196 - être ta dulcinée
On n’a plus peur de se perdre. On se retrouvera toujours. Et Énola est là, pour nous, elle veille sur notre bonheur, en déesse. Le matin on regarde nos lycéennes partir à Russell, elles sont si spéciales, l’une et l’autre, et elles sont nôtre. Le soir elles rentrent avec leurs problèmes à résoudre, d’elles-mêmes ou avec notre aide, en famille 72, Laguna Riviera. L’Est n’est plus une menace, on n’a pas perdu et on ne veut pas gagner, la guerre est un jeu où pour gagner il ne faut pas jouer, la paix est la source et le fruit de notre amour, loin de la Foi. La paix, c’est simple comme un petit bisou sur la bouche pulpeuse de Marie qui sourit, comme innocente dans son petit corps de stade 15 où elle s’obstine à rester alors que ses courbes ne demandent qu’à s’épanouir.
- Après je serai trop grande. Je veux rester à ton niveau.
- C’est toi qui voit. Je t’aime comme tu es. Tu vas finir par exploser.
- Je ne veux pas être plus belle que toi. Je ne veux pas en attirer d’autres.
- Tu es déjà plus belle que moi, dans ta façon d’être, de bouger, de respirer, de vivre. Tu me fais fondre à chaque fois que je te regarde. Même immobile on sent ta chaleur, ta beauté, ton aura, magnifique.
Elle me met un doigt sur la bouche pour me faire taire. Je le gobe. Elle me colle et j’en sens un autre, dans mon ventre, et son visage frotte ma poitrine, sa langue lèche et mordille. Nos fesses se dressent. On y a laissé nos minibris qui se réveillent en nous au rythme de nos cœurs qui s’affolent. Je lui abandonne mon corps vulnérable, terrassée de bonheur de vivre, elle me mange, elle se nourrit de mon lait pour finalement grandir et muter un peu, au stade 16. Quand je remonte un peu à la surface de ma conscience, elle s’offre à moi en m’invitant à découvrir son nouveau corps, le territoire de mes désirs et plus grand à explorer et même ses gémissements sont un peu plus graves, plus intenses, plus libres, elle qui a tendance à retenir ses cris pour garder en elle l’envie, en vie. Le goût de son lait se révèle et le reste de ses fluides aussi, plus animale, plus sensuelle encore.
- Tes seins sont encore plus beaux, ils pointent vers le haut.
- Ils ont déjà envie de ta bouche. Elle va leur paraître plus petite.
Je l’aide à mettre son seul vêtement, une robe à fleurs légère et translucide qu’elle remplit à merveille. J’en profite pour embrasser sa nuque que j’atteins encore facilement. On passe en cuisine où je la regarde faire, elle minaude, elle rit de mes chatouilles, je t’observe.
- Tu as l’air enthousiaste, comme si tu découvrais ton nouveau jouet.
- Je me sens tellement fière aussi, et honorée, d’être ta dulcinée.
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