15 - Les Samouraïs
1/ Origine des Samouraïs :
Personne ne sait exactement d'où proviennent les Samouraïs.La tradition veut que les premiers Samouraïs à avoir atteint Hokuto proviennent d'une lointaine contrée de Shinnen, nommée Onsen, qui serait leur mère-patrie. Mais certaines légendes veulent qu'ils arrivent de bien au-delà de Shinnen.
Il est impossible de savoir quelle est la vérité, et même les Samouraïs n'en savent rien. Ce qui est sûr, c'est qu'ils n'ont pas tous atteint Hokuto aux mêmes périodes.
L'utopie des Samouraïs
Les Samouraïs sont unis par un même rêve : celui d'un monde en paix et sans lutte, où tous se seraient éveillés. Mais les Samouraïs sont divisés par ce même rêve. Si le but est clairement défini, il n'en va pas de même pour ce qui est de la façon de l'atteindre. Chaque faction possède donc sa propre philosophie, parfois aux antipodes de celles de leurs voisins. Néanmoins, toutes passent par un même principe : "Ne nous laissons pas marcher sur les pieds".
Pour cette raison, afin d'être sûr de pouvoir mener leur utopie à bien, les Samouraïs ont mis un point d'honneur à se hisser au sommet de la pyramide des Seigneurs de guerre, étudiant, décryptant et innovant cet art depuis des siècles et des siècles.
La plupart des camps Samouraïs considèrent que leur utopie est incompatible avec les Pirates et les shinobis, trop individualistes et nuisibles pour atteindre l'éveil. Raison pour laquelle il leur en faut peu pour dégainer leurs armes en présence de ces énergumènes.
2/ L'Esprit de l'Arme, la Communion et les Armes :
Même si le moindre des Samouraïs est un combattant d'exception, leur maîtrise seule des armes ne leur aurait jamais permis de rivaliser avec les shinobis et leurs jutsus. Mais ce qui fait leur plus grande force sont leurs Armes Éveillées.
On raconte que les artisans-forgerons qui officient chez les Samouraïs travaillent leurs productions avec un tel savoir-faire et un tel amour qu'elles acquièrent véritablement une âme et une personnalité. La source de leur pouvoir se trouverait en des gemmes, forgées à partir d'une énergie présente dans l'environnement. Et les Samouraïs, à force d'entraînement, de méditation et de discipline, semblent à même d'atteindre un niveau d'Éveil et d'entrer en communion avec cette âme. Une Arme Eveillée peut revêtir trois formes différentes, mais il se murmure que les samourais d'exception peuvent en atteindre davantage.
Cette communion décuplerait la force de l'esprit du samouraï qui devient alors capable de s'en servir proprement comme une arme. Selon les caractéristiques tant de l'âme de l'arme que du porteur, les possibilités sont infiniment variées. Plus la communion entre l'âme de l'arme et celle du Samouraï est élevée, et plus il peut développer des techniques puissantes.
Inhérente à cette capacité, les Samouraïs développe par ailleurs une résistance au genjutsu des shinobis, que ce soit holographique (leur sensibilité à l'environnement étant accrue, il leur est plus facile de les déceler) ou bien mentaux (Plus la communion est avancée et plus l'âme de l'arme et du Samouraï sont mélangées, rendant plus délicat leur manipulation). Bien entendu, cette résistance est fortement corrélé aux capacités du shinobi qui lance le Genjutsu.
Outre un précieux renfort technique, une Arme Éveillée est avant tout une arme. Par conséquent, avant qu'un Samouraï n'en acquière une, il lui faut d'abord avoir testé et pratiqué en combat réel toutes les armes pour trouver celle avec laquelle il est le plus à l'aise. C'est à cette recherche que s'emploie les Shiroi qui eux sont incapable d'atteindre l'éveil et de communier avec leur arme.
Lorsqu'un Samouraï parvient enfin à atteindre l'éveil, il est promu Murasaki. Il pénètre alors dans le saint des saints des Artisans-forgerons de son camp et se voit recevoir une Arme Éveillée qui l'a choisi, et avec qui il fera son premier apprentissage de la Communion. Le choix de l'arme est alors primordial, car une Arme Éveillée n'entrera jamais en communion avec un propriétaire qu'elle n'a pas choisi. Ceci explique pourquoi les shinobis sont incapables d'entrer en communion avec l'arme d'un samouraï qu'ils ont vaincu, quant bien même ils seraient capables d'atteindre l'éveil.
Une fois assez expérimenté pour passer Akai, le Samouraï entreprend de forger sa propre Arme Éveillée avec l'aide de plusieurs Artisans-forgerons et de prêtres. Au terme d'une cérémonie d'une dizaine de jours, l'Akai entre donc en possession d'une Arme Éveillée qui lui est intimement liée, et lui permettra de repousser ses limites.
