14 - Suiteki
1/ La géographie du Suiteki :
Le Suiteki est séparé du reste d'Hokuto par la chaîne de montagne Nezumiiro no Yama. En raison de sa faune hostile, elles ont toujours été difficiles à franchir. En règle générale, les échanges entre Hokuto et Suiteki se sont toujours déroulés via la faille d'Ato Ono, une large trouée d'une dizaine de kilomètres se trouvant au beau milieu des Nezumiiro no Yama.
Une fois pénétré dans le Suiteki, on se retrouve sous un climat résolument pluvieux, où le soleil ne se montre qu'à peine deux mois par an.
Au centre du Suiteki se situe l'immense marécage d'Anzentaru Seishin. Hormis Ame, il n'existe aucun foyer humain dans les marais. Les habitants du Suiteki préférant les plaines herbeuses qui bordent l'Anzentaru Seishin pour fonder leurs villages. Proche des côtes, ils sont les premières victimes des assauts pirates.
Ame est en conflit avec les Samourais depuis des années.
2/ Ame le Village de la Pluie :
Histoire:
Ame est aussi ancienne qu'Himitsu ou Shinobi et s'impose comme l'un des foyers humains les plus anciens d'Hokuto, bien que sa forme et son importance aient considérablement varié au fil du temps.
Dans un premier temps, Ame ne fut qu'un village minier, construit au beau milieu d'une tourbière, afin de pouvoir exploiter son sol riche en charbon. Très tôt, de nombreux scientifiques et ingénieurs vinrent se mêler à la population minière, afin de bénéficier des avantages d'une matière première toujours à proximité. Ce qui contribua très tôt à la réputation d'Ame comme centre névralgique de la recherche de pointe.
Suiteki, à l'instar des autres régions d'Hokuto, était une région particulièrement dangereuse pour de simples humains. Et les marécages étaient une zone encore pire. Les Améens avaient donc besoin d'une solide protection pour survivre. Trop éloigné des camps Samouraïs pour bénéficier de leur protection, ces derniers se montrant d'ailleurs suspicieux envers les inventions d'Ame, les Améens se résolurent à engager des gardes shinobis du Yuukan et de Nagame pour des missions d'au moins six mois.
La fortune sourit aux Améens et ils purent se développer correctement au fil du temps. L'immense mine de charbon à ciel ouvert s'était épuisée depuis longtemps, laissant place à un véritable village, tandis que les Améens se mettaient à puiser dans les immenses ressources minières de l'énorme presqu'île au Sud-Est de leur position.
De nombreux shinobis avaient fini par s'y installer définitivement. Il ne fut donc pas étonnant que lorsque le Yuukan entra dans une longue période de turbulences, entraînant Nagame dans son sillage, les nombreux shinobis encore en mission décidèrent d'imiter bon nombre de leurs collègues et firent d'Ame leur nouveau foyer. Ils se choisirent un Kage, qui devint le représentant des Forces Armées d'Ame, au service du Village. Par la force des choses, Ame coupa progressivement les ponts avec l'extérieur et continua à se développer en autarcie.
Ame finit par refaire indirectement irruption dans l'histoire des autres nations quelques siècles plus tard. Durant son repli, le Village avait produit de nombreuses innovations technologiques qu'il commença à écouler dans le reste d'Hokuto. Radio, système de télésurveillance, machinerie médicale diverse… A l'aube de la première Grande Guerre du Yuukan, les Six Villages s'arrachaient ces joujoux tactiques et ainsi débuta la grande prospérité économique d'Ame.
Forte de ses ressources financières et matérielles, Ame se transforma en un vaste pôle industriel attirant les meilleurs chercheurs, ingénieurs et artisans de la région à elle. Elle favorisa le commerce avec les autres régions, revendant les plans et machineries d'avant-dernière génération, tout en se réservant ceux de dernières générations afin de conserver sa suprématie technologique et industrielle.
Enfin, elle entreprit de bâtir le port de Kogame, s'ouvrant ainsi une porte en direction des îles lointaines en dépit du danger des pirates. Ame est loin d'être avare et les immenses richesses qu'elle brasse lui permettent d'investir encore et toujours dans des expéditions bien armées. Si la plupart se perdent corps et âme, il y en a toujours qui parviennent à revenir, les cales pleines de choses exotiques et de matières premières d'un grand intérêt.
