11 - Les Cités-États
Ce terme désigne des cités florissantes et très peuplées où se concentrent de grandes quantités de richesses et surtout un siège de pouvoir particulièrement important. Contrairement à ce que le nom peut sous-entendre, l'influence de ces cités ne s'arrête pas à leurs portes. Bien souvent, elles ont sous leur coupe deux à trois Cités-satellites de moindre importance en plus des innombrables petits villages qui parsèment les alentours.
Les Cités-Etats ont la particularité d'être non-Shinobi. Certaines vouent même une rancoeur, voire une haine féroce, envers la société Shinobi.
Les Cités-Satellites sont inféodées à une Cité-État pour des raisons diverses et variées. On les démarque essentiellement par le fait que leur politique découle bien souvent de celle d'une Cité-État et que leur population est plus faible. Ces Cités sont aussi responsables des petits villages proches de leur localisation.
Politique :
Contrairement aux Villages Ninjas qui adoptent tous un système politique sur un même modèle, les Cités-États varient grandement les unes des autres. On peut donc compter des monarchies héréditaires de droit divin, des démocraties, des théocraties, où des systèmes où le pouvoir politique est détenu par les riches familles...
La puissance militaire de ces cités est globalement plus faible que celle des Villages Ninja. Leurs armées sont toutefois moins dispersée car majoritairement confinée dans l'enceinte de la ville alors que les troupes shinobis sont bien souvent par monts et par vaux au gré des missions allouées au village.
Forces Armées :
Tout dépend des Cités. De simples civils aux Samurais, la nature des armées des Cités-Etats sont très diversifiés en fonction de leur culture. On note toutefois une absence de shinobi dans leurs rangs, voire un rejet total.
Les Cités-Etats du Yuukan
Le royaume de Kuma
Le royaume de Kuma intègre la Cité-État de Jôsai, ainsi que ses trois satellites Kemuri, Tetsu et Yakiin. Chaque cité a d'innombrables petites villes et villages sous sa coupe.
Kuma est une tyrannie organisée de façon pyramidale, au sommet de laquelle trône le Patriarche.
En dehors de Jôsai, les autres cités sont sous la coupe des seigneurs de guerre qui se sont partagé leurs prises. La plupart d'entre eux sont d'anciens chefs brigands qui se contentent de reproduire leur ancien mode de vie à plus grande échelle de façon plus ou moins légitime.
Si la population des grandes villes se tient relativement docile malgré les brimades et la misère, écrasée par la poigne de fer de leurs tyrans, il en va tout autrement pour les campagnes constamment au bord de la révolte où la répression est très forte. L'exception restant Jôsai elle-même, où les conditions de vie pour le bas de l'échelle y sont bien plus supportables.
De par leur nature, les seigneurs de guerre sont aussi à couteaux tirés entre eux et n'hésitent pas à essayer de s'entréliminer. Néanmoins, le Patriarche actuel semble prendre un grand soin à ce qu'aucun d'entre eux ne parviennent à prendre le moindre avantage significatif. Il paraît vraisemblable qu'il soit en train de planifier la route pour son petit-fils, laissant sciemment la situation se dégrader sous le joug des seigneurs afin que son héritier puisse faire le ménage une fois au pouvoir et s'attirer l'affection du peuple dès son arrivée. Le royaume de Kuma n'est donc pas sorti de son ère de trouble, pour la plus grande prospérité des Trois Villages.
Ayant tout ce dont elle a besoin sur ses terres, Kuma vit plus ou moins en autarcie. Elle possède aussi des mines d'or au pied des monts enneigés, ce qui explique qu'elle puisse louer les services des shinobis depuis des décennies alors que sa balance commerciale reste continuellement dans le rouge.
Le Junkyô
Le Junkyô est une coalition de quatre cités semi-indépendantes, bien qu'il soit communément reconnu que Takaku en soit la "capitale" de par sa superficie, son influence et surtout du fait d'abriter les organes de décision du regroupement.
Le Junkyô résulte de la rencontre de quatre cités qui s'aperçurent qu'il leur était nettement plus profitable de mettre leurs efforts en commun. Kinu et Nendo sont de grandes productrices de matières premières en tout genre, tandis que Takaku possédait la richesse et les infrastructures de transformation. Sakana posséde les débouchés vers le reste du monde via son port.
En apparence solide, le Junkyô se maintient en un équilibre précaire tandis que les seigneurs-marchands et les autorités politiques tirent chacun de leur côté la couverture du pouvoir. Le tout stagne depuis des décennies.
Les Seigneur-marchands sont les chefs de file des plus fortunés.
Les autorités politiques sont élues au suffrage universel par tout citoyen à même de payer ses impôts, les plus aisés donc.
Le Junkyô vit énormément du commerce. Nourriture en tout genre, vêtements, bijoux... Il y en a pour tout les goûts et tout les prix. Les Trois sont les clients privilégiés du Junkyo, en particulier de Gensou de par leur proximité géographique.
L'armée du Junkyô est majoritairement civil et refuse de recruter auprès des shinobis afin d'éviter toute infiltration des Trois. Depuis quelques années, le Junkyô investit fortement dans la science afin de se munir d'un arsenal, tant civil que militaire, qui leur permettraient de maintenir leur place de grande puissance du Yuukan à l'avenir.
Les autres pays de l'Ile d'Hokuto ont également des Cités-Etats.
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