Chapitre XIII

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Thèoffric régala ses compères d’une délicieuse crème de Rougeotes aux fruits sauvages. Il avait aussi ramassé des feuilles de Palamird, une variété de fougère aux feuilles ronde, petites et épaisses, qui avaient un goût de noisette sucré.

— Merci pour ce délicieux petit déjeuner, mon ami, dit Chris en lui tapant sur l’épaule.

Lindelle finissait d’engloutir sa portion avec délice. En l’observant, Chris remarqua que quelque chose avait changé en elle. Cette sensation de méfiance qu’il ressentait à son égard s’était évaporée.

— Bien, nous devons absolument nous mettre en route, mes amis ! dit-elle en se relevant de la souche où elle était assise.

Thèoffric se releva d’un bond et courut à la rivière pour nettoyer le chaudron.

— Je vais l’emporter avec nous. Mon petit doigt me dit que nous en aurons certainement l’utilité.

Ils quittèrent la chaumière abandonnée aux alentours de neuf heures du matin. Les rayons du soleil qui oscillaient au travers des branches, déposaient une douce chaleur sur leurs peaux, en projetant une myriade d’ombres multicolores.

Le frêle chemin qui serpentait dans la forêt s’avéra de plus en plus raide, comme s’il cheminait à flanc de montagne, forçant les compagnons à s’arrêter tous les cents mètres pour reprendre leur souffle. Petit à petit, le sentier se transforma en une piste tracée par le passage régulier de petits animaux.

Bientôt, les trois amis se retrouvèrent à longer une falaise sur un parapet d’à peine un mètre de large, tandis que le bruit sourd d’une cascade se fit entendre au loin, se rapprochant inéluctablement au fil de leur fastidieuse progression.

— Êtes-vous sûr que nous sommes sur le bon chemin ? demanda Chris à Lindelle.

— Oui, nous allons passer la cascade, puis le chemin s’adoucira, vous verrez.

Meneuse née, c’est tout naturellement qu’elle avait pris la tête du petit convoi.

Thèoffric, qui fermait la marche, ne semblait en rien gêné par la situation. Il se déplaçait avec une agilité déconcertante malgré sa corpulence et la petite taille du sentier.

Au détour d’un aplomb rocheux, la cascade apparut. Le chemin longeait la falaise sur son flanc droit, pour disparaitre derrière cette dernière. Son débit était tellement important, que le taux d’humidité ambiant devait atteindre les cents pourcent, tant la quantité de bruine qu’elle projetait dans l’air était importante.

Lindelle s’engouffra derrière la cascade et tendit la main pour aider Chris à franchir le sol de roche glissante. Thèoffric n’eut aucun mal à les rejoindre grâce à ses membres antidérapants, adaptés aux zones humides.

Derrière la cascade, une sombre caverne s’enfonçait dans la falaise. Pour éclairer leur chemin, Lindelle dégaina son sabre qui irradiait une lumière blanche et dégageait une légère chaleur.

Chris remarqua, au regard de Thèoffric, qu’il était aussi impressionné que lui.

— Comment faites-vous cela ?

— C’est un enchantement, Lindelle marqua une pause et reprit son souffle, à l’époque où la princesse Lisiëlle créa les Syndaris, les meilleurs enchanteurs du Vaste-Monde furent recrutés pour élaborer de puissants sortilèges qu’ils infusèrent dans ces armes. Depuis, elles se transmettent d’un Syndar à une autre grâce à un rituel magique très spécial.

Ses yeux brillaient de fierté tandis qu’elle racontait son histoire.

— Elle est la continuité du soldat, une extension de son bras. C’est pour cela qu’elle est liée à son porteur. Il est impossible, pour quiconque oserait la prendre, de s’en servir contre son propriétaire ou un autre Syndar.

— Pourtant, quand l’épée du soldat est apparue dans ma main, hier, il ne s’est rien passé… ni quand Thèoffric à trancher la tête de la créature !

