12 - Heiki
1/ La géographie d'Heiki
La plaque continentale qui forme Heiki se situe à l’extrême nord d’Hokuto et par la même occasion à l’extrême nord de Shinnen. Le territoire de Heiki est en grande partie une plainte enneigée et glaciale.
Koori, l'unique ville shinobi, est située à l'extrémité Nord d'Heiki, au sein de la chaîne de montagne Toushisuru Yama. En comparaison du reste d'Heiki, on peut dire que le Toushisuru Yama est relativement peu dangereux, la faune ayant été purgée de tout ce qu'elle comptait de plus redoutable par les Kooriens.
Peu propice à la plupart des cultures, le ravitaillement du village et des villes environnantes provient essentiellement de la pêche et de la chasse, ainsi que du commerce via le port proche de Kamino.
2/ Koori, le village de la Neige
Historique :
La naissance de Koori prend racine en 1671, à l'issue de la Première Grande Guerre, qui voit les Villages du Yuukan s'allier malgré leurs divergences pour raser Korei. Avant de tombern ce dernier envoya ses troupes perpétrer un monstrueux carnage sur la population civile.
Cet acte monstrueux, allant à l'encontre de tous les codes de la guerre, provoqua une douloureuse prise de conscience au sein d'une partie de la population des Shinobis, donnant naissance à un puissant courant pacifiste. Prônant une philosophie appelant à une paix fraternelle entre les cinq Villages, ils formèrent une faction non négligeable qui tenta d'influencer chaque Conseil ninja.
Leur action fut néanmoins de courte durée. En 1716, Korei renaissait de ses cendres et les rapports se durcirent entre les Villages, notamment entre Gensou et Homare, préfigurant le commencement d'une nouvelle ère sanglante.
C'est à cette époque qu'un médecin renommé et figure dominante du courant pacifiste, Danjuro "le clairvoyant", écœuré par ce retour de tant de violence, prit la décision de partir dans le Nord fonder un Village reposant sur le respect de la vie, loin de la guerre et des carnages tant recherchés par ses contemporains. Ce souhait aurait pu prêter à rire s'il n'avait embarqué non seulement son clan dans l'entreprise, mais aussi de nombreux sympathisants de tous les villages.
C'est ainsi que près de 3000 shinobis prirent la route vers le nord et fondèrent Koori, le village de la neige, où l'art de soigner fut poussé aussi loin que l'art de tuer.
La situation actuelle :
De par son éloignement géographique, la dangerosité de sa région et la façon dont ses fondateurs ont abandonné le Yuukan à l'aube de la plus sanglante de ces guerres, Koori s'est plus ou moins coupé du reste du monde.
Le Village ne regroupe qu'une petite population de six milles âmes, ce qui paraît bien peu comparé aux Trois de Yuukan. Mais contrairement à eux, tous les membres du village suivent, suivront ou ont suivi la voie du shinobi, ce qui la place à un niveau de puissance équivalent aux Trois Villages. Les Kooriens sont très proches des villages qu'ils protègent et y sont très populaires.
Malgré leur principe pacifiste, il serait mortellement idiot de penser que les Shinobis de Koori sont faibles: ils n'hésiteront pas l'ombre d'une seconde à vous planter leurs tantô entre les omoplates s'ils estiment que vous pouvez constituer une menace pour la région.
Composition du Village :
Koori est indubitablement maîtresse de Heiki, ce qui lui permet de se servir de ses particularités naturelles comme première ligne de défense en cas d'attaque avant même que sa Cité ne soit découverte et assaillie.
Lorsqu'un voyageur arrive en vue de Koori sans guide, il peut complètement passer à côté sans s'en apercevoir. La petite cité, non contente d'être en partie taillée dans le massif montagnard, est ceinte par une impressionnante muraille de glace, qui lui permet de se fondre parfaitement dans le décor pour des yeux non avisés.
La Cité Extérieure :
C'est là qu'on y retrouve la principale interface de Koori avec l'extérieur: plusieurs habitations y ont été bâties spécifiquement pour les visiteurs afin de les garder hors de la cité intérieure. En effet, l'attitude extrêmement protectrice des Kooriens et leur méfiance des étrangers les a amenés à créer l'équivalent d'une zone de quarantaine pour les y parquer. Seuls les hôtes les plus dignes de confiance sont autorisés à pénétrer (et à loger) dans la Cité Intérieure, à la condition qu'ils se plient aux règles en vigueur.