La situation actuelle :
En raison de son origine, Ame n'est pas un vrai Village de Shinobi, car ce sont les ninjas qui sont venus se greffer sur une société déjà existante. Ce qui explique que le Kage n'y soit que le commandant de l'armée et que le Village possède son propre système politique et ses propres dirigeants.
Les forces ninjas sont tous équipé avec des arsenals hétéroclites, et mêlant science et nindo.
Le Village en lui-même compte une forte proportion de techniciens, ingénieurs, scientifiques et ouvriers. Le blocus Samouraï n'empêche que peu les échanges avec l'extérieur, ce qui leur permet d'écouler leurs technologies d'avant-dernière génération au reste d'Hokuto et de continuer à prospérer économiquement.
Néanmoins, ce fut cette opulence qui plongea Ame dans la guerre. Les Cités-Etats Korite et Sanae s'allièrent secrètement et décidèrent de conquérir Ame afin d'en récupérer les richesses pécuniaires et technologiques.
Le premier assaut fut court et sanglant : les généraux de Korite et Sanae s'étaient refusés à considérer Ame comme un Village de shinobi à part entière, et en payèrent le prix fort. A peine venaient-ils de s'enfoncer dans les marais que l'avant-garde de la coalition tomba dans un traquenard des Améens, qui les massacrèrent à l'aide d'une sulfureuse combinaison de Nindo et d'étranges technologies militaires. Les shinobis poursuivirent sur leur lancée, enfonçant le gros de la coalition qui se replia dans la débâcle la plus totale.
Dans leur riposte, les Améens frappèrent de façon dévastatrice, ce qui provoqua bien souvent autant de morts parmi les civils que les forces ennemies. Un tel massacre aveugle ne laissa pas de glace les samouraïs Iyoku. Bien qu'ils aient tenté de rester neutre dans le conflit des Cités-Etats avec Ame, ils refusèrent malgré tout de laisser les shinobis massacrer les populations civiles. Dès que les premiers échos des carnages perpétrés par les shinobis leur parvinrent, les Iyokus prirent les armes et firent une entrée mémorable dans le conflit. En quelques jours, les samouraïs se déployèrent sur une vaste portion de la zone de combat. En s'établissant sur les points les plus sensibles, ils endiguèrent la débâcle des Cité-Etats et s’ancrèrent durablement sur la ligne de front.
Rapidement, les Iyokus prirent les rênes des forces armées de la coalition, réorganisèrent efficacement ses forces et établirent un blocus contre Ame, désirant la couper de ses ressources financières. Enfin, ils lancèrent de nombreuses campagnes et, petit à petit, parvinrent à refouler les Améens jusqu'aux marais.
C'est alors que les Améens dévoilèrent leur seconde arme secrète : les Pirates. En effet, Ame leur avait proposé d'équiper des navires et des équipages à l'aide de nouvelles technologies. En échange de la simple promesse d'assaillir les côtes sous contrôle samouraï, un groupe non négligeable de pirates sautèrent sur l'occasion.
L'intervention des Pirates dans leur dos changea brusquement la donne, les Samouraïs ne pouvant concentrer leurs efforts sur deux fronts en même temps. Pendant quelque temps, la situation sembla pencher fermement en faveur d'Ame. Malheureusement, l'intervention des pirates provoqua l'entrée en guerre d'un nouvel ennemi : les Samouraïs Jiyû, prêts à cavaler des jours durant pour affronter leur ennemi juré.
Pendant des années, la guerre s'enlisa. Lorsque la coalition portait ses efforts sur les Pirates, les shinobis tentaient d'effectuer des percées dans la ligne de front qui ceignait le marais. Et lorsque la coalition tentait de pénétrer le marais, les exactions Pirate s'amplifiaient.