— Ces n’est qu’une question d’intentions. Aucun de vous deux n’en avait de mauvaises envers un membre des Syndaris, sinon l’épée vous aurait littéralement brûlé les doigts.

Elle esquissa un sourire du coin des lèvres.

— Allons, mes amis ! Nous devons progresser !

Sans plus de convenance, elle reprit la tête du petit groupe en avançant prudemment. Le sol restait très glissant, tant la pierre était lisse, et le chemin était parsemé sporadiquement de petites stalagmites.

Au fur et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans le boyau pierreux, l’obscurité se fit de plus en plus oppressante. Tant et si bien que la chaleureuse lueur du sabre de Lindelle semblait être absorbée par la pénombre qui cherchait à les étouffer.

Une angoisse s’empara de Chris alors qu’il peinait à voir ses compagnons à quelques centimètres de distance. Brusquement, Lindelle se tourna dans sa direction et lui tendit son épée.

— Prenez-la ! Vite ! hurla-t-elle.

Sans réfléchir, il attrapa la lame d’or et une onde choc d’un blanc intense en jaillit, repoussant instantanément l’ombre qui les entouraient, et découvrant une immense caverne.

— Je pensais que la magie de mon sabre suffirait à l’éloigner…

— Parce que vous saviez que cette… chose, était là ? Vous auriez pu nous mettre au courant ! lança Chris, dubitatif.

— Je suis désolé, mais sachez que les Ombres Mortifères sont rares ! Et, en général, la lueur d’un sabre Syndar suffit à s’en débarrasser.

Son ton agacé trahissait la peur qu’elle avait ressentie.

— Regardez !

Thèoffric leur indiqua le plafond de la caverne où une multitude de petits filaments transparents et lumineux apparurent. Ils tombèrent doucement du plafond puis commencèrent à sortir par les aspérités du sol, juste sous leurs pieds.

Le spectacle était grandiose : Les étranges filaments brillaient à différentes intensités d’une lumière bleutée en la projetant sur les parois de la caverne dans une chorégraphie féerique, comme s’ils communiquaient entre eux.

— Qu’est-ce donc ? demanda Thèoffric, le regard perdu dans la beauté de la scène.

— Je n’en ai aucune idée, répondit Lindelle, elle aussi hypnotisé par le ballet qui se dansait devant eux.

Sans que les compagnons ne s’en rendent compte, les filaments s’enroulèrent autour de leurs jambes et commencèrent à monter le long de leurs corps. Lindelle tenta de s’en défaire, mais ses pieds restèrent collés au sol.

— Je ne crois pas qu’elle nous veuille du mal.

Chris tenta d’apaiser ses compagnons, tandis qu’une sensation de plénitude l’envahissait. Les filaments parcoururent leurs corps, analysant le moindre centimètre de leur peau.

Le talisman de Thèoffric se mit soudain à briller en cadence avec l’entité. Il ferma les yeux, une expression d’intense émotion sur le visage, tandis que les filaments sur son corps étincelèrent d’un éclat aveuglant. Il prit une grande inspiration et l’entité se retira au fur et à mesure qu’il expirait.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, des larmes coulèrent sur ses joues et il tomba à genoux.

Inquiets, Lindelle et Chris se jetèrent sur lui.

— Tout va bien ? demanda Chris.

Thèoffric resta sans répondre, les yeux grands ouverts et le regard perdu dans le vide. Lindelle lui mit une gifle, le ramenant à la réalité.

Thèoffric les dévisagea à tour de rôle.

— J’ai... son baiser... sur mes lèvres… le pouvoir… son cadeau… pour moi…

Son visage et le ton de sa voix trahissait une potentielle apparition fantomatique. Machinalement, il approcha ses mains l’une de l’autre devant lui et de l’eau se mit à en jaillirent, comme si une source venait d’y naître.