Il arrive parfois, notamment chez les Hori, qu'un Samouraï dispose d'une deuxième Arme Éveillée, parfois du même type que la première arme, parfois totalement différente. Cela procure au Samouraï une plus grande polyvalence, car ces deux armes lui confèrent différents pouvoirs. Malheureusement, cela est aussi une forme d'handicap, car le Samouraï n'est pas capable de pousser la communion aussi loin que s'il se concentrait sur une seule Arme Éveillée.
Les Prêtres et leurs capacités
Au sein des Samouraïs se distingue une caste un peu à part : celle des prêtres. Contrairement aux autres Samouraïs, ceux-ci n'étudient guère l'art de la guerre. Leur champs de compétence est orienté vers la spiritualité, l'Eveil, les augures, etc...
Tenu en haute estime par les Samouraïs, les prêtres sont les garants de la tradition. Ce sont eux qui entretiennent le culte de la famille et des anciens, et ce sont encore eux qu'on retrouve en tant que juge lorsque des affaires le nécessitent.
Si les prêtres ne portent ni arme ni armure, et ne semble guère avoir leur place au combat, ils sont pourtant très précieux aux yeux des Samouraïs. Leur esprit, complètement éveillé au monde, leur permet diverses prouesses, tel que repérer les shinobis camouflés ou deviner les pensées de leurs adversaires, mais aussi de soutenir leurs alliés de multiples façons. On raconte même que des Chunins auraient été vaincus par de simples Shiroi soutenus par les pouvoirs mystiques de leur prêtre.
Par ailleurs, les prêtres sont aussi capables d'éveiller les gardiens des pierres qui parsèment joyeusement les constructions Samouraïs.
Si les ennemis des Samouraïs ont rapidement compris le danger que peuvent représenter les prêtres, ils ont aussi très vite compris qu’il était très difficile de s'en débarrasser malgré leur relative vulnérabilité. En effet, tous les Samourais à proximité sont prêts à donner leur vie sans hésiter pour eux. Heureusement, les prêtres quittent rarement leurs temples sans une excellente raison, et sont bien moins belliqueux que les Samourais ordinaires.
3/ Organisation Militaire des Samouraïs :
Définition des grades
Les Samouraïs se distinguent entre eux par leur rang, lui-même lié à leur niveau sur la maîtrise du Bushido. On distingue donc :
Le Shiroi :
Arborant au coude un bandeau blanc, le Shiroi est ce qui se rapproche le plus d'un débutant parmi les Samouraïs. Néanmoins, le fait qu'il ait pu rejoindre le corps d'armée signifie qu'il est déjà sensibilisé à l'art de la guerre, et parfaitement rompu aux maniements des armes et à diverses techniques de combat. N'en étant encore qu'aux balbutiements de son Bushido, le Shiroi ne possède pas encore d'Armes Eveillées, ce qui signifie notamment qu'il est incapable de réaliser les prouesses communément prêtées aux Samouraïs. Ce qui n'empêchera pas un Shiroi de mater une troupe de bandits à lui tout seul ou d'aller tenir tête à un genin, aidé par un équipement de qualité qu'aucun forgeron ne renierait.
Le Murasaki :
Portant fièrement le bandeau violet, le Murasaki est un combattant confirmé, aux capacités martiales supérieures à celle d'un Shiroi. Outre son expérience du combat plus poussé, le Murasaki se distingue par le fait qu'il possède une Arme Eveillée. Selon l'expérience du Murasaki, il peut n'en être qu'aux premiers stades de l'apprentissage de la Communion, comme il peut être parfaitement à l'aise avec. Toujours est-il qu'outre ses talents martiaux bruts, un Murasaki est capable de déployer des techniques emblématiques des Samouraïs.
L'Akai :
Dôté d'un bandeau rouge, l'Akai se distingue principalement par le fait qu'il ne porte plus une Arme Eveillée mais belle et bien Son Arme Eveillée, qu'il a forgé et consacré avec l'aide des artisans et des prêtres du monastère. Cette différence peut certes sembler mince, mais elle permet à l'Akai d'atteindre des niveaux encore jamais atteints dans sa Communion, qui lui permet de réaliser de véritables prouesses même pour un Samouraï.
L'Hori :
Reconnaissables à leur bandeau marron, les Hori sont l'élite des samouraïs, la crème de la crème. Maîtrisant presque parfaitement la Communion avec leur arme, les Hori sont capables d'annihiler des villes entières à eux seuls. Ils représentent l'archétype du Samouraï, l'idéal auquel aspirent tous les rangs inférieurs et sont à l'origine des nombreuses légendes sur les samouraïs.
