt ans a été mis en place suite à la décrépitude du dernier Kage, qui avait refusé de laisser sa place alors que sa vieillesse l'empêchait d'exercer ses fonctions.

Tout comme pour Chikara et Gensou, ce poste est la clef de voûte du Village sur de nombreux plans. C'est lui qui oriente la politique générale du Village, tant de son orientation interne que de son essor externe. Il est le maître absolu de la chaîne militaire et diplomatique.

Le Conseil du Village est le bras droit administratif du Mahoukage. Chaque conseiller joue un rôle précis dans la mécanique bien huilée de Mahou, et sert d'intermédiaire entre ce dernier et le Kage. Ils répercutent et appliquent les décisions et les orientations du Kage, et font remonter les problèmes rencontrés sur des domaines précis. Les conseillers sont donc généralement des individus capables, à même de prendre des décisions et de trouver des solutions.

L'actuel Mahoukage :

Ken Nagotory a de qui tenir. Fils de Nobunaga et Tatsuki Nagotory, il a hérité de son père un sens aigüe de la stratégie, ainsi que d'excellents talents d'orateurs. De sa mère, une fougue audacieuse et charismatique, ainsi qu'un goût prononcé pour les jutsus médicaux et l'art du Ganseki.

Dépositaire de la haine de ses parents contre les autres Villages du Yuukan, Ken semble s'être fixé pour objectif de sortir Mahou de son marasme et de le préparer à revendiquer l'hégémonie du Yuukan. Il a donc initié une politique dynamique et volontaire pour remettre le Village sur ses rails.

En leader né, Ken a su s'entourer d'éléments de valeurs, bien que ne partageant pas tous ses opinions politiques, qui lui permettent de palier à ses points faibles. Il fait en effet montre d'une impressionnante souplesse d'esprit qui lui permet de se remettre en cause pour évoluer constamment.

Les partis politiques majeurs :

A Mahou, le paysage politique est particulièrement fourni, et il existe même des partis, regroupant jusqu’à des clans, afin de faire valoir leur point de vu et tenter d’influencer la politique du village.
En règle générale, ces partis n’ont guère d’influence notable, hormis des propositions de lois ou de dispositifs secondaires, et leur impact sur la politique du Kage est pour ainsi dire complètement négligeable.

La stagnation politique dû à l'ancien Kage a permis à deux grands partis de tirer leur épingle du jeu dans la jungle de la politique Mahousienne et d’acquérir un poids non négligeable dans les sphères décisionnels de Mahou. Défendant des philosophies radicalement différentes, ces deux parties ne cessent de se mettre des bâtons dans les roues.

L’U.E.M

L’U.E.M est le parti qui se targue d’avoir mené le Kage au pouvoir et d’avoir remis Mahou sur les rails. Nagotory Nobunaga est l’un des anciens poids lourds du Conseil du Village. Même s’il a pris ses distances avec le parti depuis qu’il est au pouvoir, Nagotory Ken, actuel Kage, a été un acteur majeur de l’U.E.M, .

L'U.E.M est l'un des plus vieux partis de Mahou. Fondé durant la Seconde Guerre par des shinobis belliqueux, le parti continua d'exister à la fin de celle-ci, stimulé par ces mêmes ninjas déçus de la fin de la guerre qui considérent que Mahou aurait du en sortir encore plus auréolé de gloire.

Le parti est constitué majoritairement de ninjas vétérans, ainsi que leurs enfants qui ont adhérés à leurs idées. Ils sont soutenus par des hommes influents et vénaux prêts a tout pour étendre leur influence, considérant qu'une guerre est le parfait moyen de se faire de l'argent.

Ils prônent un retour à une certaine autarcie, une fermeture des frontières aux étrangers, une domination plus nette des régions alentours et un enseignement ninja et militaire bien plus poussé en vue d'un hypothétique affrontement.

Motoshige bénéficie actuellement du soutien de la plus grande part de l’opinion Mahousarde, écœuré par la morosité de l’ex-Kage et favorable aux bouleversements engendré par la réforme du conseil et l’accession de Ken Nagotory au pouvoir.

Le Parti Progressiste

Le Parti prodigue un enseignement basé sur la tolérance et l'humilité. Ses membres croient que l'union et le commerce feront cesser durablement les guerres et il a tenté de conclure, parfois dans le dos des autorités, des contrats et des accords d'alliances avec les autres Villages et leurs protectorats.

Il tente principalement d'axer ses campagnes de sensibilisation vis a vis des jeunes qui ne sont pas aussi belliqueux que leurs ainés. On y trouve donc majoritairement la jeune population de Mahou au sein de ce Parti, marquant ainsi la dualité qui oppose l'ancienne et la nouvelle génération du Village.