C'est aussi à l'extérieur qu'on trouve les seuls commerces de Koori, tenus conjointement par les marchands de la cité et ceux de l'extérieur. En effet, le gouvernement de Koori a mis un point d'honneur à s'occuper des siens et à ce qu'ils ne manquent de rien. Ils ne pratiquent aucune forme de commerce entre eux.
C'est aussi à l'extérieur que se situent les forges des maîtres-forgerons de Koori, ceux-ci affectionnant particulièrement utiliser la neige la plus pure de leur région pour refroidir leurs ouvrages.
La Cité Interne :
Partagés en secteurs selon leur niveau par rapport au QG, les différents étages de la Cité Interne, creusés au cœur de la montagne, sont dotés d'une alimentation tirée de sources d'eau naturellement chaude, permettant d'y conserver une douce chaleur d'entre 0 et 5°C.
On y trouve aux étages inférieurs le secteur habitation, comprenant notamment les temples religieux de la ville, ainsi que le secteur de la connaissance, regroupant la Bibliothèque et l'Académie.
Aux étages supérieurs, on retrouve le secteur Santé, avec les réserves de vivres et textiles, ainsi que l'hôpital, et encore au-dessus, le Secteur Logistique, avec entre autres les salles d'armes.
En résumé, si les Kooriens sont des pacifistes convaincus, ils ont néanmoins pris un soin tout particulier à rendre leur ville virtuellement imprenable, conscients que cette capacité dissuasive est la clef de voûte du respect de leurs principes.
La pègre de Koori :
A Koori "intra-muros", l'argent n'existe pas. La cité est gérée par ses responsables comme une immense garnison où tout le nécessaire est fourni par le village, des ustensiles de base jusqu'aux babioles et colifichets sans utilité, en passant par les vêtements et les denrées alimentaires.
De façon générale, les méthodes de répartition des ressources et des richesses sont suffisamment souples pour contenter la quasi-totalité de la population. Mais la quasi-totalité d'un village de six mille âmes, cela laisse tout de même une part non-négligeable de mécontents. Aussi afin d'éviter toute tension au sein de la population, ainsi que toute influence des gens de l'extérieur au sein du village, les responsables ont eu l'idée astucieuse de noyauter et de gérer eux-même, dans le plus grand secret, les embryons du marché noir qui s'était développé.
Le marché noir de Koori est somme toute assez bien développé et permet à la population de se procurer quelques petits extras dans le dos des autorités (du moins, le croient-ils) et aux jeunes têtes brûlés l'impression de transgresser les règles et braver les interdits en contournant la politique de répartition du Village.
Cette politique secrète permet donc au Kage, et à quelques administratifs triés sur le volet pour ne pas éventer l'astuce, de contrôler intégralement tout ce qui entre ou sort de Koori sous le manteau, tout en fournissant une soupape de sécurité pour les citoyens qui pourraient trouver le système de répartition trop lourd.
Au final, que ce soit par la voie officielle ou officieuse, Koori s'est donc mise à l'abri de toute influence étrangère non contrôlée et garde jalousement tout les possibilités d'accès à la Cité.
La Police Koorienne et l'ANBU :
A Koori, les Anbus sont en fait une force d'élite sous les ordres du Kage (et de lui seul), chargés de toutes les missions délicates dont il s'avèrerait potentiellement dangereux (ou en tout cas négatif) que le Village initie de lui même ou en endosse la responsabilité. Dans le cas de Koori, vu sa main mise sur ses environs et de ses solides et sincères pactes d'amitiés avec les autres forces en présence dans la région, il va de soi que de telles missions sont extrêmement rares.
De plus, les Kooriens privilégient préférentiellement la carrière de Kounin, celle-ci s'intégrant nettement mieux au schéma hiérarchique du village.
L'ANBU tel qu'il est connu à Yuukan n'existe pas à Koori. Ses effectifs sont bien moindres, bien que suffisant, et son but est tout autre. Il sert de force de l'ordre au sein du village, mais aussi dans tous les foyers humains dépendant du Village. Ce sont aussi les Anbus qui servent de messagers express, un binôme de ces génies étant capable de terrasser à peu près tout ce qu'Heiki peut avoir à leur opposer.