Le Makkuro :
Seul à porter le bandeau noir, le Makkuro est le Seigneur des Samouraïs, choisi parmi les meilleurs et les plus sages des Horis.
4/ Les Samouraïs & les Cités-États : La formation des Samouraïs
Outre les enfants qui naissent parmi eux, les Samouraïs recrutent aussi à l'extérieur. Les futurs samouraïs sont sélectionnés très tôt, généralement entre l'âge de 6 à 9 ans, dans les fermes et les hameaux alentour. L'enfant coupe alors tous liens avec sa famille et son village, mais les parents acceptent sans sourciller ce sacrifice, pour le bénéfice d'un destin plus noble pour leur enfant.
Les Samouraïs acceptent aussi bon nombre de jeunes gens ici des Cité-États environnantes mais font alors payer le prix fort à leurs familles, ce qui explique que seuls les nobles et les familles aisés y recourent.
Lors de sa formation, l'apprenti-Samouraï étudie naturellement le combat, mais apprend aussi la méditation en formant son esprit à diverses aptitudes, se familiarise avec la philosophie et la religion. Par ailleurs, il développe son corps en travaillant aux champs et aux divers ateliers de la forteresse-monastère.
A l'âge de 15 ans, l'âge de la majorité pour les Samouraïs, les apprentis sont orientés en fonction de leur affinité soit sur la voie du Bushido, devenant ainsi un véritable Samouraï, soit sur la voie des Artisans ou encore de la prêtrise. Ces deux derniers cas de figure ne concernent que les apprentis issus du monastère et de ses alentours. Dans le cas des nobliaux, il est possible que son apprentissage s'arrête là, selon ses aptitudes ou les désirs (ou la bourse) des parents, et qu'il regagne son foyer. Dans tous les autres cas, il devient alors un Samouraï.
Lorsque les apprentis deviennent des Samouraïs, ils prêtent tous serment d'allégeance au Makkuro et lui jure fidélité jusqu'à la mort. Ce serment passe au-dessus de tous les autres, et la plupart des Nobles-Samouraïs qui regagnent leur Cité y restent attachés.
De par ces échanges et ces serments de fidélité, les cité-états ont souvent des liens très forts avec les Forteresses-monastères, ce qui permet d'assurer une certaine stabilité dans la région.
5/ Les Samouraïs du Yuukan
Les Tôshins
Localisation :
Les Toshins ont investi le cœur du Yuukan, et leur forteresse-monastère est sise au centre du Yuukan, au sud de son lac central.
Historique :
Les Toshins sont vraisemblablement issus d'une expédition lancée du Sud pour tenter de prendre contact avec l'expédition envoyée par la voie des mers, quelques années plus tôt. Après avoir parcouru des kilomètres et des kilomètres sans trouver aucune trace de leurs frères disparus, les Toshins finirent par arriver dans une contrée déchirée par plusieurs communautés tentant de prendre le pouvoir.
Les Toshins s'instaurèrent bien vite comme une force neutre auprès de laquelle de nombreuses populations vinrent chercher refuge, las des prises de becs des shinobis.
L'influence des Toshins grandit rapidement, et ils finirent par pactiser avec de nombreuses communautés, formant et endoctrinant la noblesse du futur.
Philosophie :
Les Toshins sont l'archétype du samouraï, respectant à la lettre l'ensemble des facettes du Bushido. Ils prennent très au sérieux leur rôle de contre-pouvoir des shinobis et forment massivement des jeunes issues des grandes villes de Yuukan afin que ces dernières puissent gagner une relative liberté.
Rapport avec l'extérieur :
Les Toshins ont suivi avec assiduité les aléas des guerres shinobiques, s'y retrouvant mêlés plus souvent qu'ils ne l'auraient voulu en raison de la position stratégique qu'ils occupent. Ils ne portent guère les shinobis dans leur cœur, leur reprochant d'abuser de leur position de supériorité pour faire comme bon leur semble sans se soucier des populations civiles. S'ils ne sont pas ouvertement en guerre contre les ninjas, il ne leur en faut pas beaucoup pour charger l'arme au clair.
Les Toshins entretiennent par contre d'excellentes relations avec les villages civils du Yuukan. S'en prendre à eux revient à s'en prendre aux Toshins. Seule exception : les cités vassales du Royaume de Kuma régenter par d'anciens brigands poursuivant leurs exactions.
Héraldique :
L'emblème des Toshins est le héron, qu'on retrouve en abondance sur les abords du lac. Les Toshins sont l'archétype du samouraï en armure, affectionnant les masques grimaçants, les armures ornés et des tissus de grandes qualités.
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