C'est au fil de manifestations, de pétitions et de démarches d'affichages que le Parti a fait valoir sa voix. Pour le moment et du fait du jeune âge de ses membres, le Parti Progressiste rassemble peu d'individus importants, influents, riches ou gradés si bien qu'il a du mal a faire entendre ses revendications et à les faire concrétement exécuter. Il reste toutefois impliqué et structuré, et est la principale force d'opposition à Ken Nagatory.

La Police Militaire :

La police militaire de Mahou est invisible au yeux de tous, hormis de son propre personnel. Elle s'est établi dans la sous-ville, ce qui lui offre la plus grande discrétion.

Cette institution n'a pas pour rôle de faire respecter l'ordre, ni même de se mêler des affaires civiles. Son champs d'action est le domaine militaire, et ce sont eux qui sont chargés de faire la lumière lors de dérapages en mission. Cette cellule est composée de spécialistes triés sur le volet dans des domaines aussi variés que complémentaire.

La branche la plus dangereuse de la Police Militaire regroupe les "Chasseurs de têtes", des shinobis qui se vouent exclusivement à la recherche et l'élimination des déserteurs. Agissant en dehors du circuit traditionnel, ils n'ont aucun grade même si dans les faits les membres sont au moins des Jounins expérimentés.

La Police Civile :

La police civile dispose d'un vaste bâtiment dans le quartier Est, aisément accessible à la population et où sont formés et entraînés les futurs gardiens de la paix. La police civile possède son propre arsenal, ses archives judiciaires, ainsi que des baraquements pour les troupes de faction.
Attenant au bâtiment de la police se trouve le tribunal de justice civil, qui s'occupe de juger et de trancher dans les affaires civils et les petits délits.

La police est chargée de faire appliquer la loi à l'intérieur de la cité ainsi qu'à l'intérieur des protectorats du Village. Pour ce faire, elle s'appuie sur un large effectif civil (dont certains sont des étudiants/genins recalés), bien équipé et entraîné, et capable de faire face à bon nombre de situations.

Néanmoins, la police compte aussi un groupe d'élite, le GIGN (Groupe d'Intervention des Gardiens Ninjas), composé de shinobis de haut niveau à même de procéder à l'arrestation de leurs pairs qui auraient la mauvaise idée de résister.

Cette section d'élite est uniquement stationnée à Mahou, car il est considéré qu'un shinobi à l'extérieur est en mission et tombe alors sous la juridiction militaire.

Autour de ce noyau dur de représentants de la loi gravite évidemment de nombreux corps de spécialités juridique.

La police est complètement indépendante de l'armée, ce qui explique que ses ouailles suivent une formation dispensée au Centre Judiciaire qui diffère de celles des shinobis. Toutefois, des partenariats ont régulièrement lieu, et des shinobis sont régulièrement intégré de façon temporaire aux services de police pour une durée déterminée.

Relation entre shinobi et civil :

Si "hiérarchiquement", les shinobis sont supérieurs aux civils, cela ne se ressent pas dans la cité, où tout un chacun est sur un pied d'égalité. Compte tenu de leur profession, les shinobi ont des droits et devoirs que n'ont pas les civils.

Les protectorats

Les protectorats remontent à la nuit des temps, depuis l'époque révolue de Shinobi et Himitsu. Lorsque Mahou s'érigea, le premier Kage reprit à son compte le système symbiotique en vigueur entre Village et proches voisins, et impliqua massivement les plus proches villages dans l'édification de Mahou. En retour, il lança une vaste campagne de sécurisation des terres alentours et proposa à ces mêmes villages des contrats de protection à tarifs réduits. A mesure que Mahou prospéra, de plus en plus de civils rejoignirent ses murs, augmentant les besoins du village notamment en matières premières. De nouveaux pactes furent passés avec les villages proches, ceux-ci s'engageant à fournir en priorité Mahou contre la promesse d'être traité en priorité pour les missions.

Petit à petit, Mahou est donc parvenu à se rendre irremplaçable au sein de ces villages, permettant la mise en place d'échanges intervillages en sécurisant les routes et escortant les convois, et allant jusqu'à assurer la sécurité dans certains villages. Mahou se place donc comme la pierre angulaire d'une communauté, qui ne peut s'épanouir qu'en bénéficiant de la protection de la cité ninja. Par le biais de cette communauté, Mahou peut tabler sur une autarcie quasi-complète.