Enfin, leur plus grande charge à l'heure actuelle est surtout la surveillance des puissants visiteurs. En effet, chaque année voit son lot de pèlerins provenant de l'extérieur. On y trouve des individus dont la puissance n'envie rien aux Jounins. Certains individus particulièrement dangereux et violents ont plus d'une raison de venir chercher la paix dans les sanctuaires des Toushisuru Yama. La philosophie de Koori ne peut leur interdire l'accès à la chaîne de montagne sous ce simple prétexte. Il revient donc aux Anbus de surveiller ces gens et d'intervenir s'ils provoquent du grabuge, ce qui reste heureusement fort rare.
En résumé, Koori ne possède guère plus d'une trentaine d'Anbu parmi les siens, et ceux-ci s'occupent plus du maintien de l'ordre au sein du Toushisuru Yama que des missions auxquelles leurs homologues du Sud sont plus habitués.
Situation politique à Koori :
Il ne faut pas s'y tromper, si les Kooriens sont un peuple renommé pour son pacifisme, c'est avant tout un Village shinobi et l'une des trois forces militaires influentes d'Heiki. Et s'ils maintiennent une paix florissante, c'est bien parce qu'ils sont dirigé d'une poigne de fer dans un gant de velours. Bien que cela ne se voit guère au premier coup d'œil, le Village est une véritable tyrannie militaire où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d'un seul homme, tyran "bienveillant" autant endoctriné que ses sujets par les traditions et les principes de la ville. Toute la population suit un entraînement ninja et sert d'une façon ou d'une autre le Village. La place de tout un chacun s'inscrit donc au sein d'un schéma immense et définit ce qu'ils sont.
Le Village prend en charge la vie d'un Koorien, de sa naissance jusqu'à sa mort et subvient à tous ses besoins, en échange d'un fanatisme et d'une loyauté inconsciente et à toute épreuve envers le village, imprimé par la force des choses dans la psyché des Kooriens sans même que ceux-ci ne s'en rendent compte, quel que soit leur grade.
C'est de ce fanatisme et de ce militarisme que Koori tire sa force et c'est ce qui lui permet d'opter pour le choix du pacifisme, assuré que ce choix ne causera sa perte étant donné sa puissance. Ils sont donc pacifistes par choix et non par résignation ou fatalisme.
Le Kage concentrant l’ensemble du pouvoir, le conseil en lui-même n'a aucune capacité de décision réellement importante, contrairement aux Villages du Sud. Les conseillers sont plus des responsables de secteurs/sections qu'autre chose, chargé de régler les broutilles et de traquer les problèmes pour s'assurer que la mécanique de la cité soit bien huilée. Tout souci de grande envergure étant rapporté au Kage qui seul décidera de ce qu'il convient de faire. Enfin, afin de conserver un certain dynamisme, les conseillers de Koori sont régulièrement remplacés par roulement, un conseiller n'étant en poste que pour une période n'excédant rarement 5 ans.
L'actuel Kage: Kanbiruu Washi
Kanbiruu Washi est le dirigeant de Koori depuis 1809. Il a été nommé au poste de Kage par les anciens du Village quelques jours à peine après la mort de Hiro Ozaï, le deuxième. Lorsque l’on ne connait pas personnellement Kanbiruu, on peut se demander ce qui est passé par la tête du conseil pour avoir laissé le commandement d’une nation toute entière aux mains d’un homme comme lui.
Morbide, réservé, ténébreux et surtout très peu émotif, Kanbiruu est le descendant d’une famille discrète et méconnue pratiquant depuis toujours l’art de la " nécromancie". De ce fait, il en maîtrise lui aussi les subtilités, et est même allé jusqu’à en perfectionner la chose.
Néanmoins, si dans les autres régions d'Hokuto, la nécromancie fut toujours très mal vue et considérée comme contraire à la médecine, il n'en va pas de même pour Koori. Sous l'impulsion d'Hiro Ozaï, le second Kage de Koori, cet art fut élevé au même rang que la médecine.
Jusqu'à la mort de son prédecesseur, le Kage actuel fut le chef de file des nécromanciens et ses travaux de recherches firent grandement avancer les connaissances Kooriennes tant dans les pratiques médicales que nécromantiques. Et bien qu'il n'exerça aucune responsabilité officielle, nombreux furent ceux qui vinrent lui demander conseil, en raison de son savoir quasi-inégalé et de la grande sagesse et clairvoyance dont il en usait. En définitive, cet homme a beau user d'un pouvoir que d'aucun qualifierait de ténébreux, il n’en reste pas moins sain d'esprit et bienveillant envers sa patrie, son peuple. De ce fait, pour le conseil, cet homme était le plus apte à arguer au titre de Kage.