— Balata en personne m’a offert ce pouvoir…

Il écarta ses mains et le flux cessa.

— Les filaments vont nous guider jusqu’à la sortie !

Il indiqua à ses amis le chemin lumineux qui se formait sur le sol, en direction d’une petite ouverture au fond de la caverne.

— Allons-y ! lança Lindelle en rangeant son épée.

Tous trois se relevèrent d’un bond et coururent en direction de la mince ouverture, soulagés à l’idée de retrouver l’air libre.

Le passage qui s’ouvrait sur l’extérieur donnait sur une petite clairière entourée d’arbres gigantesques. La légère brise les balançait dans un rythme désordonné hypnotisant, tandis qu’elle fouetta leur visage telle une bouffé d’air salvatrice. Mais à peine eurent-ils posé les pieds dehors, qu’une dizaine d’hommes encapuchonnés les encerclèrent, pointant leurs armes à feux archaïques vers eux. Elles ressemblaient beaucoup à des tromblons de pirates, évasées telle des trompettes mortelles.

L’un des individus s’avança vers Chris. Sa longue cape rouge frottait le sol et sa capuche ne laissait entrevoir de lui que le bas de son visage.

— Mon seigneur souhaite que nous vous escortions jusqu’à lui.

Sa voix grave et séduisante dénotait avec son apparence de voleur. Il fit une révérence face aux compagnons, tandis que Lindelle s’avança pour se planter sous son nez.

— Dites à votre seigneur que nous n’avons pas de temps à perdre !

Thèoffric vint lui aussi se placer juste devant l’inconnu, l’air renfrogné et les bras croisés.

— Sont-ce là vos gardes du corps ? ricana l’homme avec un sourire narquois, le seigneur Andeläs n’apprécie les fortes têtes que lorsqu’elles travaillent avec lui ! Alors maintenant, vous allez nous suivre sans discuter.

Il tira brusquement de son fourreau une longue épée de métal noir gravé d’inscriptions dorées. Lindelle se figea en la voyant.

— Menez-nous à votre seigneur, nous sommes justement ici pour le rencontrer, répondit Chris en repoussant ses compagnons derrière lui.

L’homme s’inclina avec grâce en posant son poing sur sa poitrine, puis fit un signe de la main à ses acolytes qui baissèrent aussitôt leurs armes. Il se retourna et invita les trois amis à le suivre.

Durant le trajet vers en direction de la forteresse de Banklärd, pas un mot ne fut échangé, que ce soit entre le mystérieux guide et ses confrères, ou Chris et ses compagnons. Lindelle, le regard vide et la mine fuyante, semblait perdu dans un autre monde depuis la vision de la lame noire.

L’inconnu se tourna vers eux.

— Nous sommes bientôt arrivés, maître Chris.

— Comment savez-vous mon nom ?

Bien qu’il connût déjà la réponse, elle sortit machinalement pour briser le lourd silence qui s’était abattu sur le groupe.

— Votre réputation vous précède, sire. Les deux idiots que mon maître a envoyés à Bärglade sont revenus, et ils lui ont transmis votre message.

— Ça… je n’en doute pas, mais ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient !

— Maître Andeläs est impatient d’entendre votre version de cette histoire ah ah ah.

Au détour d’un bosquet, sur un promontoire rocheux surplombant la rivière, la forteresse de Banklärd se dressait majestueusement, du moins ce qu’il en restait. De gigantesques murs de pierres noircies entouraient un château fortifié, qui avait vraisemblablement connu de meilleurs jours. Par endroit, la muraille c’était écroulé, tandis qu’à d’autres, la dense végétation forestière la recouvrait sur toute sa hauteur. On pouvait aisément apercevoir les réparations de fortunes faites sur les toits et à certaines fenêtres. Pourtant, de l’endroit où les compagnons se trouvaient, rien ne laissa transparaître que le lieu était habité. Aucune fumée ne montait aux nombreuses cheminées, et un silence de mort planait aux alentours.