En 1812, Ame est virtuellement sous le blocus des deux camps samouraïs, qui la sépare du reste d'Hokuto, et la guerre ne se résume plus qu'à de nombreux et violents accrochages sur la zone de front, mais sans assauts massifs. Cette période de "calme" a deux origines : les Samouraïs sont actuellement en train de mettre sur pied une campagne de pacification et de fortification des côtes, afin de se débarrasser durablement du problème des Pirates. De leur côté, les Améens sont bloqués par des soucis politiques internes.
L'actuel Kage ne se satisfait plus que les shinobis ne soient que les protecteurs de leur Village, et non les maîtres à l'instar des autres Villages d'Hokuto. Ainsi a-t-il saisi cette guerre comme une occasion de faire avancer l'influence des shinobis. Bien qu'il possède dans sa manche une stratégie de campagne complète pour se défaire des Samouraïs, il laisse s'éterniser la guerre à dessein. En effet, le prochain Kage a déjà été choisi par les shinobis. Une fois que le peuple en aura plus qu'assez de cette guerre et ne soutiendra plus le gouvernement d'Ame, le nouveau Kage fera son apparition, matera les Samouraïs et sa côte de popularité crèvera le plafond... Et tout naturellement, il dépossèdera le gouvernement de ses pouvoirs pour se les arroger.
La situation politique actuel et ses principaux intervenants :
La politique du Village est déterminée par un Maître du Conseil civil, élu au suffrage universel par la population civile d'Ame. Les shinobis n'ont pas leur mot à dire lors de cette élection. Ce Maître préside au conseil du Village, composé d'une dizaine de figures importantes parmi les scientifiques et les riches familles. Dans les faits, ce sont eux qui dirigent le Village, et les shinobis, s'ils sont en charge de tout le côté militaire, suivent néanmoins leurs directives.
L'actuel Maître du Conseil est Iemichi Tôyama, né en 1772. Comme tous ses prédécesseurs, c'est un homme avide de pouvoir et de richesse, ce qui explique qu'il soutient activement l'effort de guerre sur le plan politique.
Face à lui se dresse Kazuhige Urakami, actuel Kage d'Ame. Rusé et prévoyant, le but ultime de ce vieillard de plus de quatre-vingts ans (né en 1732) est de faire prendre le pouvoir aux shinobis, de la manière la plus douce possible pour ne pas perdre le soutien de la population. Officiellement, il donne donc le change et assure faire de son mieux dans cette guerre interminable. Dans l'ombre, il fait durer cette guerre à dessein, attisant le ressentiment de la population envers son meneur, planifiant ainsi la prise de pouvoir de son successeur.
A l'encontre de l'habituel tradition des shinobis, le Kage qui succèdera à Kazuhige a déjà été choisi depuis quelques années et se prénomme Eizan Nagao. Âgé seulement d'une trentaine d'années (né 1789), il a fait maintes fois ses preuves.
Actuellement assigné à la défense côtière des gisements miniers du Sud-Est, il s'est déjà taillé une solide réputation auprès de la population minière qu'il protège, conformément au plan de Kazuhige. Ainsi, lorsque le temps sera venu, Kazuhige le rappellera sur le front Nord, lui cèdera officiellement sa place de Kage après quelques victoires, puis, au terme d'une victoire éclair, Eizan reviendra en héros à la cité et fort de sa popularité, prendra le pouvoir de façon naturelle.
Composition du Village :
Ame est une ancienne station houillère et ce passé a laissé son empreinte sur l'organisation actuelle de la ville. Les anciens puits de forages furent désaffectés puis colonisés pour satisfaire l'expansion constante de la ville, tandis que les nombreux déchets d'extractions furent en partie utilisés pour assécher les zones marécageuses périphérique afin de les rendre habitables, ou pour former d'imposants remblais à certains endroits de la cité.
Dans la plus pure logique Améenne, les familles les plus aisées habitent les hauteurs, proches du pouvoir décisionnel, et les plus pauvres se contentent des profondeurs. C'est à ce niveau qu'on trouve aussi le cosmopolite "quartier" commerçant du village, situé entre les quatre grandes dénivellations.