Kanbiruu Washi est plutôt grand. Teinte de peau blanche. Cheveux mi-longs blonds. Il est souvent vêtu d’une blouse blanche. Son corps est recouvert de multiples blessures, qui lui viennent sans doute de ses expériences pratiquées sur lui-même. Il paraît bien plus jeune que son âge.
3/ Le Royaume Borg :
Situé à l'est de la grande région, le Royaume de Borg ne compte que deux cités en raison du grand froid qui s'abat sur la région et qui freine la natalité. Ces deux cités sont Sinski et Laska sa cité fédérée.
Elles forment avec le grand port Kamino une fédération telle qu'on peut en trouver dans le Junkyo et dans d'autres ensembles urbains dans Hokuto, l'union faisant la force dans ces régions inhospitalières.
Tout cet ensemble est régi par la famille Borgsen, régnant depuis la fondation de Sinski et pratiquant au fil du temps une politique prônant de plus en plus l'ouverture et la sécurité de ses habitants. Appréciant la stabilité du régime, la population ne voit aucun problème dans la passation héréditaire du pouvoir et au fait que les différents postes importants soient occupés par des membres de la famille royale.
Elle entretient avec Koori des rapports polis mais cette dernière s'enferme dans le communautarisme qu'on lui connaît. Quant aux habitants du Fjord, elle s'efforce d'entretenir les meilleurs rapports possibles pour s'attirer l'amitié des Samouraïs Kurogans.
La ville puise la grande majorité de ses ressources dans l'exploitation intense du massif Grimnar, Laska étant située à son pied, y trouvant minerais, plantes rares et gibier. Une partie est vendue via Kamino pour compléter le reste de ses besoins.
Kamino (port majeur) :
Né il y a peu de la volonté du Royaume Borgsen d’ouvrir sa zone au monde, le port de Kamino est aujourd’hui une fenêtre vers le Yuukan, qui possède des accords privilégiés avec Gensou en raison de la proximité des deux villes. Par Kamino transitent de très nombreuses ressources alimentaires en provenance de Yuukan qui seront ensuite redistribuées à la population, tandis que Kamino fournit ce dernier en denrées rares et convoitées comme certaines plantes, des poissons à la chair désirée.
4/ Les Samouraïs d'Heiki
Les Samouraïs Kurogan
Localisation
Les Kurogans possèdent le plus vaste territoire d'Hokuto, que ce soit par rapport aux Samouraïs ou aux shinobis. Même s'ils n'opèrent pas directement au sein des villes du Royaume de Borg, on les y trouve souvent à battre la campagne, à l'affût du danger.
Historique
Les Kurogans prirent pied à Heiki il y a six siècles, vraisemblablement lorsque leur petite flotte prise en pleine tempête se fracassa sur la côte Ouest. En butte avec les dangers de la plaine de glace et son climat inhospitalier, ils trouvèrent refuge à la lisière de la Forêt Sombre, où ils établirent leur camp de base.
C'est au cours d'expéditions de reconnaissance que les Samouraïs rencontrèrent la population d'Heiki, qui survivait à grand-peine. Alors que les Shuda prônaient la survie du plus apte, les Kurogans ne purent se résoudre à rester les bras croisés et leur rendirent visite de plus en plus souvent. A mesure qu'ils prenaient conscience de l'étendue de la zone à protéger ainsi que de la nécessité d'intensifier les patrouilles, les Kurogans rentrèrent de moins en moins souvent au camp jusqu'à ce que les Shûdas rompent définitivement le contact.
Les Kurogans durent faire face à un sérieux dilemme : la zone peuplée était tout simplement trop vaste pour qu'ils puissent la défendre efficacement à partir de la traditionnelle place-forte Samouraï. Ils y renoncèrent donc au profit de petits corps de garde où entreposer leur matériel et former les jeunes, tandis qu'ils passaient le plus clair de leur temps à patrouiller entre les petits villages, devenant ainsi les premiers Samouraïs Nomades d'Hokuto. Tous ces petits corps de garde abritent une poignée de maîtres-artisans et de prêtres, nécessaires à la pratique du Bushido.
