155 - en riviera

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Énola et Eloa en 72. Elles se plaisent bien à rigoler entre-elles, en douce. On est une vraie famille, soudée. C’est ce que je raconte à Misha en 55.

  • Megan, tu m’étonneras toujours. Jenna je veux dire. Excuse. En tous cas, bravo. Tu as réussi à recréer une sorte de Suburbs, ici.
  • On est beaucoup moins à l’abri, beaucoup plus ouvertes.

Clémence arrive avec le thé. Elle adore servir, ça la change, de vie. Misha lui va très bien. Elles respirent le bonheur. J’ai eu une idée de génie présentant l’une à l’autre. Encore un de mes pouvoirs ? Clémence annonce :

  • Non, chacune de mes paroles n’est plus une annonce. Je veux juste dire que je suis heureuse. D’abord, j’ai retrouvé une existence plus simple. Ensuite, je t’ai rencontrée, Misha, merci Jenna pour ce joli cadeau. Tout est possible mais tout ne le sera pas alors autant profiter de ce qu’on a déjà. L’essentiel.

Clémence pose sa main sur celle de Misha et elles se font un bisou. Je pose ma main sur les leurs et elles m’embrassent, une sur chaque joue. On dirait une cérémonie occulte. Je viens de les marier ? Ma fille débarque en pleurs.

  • Maman, Énola n’arrête pas de me prendre Eloa.
  • Mais non ma chérie, ne t’inquiète pas. On n’est pas des territoires. Concentre toi sur ton côté fille et tout va mieux aller.

Voilà ce qui arrive quand on loupe une tétée. Peut-être que Clem et Mish peuvent m’aider sur ce coup là ? Je leur laisse Arona pour rentrer séparer Énola et Eloa. Quand Arona rentre à son tour, elle est beaucoup plus détendue. Mais inquiète et choquée :

  • Maman, Clémence ne donne pas de lait. C’est triste, non ?
  • Ça viendra. Misha va tout arranger. Ça s’est bien passé ?
  • Elles s’aiment vraiment très fort.

Arona rejoint Eloa à l’annexe et Énola m’explique :

  • Un partout. Tu as une relation forte avec ta fille et j’ai une relation forte avec ma belle-fille. On est une famille. Verticale et horizontale.
  • Pas assez horizontale.

Je la couche dans cette position pour la chevaucher et explorer ses désirs. Il y en a partout sur elle. Son corps est en éveil. Son esprit s’évanouit sous les vagues de plaisir. Son cœur est à moi et son âme reste dans ma dimension. Je repense au conseil de Clémence. Elle me soulage. Elle nous soulage. Elle est toujours notre Reine d’une certaine façon. Notre Reine à nous. Rien que pour nous. Chez nous, en Riviera.

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