On croit souvent que pour souffrir, il faut un drame.

Un deuil. Une rupture. Un cri.

Quelque chose de visible, de spectaculaire.

Mais parfois, la douleur s’installe autrement.

Elle ne fait pas de bruit. Elle ne laisse pas de trace.

Juste une sensation sourde de vide.

Un jour après l’autre. Une vie sans feu, sans sens, sans amour.

Le personnage que vous allez rencontrer a trente ans.

Et parfois, il a l’impression de n’avoir jamais vraiment commencé à vivre.

Il se réveille chaque matin comme un animal programmé. Il fait ce qu’on attend. Il avance. Il assure.

Mais il ne sait plus pourquoi. Ni pour qui.

Il n’a jamais été en couple.

Jamais croisé un regard qui dit : “je te vois”.

Il aime en secret. Il s’est caché toute sa vie.

Et à force de se taire, il a fini par se perdre lui-même.

Ce livre n’est pas une fiction pour faire joli.

C’est un cri.

Un cri intérieur, celui qu’on pousse sans bruit quand le cœur ne trouve plus de place dans le monde.

C’est l’histoire d’un homme réel ou inventé, peu importe qui tente de se retrouver dans une vie qu’il n’a pas choisie.

Ce roman, il est pour tous ceux qui se sentent seuls même entourés.

Pour ceux qui vivent pliés, effacés, niés.

Pour ceux qui n’ont jamais été aimés comme ils en avaient besoin.

Et peut-être aussi pour ceux qui n’osent pas encore devenir eux-mêmes.

L’histoire commence ici.

Pas avec un drame.

Avec un réveil sans envie.

Un corps sans feu.

Un cœur sans voix.