Passé les quartiers d'habitations, enfouis plus profondément dans le sol se trouvent les principaux ateliers de fabrication industrielle, ainsi que les entrepôts de produits manufacturés et de matières premières. On y trouve aussi bon nombre d'installations désaffectées ou abandonnées, dont l'espace n'a pas encore été réaffecté à d'autres projets. C'est dans ces genres d'endroits qu'il est possible de trouver les nombreux marchés parallèles qui fleurissent à Ame.
La police :
A Ame, les shinobis ne sont que l'armée du Village. S'ils défendent la ville contre tout type d'agression extérieur et assurent la sécurité des principaux axes de transports, le maintien de l'ordre intérieur ne fait pas spécifiquement partie de leurs prérogatives et est assuré par des éléments de la population civile, regroupés en une force de police lourdement technologiquement assistée.
Lorsque la résistance est trop forte pour eux, ils déposent un ordre de mission au QG et les forces ninjas prennent le relais. En somme, les shinobis ne s'occupent pas du menu fretin et ne sont déployés que pour coffrer les gros poissons.
La pègre :
Contrairement aux autres Villages, la pègre n'est pas aux mains d'une seule personne. Des ingénieurs aux ouvriers, presque toute la population d'Ame est quotidiennement en contact avec des objets ou des savoirs dignes d'intérêts au marché noir, et n'importe qui peut se lancer du jour au lendemain dans la contrebande. Ceci explique que la pègre Améenne est en constante renouvellement, ainsi que le fait que plus le trafic touche des données sensibles et plus vite il est démantelé.
Néanmoins, la pègre a toujours joué un rôle vital dans l'essor financier d'Ame. Si Ame ne vend que ses technologies d'avant-dernière génération au reste du continent, il n'est pas rare que quelques produits de dernière génération se retrouvent en vente sur le marché parallèle.Trop peu pour que cela ait un véritable impact, mais suffisamment pour que lors de l'avancée suivante, sa réputation ne soit déjà plus à faire et que nombreux clients à se les arrache.
3/ Les Grandes Cités du Suiteki
Korite
Située au sud du Suiteki par delà le camp des samouraïs Jiyu, la Cité-Etat Korite et sa Cité-Satellite Janpâ sont de modestes villes plutôt tournées sur l'agriculture, l'élevage et la pêche, qui échangent ses produits contre les biens manufacturés de Sanae. Korite est dirigé par un conclave de doyens, choisis par leurs pairs et nommés à vie.
A l'instar de Sanae, Korite a souvent été la cible d'attaques pirates, mais la réactivité des samouraïs Jiyu fait qu'ils n'ont jamais eu besoin de développer particulièrement leur armée. De fait, les troupes de Korite sont globalement les moins aguerries de la coalition, et servent bien souvent de réserves.
Sanae
Sanae est située au Nord du Suiteki, près des Kôkayama. Outre les Cités-Satellites de Yomi et de Sangatsu, elle fédère la majorité des petits villages miniers des montagnes.
La fédération de Sanae exporte notamment du bois, de la pierre, du marbre, du schiste, ainsi que divers métaux plus ou moins précieux. Par ailleurs, Sanae possède de nombreux artisans (ébéniste, sculpteur, forgeron...) qui lui permettent d'exporter ces mêmes ressources sous des formes plus ou moins travaillées.
Elle entretient un commerce privilégié avec Korite, qui constitue en quelque sorte son grenier. En raison de ses richesses, la fédération de Sanae a été à maintes reprises assaillie par les pirates. Pour cette raison, les forces armées de Sanae ont toujours été bien équipées, et cela ne s'est pas démenti depuis qu'elle a engagé ses forces dans la bataille.
Bien qu'en théorie, Sanae soit une démocratie, elle a élu un "tyran", Rosanjin Kyuzame, chargé de mener l'effort de guerre. Quant à savoir si ce dernier serait prêt à lâcher les rênes d'un pouvoir qu'il détient depuis des lustres si Ame était vaincu...
Kogame
Bâti il y a déjà de nombreux siècles, Kogame est l'un des points névralgiques du territoire d'Ame, puisqu'il constitue son seul accès vers les îles de l'Orient. Depuis la mise en place du blocus des Iyokus, c'est aussi l'unique accès fiable vers le Yuukan, via le port de Minato.