Lorsqu’ils arrivèrent aux grandes portes du mur d’enceinte, le craquement du bois pourri trahit leur état piteux. L’inconnu les ouvrit, les faisant pénétrer dans la grande cour pavée totalement dépourvue de vie. Il poussa un étrange hululement et aussitôt, hommes, femmes et enfants surgirent de toutes parts, cachés çà et là dans des tonneaux ou derrière un tas de pierre.

Certains d’entre eux s’inclinèrent en passant devant les compagnons, tandis que d’autres se jetèrent sur l’inconnu pour l’embrasser. Un petit groupe d’enfants s’avança vers la troupe et ouvrirent de grands yeux ronds en voyant Thèoffric. Ce devait sûrement être la première fois qu’ils voyaient un Batravien. Thèoffric remarqua immédiatement leurs regards stupéfaits et, par malice, leur fit une grimace en poussant un grognement. Plusieurs d’entre eux se mirent à courir dans tous les sens en hurlant, mais une petite fille, qui ne devait pas avoir plus de quatre ans, s’approcha de lui et posa sa main sur la sienne.

Thèoffric s’agenouilla devant la petite, tout sourire, et aussitôt elle lui attrapa les joues. Ses petites mains le chatouillèrent, si bien qu’ils éclatèrent de rire, attirant par la même occasion les autres garnements. Tous voulurent le toucher, mais furent rapidement brider leur ardeur juvénile par leurs mères respectives, qui s’excusèrent respectueusement auprès de Thèoffric.

— Ça ne ressemble pas à l’idée que je me faisais d’un repaire de malfrats, dit Chris, en direction de Lindelle.

Elle secoua la tête, comme si elle reprenait enfin ses esprits.

— Oui… je m’attendais à un accueil bien moins chaleureux, répondit-elle du bout des lèvres.

Au même instant, l’inconnu bascula sa capuche sur ses épaules, dévoilant une longue chevelure brune, parfaitement lisse. Lorsqu’il leur fit face, le visage de Lindelle blêmit et elle se figea à nouveau.

Le beau jeune homme devait avoir autour de 30 ans, le visage taillé à la serpe comme celui d’un dieu grec, avec un bouc dru autour des lèvres. Ses yeux marrons en formes d’amandes brillaient de gentillesse, et ses lèvres charnues appelaient les baisers. On devinait aisément son mètre quatre-vingt-dix et son anatomie solide et athlétique, malgré la lourde cape de laine qui le drapée. Un corps taillé par la rudesse de la vie.

— Tout va bien, Lindelle ? demanda Chris, inquiété par son étrange réaction, on dirait que vous avez vu un fantôme.

Elle mit plusieurs secondes pour détourner son regard du bel inconnu.

— Euh… non, ce n’est rien… dit-elle en secouant la tête, j’ai cru… pendant un instant, que… j’ai cru que… non, oubliez ça, ce n’est rien, ne vous inquiétez pas.

Elle croisa le regard du jeune homme et Chris aperçut des larmes monter à ses yeux. Visiblement, le beau brun ne l’a laissé pas indifférente et réciproquement, au vu du large sourire qu’il lui lança.

La porte du château s’ouvrit soudainement en grinçant.

— Ah, vous voilà enfin, mes amis ! J’espère que ces rustres ne vous ont pas malmenés ?

Un homme en sortit, puis s’approcha du petit groupe en saluant les gens autour de lui. Il devait avoir une cinquantaine d’année, et était de corpulence moyenne, avec de longs cheveux gris coiffés en queue de cheval. Ses yeux bleus cristallins tranchaient avec la pâleur de son teint, dont le manque de lumière solaire était flagrant. Ses vêtements raffinés et colorés, bien plus élégant que ceux des autres personnes, dénotaient avec le lieu et lui donnaient un air grotesque.

— Andeläs, pour vous servir.

