1.7

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Dès le lundi, Charlotte et Thomas sont de retour. Un message de Doron me dit qu’il doit rester les deux jours, qu’il nous rejoindra mardi soir. Aucune nouvelle de Roxane. Le soir, Charlotte et Manon, décidément avides l’une de l’autre, m’obligent à passer la nuit avec Thomas. Il a vite appris et partage maintenant parfaitement bien nos us, aimant toutes les positions. Dans nos moments calmes, nous parlons. Je ne peux m’empêcher de lui dire mon admiration pour son physique, l’entretien de son corps. Je lui dis mon étonnement et ma satisfaction de ce corps lisse dans ses moindres replis, dont celui qui conduit à son tabernacle. Il me dit que Charlotte s’occupe de lui. C’est elle qui l’épile, à la cire, à la pince, qui le masse, durant des séances interminables, car entrecoupées d’autres occupations. Leur temps libre est consacré à ces soins, car il lui rend la pareille. Je lui avoue que mon changement du second jour, que personne n’avait commenté, était dû aux mains expertes de Charlotte. J’ajoute que j’y avais pris un grand plaisir.

Il me retourne les compliments. Cela fait longtemps que je n’en avais pas entendu. Doron exprimait son attrait d’une autre façon qu’avec des mots. Ses paroles me font rougir, provoquant une réaction qui nous fait repartir.

Le mardi, Doron et Roxane sont également de retour. Doron devra retourner régulièrement pour suivre son travail. Notre vie de confinés sexuels se met en place. La journée, Thomas et Charlotte télétravaillent. Doron également, ou il est à son labo. Manon et Roxane vivent leur vie amoureuse et moi, j’aide Charles. Chaque jour, une marque bleue s’ajoute aux précédentes. Il a retrouvé ses élans de jeunesse, me confirmera-t-il. Il avait alors des aventures dans les deux camps, hésitant. Finalement, il s’orientera plus vers les filles, y trouvant des sentiments plus forts que chez les garçons. Surtout, ses dernières aventures masculines avaient été très douloureuses. Avec moi, disait-il, la chose était très agréable, car mon dard était long et fin. Je m’excuse de préciser ce point, pourtant exact, et qui me vaut toujours un compliment de satisfaction. Je n’y suis pour rien. La nature m’a doté de deux centimètres au-delà de la longueur moyenne et d’un demi-centimètre en moins sur le diamètre. On est scientifique et on aime les statistiques ou pas ! Je pouvais aller ainsi plus loin, avec moins de douleurs. J’aimerais, une fois, ressentir cet effet, mais cela me semble interdit…

Quand Doron s’apercevra de ces traces bleuâtres, il éclatera de rire, sans s’expliquer devant les autres. Le soir, il me vannera abondamment. Sauf que, quand c’était lui que je schtroumpfais, ça l’amusait moyennement.

Nous partageons déjeuner et diner avec Charles et Alex, habillé selon son désir. Tout le monde est au courant de son plaisir, qui lui vaut souvent des compliments. Il ne s’ouvre pas pour autant.

Un matin, sous la douche, je tends un rasoir à Doron, lui demandant d’intervenir à un endroit inaccessible pour moi, pour maintenir ma peau lisse. Il se met au travail, gentiment, quand je sens un changement de mains. Charlotte a repris le rasoir. Ces gestes sont plus doux, plus efficaces. Sans me demander, elle me fait retourner reprend tout son travail. Les autres regardent. Je me laisse faire, surtout qu’elle termine à nouveau par un savonnage appuyé. Le reste suit !

Le temps s’écoule. Pour tromper l’ennui, je fais la connaissance du cuisinier, qui vient le matin. Un Indien, ou un Philippin, ou un… Je ne sais pas et il ne parle pas français. Petit, mignon, toujours en short et t-shirt, je l’ai trouvé tentant. J’ai poussé ma chance alors qu’il avait un couteau à trancher dans les mains. Je ne sais pas s’il a aimé, demeurant assez impénétrable (dans l’expression de ses sentiments, dois-je préciser ?). Je n’ai pas reçu de coups de couteau, mais c’est un peu sans intérêt. Je me détestais dans ces occasions, quand mes glandes me poussaient à des actions déplacées. Je me disais qu’un jour, je pouvais être capable de forcer mon partenaire. Cette éventualité de me transformer en harceleur ou en violeur me terrorisait. Cependant, dès qu’un coup semblait possible, je fonçais encore.

Un des premiers soirs, avec le petit jeu des mélanges, je me retrouve avec Roxane. Je lui dis ma compassion qu’elle se trouve avec le moins beau des garçons. Elle me rassure, ce que j’attendais ! Surtout, la sentant hésitante et étant le premier mec à lui être accouplé, je lui dis clairement de mener les choses comme elle veut, étant prêt à tout. Elle semble rassurée, mais l’expérience est très décevante. Je sens que quelque chose coince. Pourtant, on devine d’autres possibilités. Roxane était aussi la plus réservée sur sa vie privée et son intimité. Autant elle parlait aisément de son travail, autant, elle ne lâchait rien sur elle, sur son passé, sur sa famille.

J’ai déconné avec Charles et le cuisinier, je le sais. Mais c’est sans conséquence pour eux ! Ce sont des adultes consentants, je n’ai forcé personne.

Je sais que c’était immature et limite !

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