Les entrepôts de Kogame regorgent donc de biens en tout genre, depuis du matériel technologique dernier cri à des métaux rares en passant par les denrées alimentaires et les biens en tout genre.
Du fait de sa position stratégique, tant géographique qu'économique, Kogame est formidablement fortifié et jouit de l'un des meilleurs réseaux de défenses d'Hokuto. Cette puissance est renforcée par une importante garde de shinobis, ainsi que par une concentration non négligeable de navires pirates.
Bien que les deux factions soient alliées, la méfiance reste tout de même de mise et un pacte a été défini : les Pirates se cantonnent aux docks et au port, mais ne sont pas autorisés à s'aventurer plus loin dans la cité. En contrepartie et hors cas de force majeur, les shinobis ne sont pas autorisés à s'approcher des navires.
Kôkan
Le petit port de Kôkan existe depuis quelques siècles, mais n'a acquis une réelle importance qu'après l'entrée en guerre des Iyokus et l'instauration du blocus. Kôkan est devenu l'unique plateforme de commerce avec Nagame.
Son principal partenaire commercial est la riche Nogor. Cette voie maritime s'est rapidement taillée une réputation d'aubaine juteuse chez les pirates et la traversée est particulièrement risquée. Mais les gains à retirer de tels échanges n'empêchent pas Ame et Nogor de persévérer, peu importe le nombre de navires portés disparus.
4/ Les Samouraïs du Suiteki
Les Samouraïs Jiyû
Localisation :
La forteresse des Jiyû se situe au Sud de la faille d'Ato Ono, à mi-chemin entre les contreforts des Nezumiiro no Yama et la côte.
En raison de leur talent de cavaliers, les Jiyûs sont capables de se redéployer rapidement et à des distances impressionnantes. Ce sont donc eux qui assurent la garde de la côte Sud d'Ame contre les exactions pirates.
Historique :
Les Jiyûs ont été envoyés à leur place-forte actuelle par les Iyokus, qui avaient perçu la nécessité de placer un avant-poste plus au sud afin d'y contrer les assauts pirates sur la population civile. Connaissant l'étendue de la côte Sud et sachant pertinemment qu'une telle tâche serait difficilement menée à bien par de l'infanterie, les Iyokus dépêchèrent une vaste force montée.
Au fil du temps, l'avant-poste prospéra jusqu’à devenir un véritable camp Samouraï. Les Jiyûs étaient nés.
Lorsque les Cités-états fondirent avidement sur Ame, Jiyû condamna fermement cette action immorale et refusa d'entrer en guerre à leur côté, ni même de prêter main-forte aux Cités-Etats lorsqu'il s'avéra que Suiteki était trop puissante pour eux. Mais lorsque des pirates affrétés par Ame entrèrent en lice, les Jiyûs entrèrent à leur tour dans la danse, prêts à affronter leur ennemi juré ainsi que la ville qui les équipaient.
Philosophie :
Les Jiyûs ont développé l'art du combat monté bien plus loin qu'aucune autre faction samouraï d'Hokuto ce qui leur permet de frapper avec force et célérité là où on a besoin d'eux et quand on a besoin d'eux.
Très rapidement, le cheval et le dodo ne leur suffirent plus. Ils se mirent à chercher des montures autrement plus redoutables quand bien même ces dernières étaient plus difficiles à dompter. Les Samouraïs Jiyû sont les seuls à posséder des régiments de cavaliers lézards, moins rapides que des chevaux mais nettement plus endurants et capable de se mouvoir sur tout type de terrain.
Les Jiyûs n'ont pas oublié qu'ils furent déployés pour mettre fin à la menace de la Piraterie, et cette mission s'est développée au fil du temps pour devenir la pierre angulaire de leur philosophie. Les Jiyûs voient dans l'extermination des Pirates une mission sacrée et s'y consacrent corps et âmes, n'hésitant pas à porter le combat sur les navires trop proches des côtes.