Il fit une courbette courtoise et salua les compagnons d’un signe de main gracieux.

— Vous devez être le fameux sire Chris ! J’ai beaucoup entendu parler de vos… exploits !

Il lança un regard charmeur dans sa direction, et Chris sentit une nouvelle vague de chaleur apaisante l’envahir, induisant un sentiment de sécurité à l’égard de leur hôte.

— Vos hommes ne se sont pas vraiment bien comportés ! J’ai dû les remettre à leur place !

— Je suis au courant pour ce malencontreux incident. C’est pour cela que j’ai immédiatement envoyé Yamïck à votre rencontre. Je vous présente mes plus sincères excuses pour leur comportement inexcusable ! Sachez qu’ils ont été punis, pour la peine !

Son ton solennel et sincère n’avait rien de celui d’un renégat. Il se tourna vers Thèoffric, le visage fendu d’un sourire bienveillant.

— Ami Batravien, je suis enchanté de vous rencontrer. C’est un bien magnifique joyau que vous portez à votre cou. Une pierre extrêmement rare, qui ne se trouve pas sur l’étal d’un marché. Vous devez être quelqu’un de très important pour que l’on vous en ait fait cadeau.

Andeläs plongea son regard sur le talisman de Balata, puis releva la tête vers Thèoffric en lui faisant un clin d’œil.

— Merci, maître Andeläs. C’est un cadeau d’une nymphe de la rivière !

Thèoffric attrapa le joyau dans sa main droite, et celui-ci se mit à irradier d’une lueur bleutée. Il ferma les yeux, approcha son autre main, et une fantastique source d’eau pur se mit à couler aux creux de ses paumes jointes. Les personnes autour de lui ouvrirent de grands yeux et reculèrent, impressionnés par la performance, tandis que Lindelle se jetait sur lui pour l’arrêter.

— Nous ne sommes pas ici pour faire étalage de nos compétences, maitre Thèoffric !

— Ah, dame Lindelle de Borest ! Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas était honoré de la présence d’une invitée aussi prestigieuse que l’héritière du trône de Sylandar !

Andeläs s’inclina respectueusement devant elle.

— Arrêtez vos simagrées ! Nous ne sommes pas ici pour une visite de courtoisie et vous le savez parfaitement bien !

Lindelle fit montre d’une telle agressivité, qu’il fit un pas en arrière. Chris la reprit fermement, une expression de désapprobation sur le visage.

— Calmez-vous, Lindelle ! Personne ne nous veut de mal ici.

Le son de sa voix sembla hypnotiser l’impudente, qui se radoucit aussitôt.

— Ne vous en faites pas, sire Chris. Je comprends qu’avec toutes les gentillesses que les gens racontent sur moi de par le Vaste-Monde, vous puissiez penser que je n’ai pas de manières. Je n’ai aucune raison de vous vouloir du mal, à aucun de vous trois.

Andeläs ouvrit les bras, comme pour enlacer les compagnons. Lindelle s’excusa du bout des lèvres.

— Je vous prie de me pardonner, le chemin a été long et éprouvant.

— N’y pensons plus, ma chère. À présent, c’est moi qui vous demande de m’excuser, j’ai quelques affaires urgentes à régler. Nous nous retrouverons plus tard. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, Yamïck se fera un plaisir de vous aider.

Sans plus de convenances, Andeläs salua la foule puis retourna dans le château, dont les grandes portes se refermèrent lourdement derrière lui.

Lindelle s’éloigna aussitôt vers la forêt en poussant un grognement de rage, le pas lourd de colère. Thèoffric, incrédule, lança un regard interrogateur à Chris.

— Qu’est lui arrive-t-elle ?

— Je pense que le charmant Yamïck ne la laisse pas indifférente, répondit-il en lui faisant un clin d’œil.

Ne comprenant pas le sous-entendu, Thèoffric fit une moue d’incompréhension, faisant partir Chris dans un fou rire spontané.

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