Philosophie :
Bien que cela puisse sembler paradoxal pour des maîtres de la guerre comme eux, la philosophie des Kurogans est très pacifique, et vise surtout la protection d'autrui, raison pour laquelle ils ont sciemment endossé le rôle de Protecteur du grand nord.
Les Kurogans écument donc constamment la plaine arctique, pourfendant inlassablement toutes les menaces qui peuvent se présenter, et ramenant les carcasses aux petits hameaux du coin afin de leur faire profiter d'un festin occasionnel.
Rapport avec l'extérieur :
Les Kurogans sont une faction nomade, très proche de la population qu'elle protège et chez qui elle recrute, et dont elle est généralement l'unique force de défense digne de ce nom. Les Heikites les tiennent en très haute estime, les voyant comme leurs sauveurs et leurs protecteurs. Pour cette raison, les maîtres-artisans qu'on retrouve généralement dans les places-fortes Samouraïs sont disséminés un peu partout dans les divers petits villages qui parsèment la plaine arctique.
Peu belliqueux, les Kurogans entretiennent des relations calmes et tolérantes avec les Kooriens, qu'ils respectent en tant que protecteur d’Heiki et de sa population.
Enfin, en raison de la querelle résultant de leur divergence de point de vue, les Kurogans et les Shudas s'ignorent superbement les très rares fois où ils se rencontrent.
Héraldique :
L'emblème des Kurogans est un casque Samouraï ornementé d'un dessin schématisant le Fjord.
En maraude, les Kurogans sont vêtus de vêtements chauds avec généralement les peaux de leurs meilleures traques. Les Kurogans sont tous sans exception d'excellents traqueurs et des chasseurs hors du commun, qu'il est très difficile de semer.
Les Samouraïs Shuda
Localisation :
Le territoire des Shuda se cantonnent à la forêt sombre, dont ils ne s'éloignent que rarement et jamais sans une excellente raison. Étant donné qu'elle grignote constamment du terrain depuis des siècles, le territoire Shuda est en constante expansion.
Historique :
Les Shuda prirent pied à Heiki il y a six siècles. En butte avec les dangers de la plaine de glace et son climat inhospitalier, ils trouvèrent refuge à la lisière de la Forêt Sombre où ils établirent leur camp de base.
Alors qu'une partie d'entre eux, qui deviendraient les Kurogans, s'absentait de plus en plus souvent et longtemps pour venir en aide à la population locale, les Shudas commencèrent à tenter de percer les mystères de la forêt. Au fur et à mesure de leurs explorations, ils finirent par développer un point de vue selon lequel il en va de l'équilibre naturel que seuls les plus aptes doivent survivre. Ils tentèrent vainement de faire comprendre à leurs frères que ce n'était dans l'intérêt de personne qu'ils protègent les villageois, sans succès.
Les Kurogans finirent par s'installer avec la population de la plaine. Les Shudas abandonnèrent leur campement de fortune et s'enfoncèrent le plus loin possible dans la forêt et en firent leur royaume.
Philosophie :
Les Shudas sont des adeptes de la survie du plus apte. Les forts prospèrent tandis que les faibles périssent et libèrent la place. Ils n'ont que peu de rapports avec l'extérieur, estimant que chacun doit se débrouiller par ses propres moyens.
Les Shudas vivent depuis des siècles dans la forêt, et ont appris maints secrets à son contact. En son sein, ils sont les plus forts et s'estiment inexpugnables. Pour cette raison, ils répugnent à s'en éloigner mais font tout pour favoriser son développement. La diminution de la forêt étant une atteinte à leur espace vital, les Shudas massacrent sans vergogne toute personne assez folle pour couper un arbre de la Forêt Sombre.
Rapport avec l'extérieur :
Les Shudas n'ont pas de rapport avec le monde extérieur, ne quittant jamais l'abord de leur forêt. Quant aux étrangers leur rendant visite, s'ils sont en danger, ils ne lèveront pas le plus petit doigt pour l'aider. S'ils représentent le moindre danger, ils seront mis à mort.
Héraldique :
L'emblème des Shudas est une silhouette de samouraïs enserrant un katana dans une main et un arbre dans l'autre.
Les Shudas ne portent pas de métal, lui préférant un genre de bois résineux qui, une fois traité, s'avère tout aussi résistant et tranchant. Ils colorent leur équipement dans des teintes sombres, principalement vertes et noires, afin d'augmenter leur furtivité.
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