Rapport avec l'extérieur :
Les Jiyûs ont toujours gardé le contact avec les Iyokus, avec qui ils entretiennent d'excellentes relations. Cette bonne entente n'a jamais été aussi flagrante que lorsque les Samouraïs ont pris en main la défense des Cités-Etats contre l'alliance d'Ame et des Pirates. En effet, leur coordination est sans faille et leur confiance les uns envers les autres est absolue.
Si les Samouraïs Jiyûs sont très appréciés de la population qu'ils protègent, ils sont tout de fois assez froids avec eux notamment avec les cités ayant initié la guerre contre Ame. Ils ont d'ailleurs cessé de former les jeunes aristocrates de ces Cités.
Enfin, les Jiyûs tuent à vue tous les pirates qu'ils croisent.
Héraldique :
L'emblème des Jiyûs est un Samouraï monté sur un Kagizume, bien que les anciens modèles représentent un dodo, voire un cheval pour les plus antiques.
Les Jiyûs sont équipés d'armures plus légères que leurs homologues, en ayant retiré une certaine partie pour gagner du poids et ménager leurs montures.
Les Samouraïs Iyoku
Localisation :
Les Iyokus ont bâti leur forteresse au nord de la faille d'Ato Ono, près de la jonction entre les Nezumiiro no Yama et les chaînes de montagne séparant le Yuukan du Suiteki.
Historique :
Les Iyokus furent les premiers Samouraïs à prendre pied sur le sol d'Hokuto. Ils accostèrent par la côte Est du Suiteki, et commencèrent leur exploration en longeant le marais et les montagnes.
A cette époque, Himitsu et Shinobi étaient encore trop occupés à assurer leur hégémonie respective dans leur propre région pour s'occuper de ce qu'il pouvait bien y avoir ailleurs. Les Iyokus découvrirent donc une population faite de petits villages isolés, constamment aux abois et à la merci de leur environnement hostile.
Lorsque les Iyokus tombèrent face aux Nezumiiro no Yama, ils préférèrent bâtir une solide forteresse-monastère et se mirent à assurer la protection des populations environnantes.
Ils poursuivirent leur exploration du Suiteki ce qui les amena à déployer un fort contingent dans le Sud, qui devinrent les Jiyus, mais aussi à assurer la garde de la faille d'Ato Ono avant d'y envoyer une expédition en reconnaissance, qui devinrent les Taraïs.
Ce furent aussi eux qui assurèrent initialement la protection d'Ame. Extrêmement traditionaliste, ils virent d'un mauvais œil les innovations que tentèrent d'y créer les ingénieurs et se laissèrent remplacer sans regret par les shinobis d'Himitsu et de Shinobi.
Lorsque les Cités-Etats du Suiteki lancèrent l'assaut sur Ame, Iyoku tenta de rester neutre. Mais devant la disproportion de la riposte d'Ame, les Iyokus joignirent leur force à celle des Cité-Etats, ne pouvant les laisser se faire massacrer sans réagir. Ils furent les instigateurs du blocus autour du marais.
Philosophie :
Les Iyokus constituent la plus ancienne faction Samouraï d'Hokuto. Traditionalistes à l'extrême,voire rétrogrades selon certains, les Iyokus restent très attachés aux us et coutumes d'antan, ce qui explique le fort taux de prêtres en leur sein.
Rapport avec l'extérieur :
Les Iyokus ont toujours gardé le contact avec les Jiyûs avec qui ils entretiennent d'excellentes relations. Les Iyokus considèrent les Cité-Etats comme des enfants turbulents qu'il leur faut éduquer et mener sur la voie de l'Éveil. Ils sont donc assez tolérants avec eux, même s'ils font valoir leur point de vue de façon très ferme lorsqu'il le faut. Par conséquence, ils entraînent un grand nombre d'enfants de l'aristocratie.
Enfin, les Iyokus ont à cœur le maintien du blocus autour d'Ame et sont très méfiants envers les étrangers arrivant à Suiteki.
Héraldique :
L'emblème des Iokus représente un homme assis en tailleur, surmonté d'un œil ouvert. Quel que soit leur arme de prédilection, les Iokus arborent toujours le daisho (la panoplie Katana-wakizashi) à la ceinture. Il n'est pas rare qu'ils portent aussi de vaste bannière dorsale.
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