Les villages les plus proches font partie du "Premier Cercle". Ils bénéficient de sa protection depuis sa création, et ont activement œuvré à son édification. Mahou constitue leur principal partenaire commercial, et bon nombre de leurs populations ont de la famille à Mahou. Bien que ces villages soient politiquement autonomes, on peut quasiment les considérer comme des extensions de Mahou, qui leur fournit des forces de polices et des shinobis pour leur protection à l'intérieur et à l'extérieur du village. De plus, Mahou a nommé des intermédiaires shinobi dans les trois plus importants d'entre eux, assurant une très grande réactivité au besoin de ces villages et de ceux alentours. Ces intermédiaires se joignent au Conseil une fois par mois, et œuvrent à maintenir la coopération et la bonne entente. Ils supervisent par ailleurs de petites troupes de shinobis stationnées dans les villages pour de courtes périodes, et activables de suite pour réaliser des missions.

Le Second Cercle : ces villages sont relativement proches de Mahou, et sont en relation avec le Village depuis un peu plus d'un ou deux siècles. Ils bénéficient de la protection de Mahou, qui est bien souvent leur partenaire économique majoritaire, sous la forme de patrouilles sécurisant régulièrement les alentours et escortant leurs convois.

Le Troisième Cercle : ces villages ne sont en rapport avec Mahou que depuis quelques générations, lorsque l'influence du village s'est étendu jusqu'à eux. Pour eux, Mahou est un partenaire commercial de poids et une relative garantie par le biais de pacte de protection entre autres. Certains voient toutefois en Mahou un envahisseur et regrettent le temps pas si lointain de leur pleine autonomie.

Le Quatrième Cercle : ces villages se situent en bordure de la zone d'influence de Mahou, et ne sont en contact avec le Village que depuis quelques années. Ils sont activement courtisés par Mahou, qui convoitent tout autant les ressources qu'ils produisent que les contrats et les missions qu'ils peuvent générer. Tout comme les villages du Troisième Cercle, tous ne sont pas ravis de la prise de contact de Mahou.

La sous-ville et la Mafia Mahousarde :

Construite après la Seconde Guerre pour soulager la population et lui faire oublier les horreurs de la guerre, la création de la sous ville a nécessité des travaux considérables. Elle contient de nombreuses attractions, d'hôtels, de lieux de plaisirs et de débauche ainsi qu'un marché noir avec l'extérieur. De fil en aiguille, ces quartiers ont concentré de plus en plus d'activité louche, et de puissantes bandes s'y sont taillés la part du lion. Avec la perte de ce quartier, le QG est devenu impuissant vis a vis des marchandises qui en sortent ou en rentrent mais l'actuel Mahoukage bataille ferme pour inverser la vapeur.

L'essentiel de l'économie de l'ombre de Mahou s'y trouve. Situé au Nord-Ouest de la Cité, cet inextricable réseaux de ruelles tortueuses et d'impasses concentrent la majeure partie des activités louches qui se trament à Mahou, et est sous la coupe de la Mafia Mahousarde. Cette dernière, à grand renfort de corruption, de chantage, d'intimidation et de délation, est toujours parvenue à défendre son terrain.

Les autorités n'ont guère de contrôle sur cette zone. Par bien des égards, la sous-ville constitue "une ville dans la ville" habité par une communauté à part, ravitaillée par les vols, les arrivages clandestins, les rançons et les taxes.

Installé depuis une éternité, la mafia Mahousarde est animée d'une mécanique simple et efficace qui donne du fil à retordre aux autorités. Elle n'est pas une entité monolithique avec un chef clairement défini au sommet de la pyramide, mais s'apparente plus à une hydre aux multiples têtes qui repoussent presque aussi vite qu'on les tranche. La mafia est entre les mains d'un groupuscule d'hommes et de femmes discrets, dont aucun ne possède suffisamment d'influence pour être qualifié d'"irremplaçable". Malgré les coups de filets réguliers de la police, la mafia n'est jamais inquiété.

L'actuel Kage a entamé une guerre quasi-ouverte contre la pègre locale tant l'idée que ces criminels osent saper la puissance de son village lui est insupportable.

Le Kage a donné sa bénédiction pour un projet de rénovation de la sous-ville. Celle-ci se voit donc constamment grignoter chaque jour, et les espaces nouvellement conquis sont rapidement colonisé par une population honnête, sous une protection renforcée de la police. Cette stratégie vise à étouffer la mafia car si le nombre de gang et leurs effectifs ne varient pas, il n'en va pas de même pour le territoire qu'ils doivent se partager. Nul doute que d'ici peu, la légendaire cohésion de la mafia Mahousarde risque d'être mise à mal, et que de violents affrontements entre gangs, ainsi que contre les forces de l'ordre, soient à prévoir.

Du moins est-ce ce qu'espère le Mahoukage.