Chapitre 4

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La porte de la chambre s’ouvre, le diable entre le regard plein de défi. Soit j’ai réussi mon coup soit je vais le regretter. Je commence à trembler car je redoute sa réaction. Pas sur que se soit l’idée du siècle.

- Sors de ta cage. M’ordonne-t-il.

Je ne bouge pas de ma volière, il touche le verrou et il retire sa main d’un coup. Il n’aime pas le froid visiblement, j’ai trouvé un moyen de l’éloigner mais pour combien de temps ?

Oh, il n’est pas content là.

Je l’ai un peu beaucoup énervé, ce qui ne me rassure pas. J’espère qu’il n’y a pas d’autres moyens de me faire sortir d’ici.

- Tu t’es amusée à geler le verrou. Je vais m’amuser aussi avec le feu alors. Tu contrôles les éléments mais les supportes-tu ? Dit-il provocateur.

Il enflamme le verrou et de sa force ouvre d’un coup sec la porte de la volière.

- Je… je suis désolée, ne me faites pas de mal.

Il ne dit rien et il siffle pour faire venir deux démons serviteurs.

- Prenez là et emmenez-la dans ma salle aux serpents. Vous avez l’habitude de gérer, inutile de vous le redire. Dit-il énervé.

- A vos ordres Majesté.

Le diable part et un des deux serviteurs s’approche de moi, je recule. Il m’attrape en me forçant à sortir. J’essaye de me défendre mais je n'y arrive pas.

C’est un peu les serviteurs du diable en même temps.

Je sais mais je ne les voyais pas aussi forts. Ils m'emmènent dans une salle encore plus glauque que les autres salles. La salle et aussi calcinée que les autres, il y a un S Géant en forme de serpent au milieu de la pièce. Il y a aussi des grandes armoires qui font la largeur des deux murs de ma gauche et de ma droite. Derrière moi il y a un mur avec des supports étranges, des T à l’envers avec des attaches remplis de barbelé. Il y a une sorte de toile d’araignée qui est rattachée à une plateforme tournante. Ils attachent mes poignets en haut et mes chevilles en bas du S géant qui traverse tout mon dos en passant entre mes ailes blanches. Je redoute le pire.

- Mais c’est qu’elle est mignonne. Dit un des serviteurs.

- C’est une des trainées du roi. Dit l’autre.

- Eh ! Je ne suis pas une trainée. Dis-je agressivement.

- On va te la faire fermer ta grande gueule.

- Vous ne me toucherez pas, je ne vous appartiens pas.

- Rien à foutre.

- Le diable vous le fera regretter.

L’un monte sur le mur tel une araignée et l’autre fait le tour du S. Je comprends qu’ils ne reculeront devant rien. Je le vois monter au plafond et je ne sais pas se qu’il s’apprête à faire. Je me mets à crier en espérant alerter le diable. Il tombe sur moi en mettant ses jambes autour de mon cou, son sexe dressé devant ma bouche.

- Ouvre ! M’ordonne-t-il.

Je refuse d’ouvrir ma bouche. Mais l’autre force et s’enfonce dans mon fondement, me faisant hurler de douleur. Le premier en profite pour se glisser dans ma gorge en me provoquant des hauts de cœur. Les larmes se dessinent sur mon visage. Ils s’amusent à détruire mon corps jusqu'à sentir du sang entre mes cuisses.

- Qu’est se que vous faites ! Claque la voix de celui que je reconnais immédiatement.

Je n’ai pas le temps de comprendre, que les deux serviteurs se retirent violement de moi. Le diable les jette à terre.

- Qui vous a donné l’autorisation de la toucher !

- Pardon… Pardon… Pardon Majesté. Pleurent les serviteurs.

- Vous connaissez la sentence. Dit le diable en faisant sortir du sol deux pals en barbelés.

- Pitié Majesté.

Le diable ne dit rien et les démons se positionnent au dessus des pals en s’enfonçant doucement jusqu'à être totalement transpercés. Comme s’ils étaient possédés par une force invisible.

- Comme si je pouvais avoir pitié. Dit le diable.

Les démons hurlent en recrachant leurs sangs. Le diable les enflamme les réduisant en cendres se mélangeant avec leurs plasmas. Le sol les aspire, je comprends de quoi sont faites les pièces.

Je ne veux pas savoir se qu’il m’attend vu sa fureur. Me rendra-t-il complice de ça ?

Pour le coup moi aussi et je ne veux pas savoir ce qu’il pourrait te faire avec ses autres structures.

J’ai besoin de ton soutien ma conscience, y a que toi qui peut me permettre de survivre ici.

Je serais toujours là, même dans les pires circonstances, nous sommes imbattables toutes les deux.

Je t’aime ma conscience, je meurs si je te perds. Même si je ne peux pas mourir, toi tu peux t’éteindre.

Non, je suis immortelle tout comme toi.

- J’espère que tu t’es bien amusée, car maintenant je vais te faire regretter ce que tu as fait toute à heure. Dit le diable déterminé.

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