219 - stimuler ses arguments

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Baiser langoureux dans la bouche de Marie. Celle par qui mon ultime vie a commencée. Elle est ma dernière chance, d’être heureuse, ce petit bout de femme avec ses charmants petits défauts craquants. Futée. Espiègle. Vivante. Elle, quoi. Qui me susurre entre deux secousses de minibris :

  • J’adore les organismes génétiquement modifiés.
  • Et moi j’adore les organismes génétiquement mutés.

On s’aime quoi. Avec passion. Avec violence. Et on le supporte bien, on est solides maintenant dans nos corps de stade 20. Nos seins se connectent et nos laits se mélangent, nos ventres se frottent et nos fluides vont et viennent en eux, elle boit ma salive et j’avale sa langue. Le plaisir surpasse le manque d’air, on va s’étouffer ou se noyer, au choix, mais en pleine extase, c’est sûr. On a eu combien de vies déjà elle et moi ? Combien d’enfante ? Combien de retrouvailles ?

  • Jenna, tu m’as sauvée. Elle me maltraitait, Paloma. Pourquoi c’est moi que tu as choisie parmi tes onze amantes ?
  • J’avais une chance sur onze de finir avec toi ? Tu en a battue 10.
  • Tu as bien plus de filles de lait aujourd’hui encore. Tu donnes beaucoup, en quantité et en qualité à la Fémunité.
  • Je ne suis pas la seule. Je ne suis pas l’élue. Encore moins la déesse. Et j’ai souvent échouée. Mais ça valait le coup, ne serait-ce que pour ce moment, à l’instant, avec toi, contre toi, avec ta sueur qui dégouline entre nos seins, à en faire du beurre salé.

On fait des prélèvements de tous nos fluides pour en préparer une petite plaquette qu’on confie à Arona qui l’utilise comme lubrifiant pour ses prises de territoires, avec la bénédiction du lait sacré salé des efforts des ébats de Marie et moi, à souiller dans la bataille avant de l’arroser de sa semence. Eloa. Énola. Li Lee et Pippa, elle y ont toutes droit. Il n’y en a plus assez pour Greta. Tant de possibilités s’offrent à nous. Des opportunités, des occasion manquées. Le plus important reste de choisir les siennes. Temporaires ou permanentes, elles sont toutes importantes. Avec Marie on court sur la plage aux premiers rayons du soleil en criant « Bonjour ! » ou des conneries du genre. On rentre prendre le petit-déjeuner. Pour une fois Énola est là, complètement en vrac, en train de se préparer de l’alcaloïde floral. Elle me fait rire, Marie n’ose pas.

  • T’es trop belle Énola. T’as réussi à quitter le champ de bataille ?
  • Oui, Jen, merci, bande de chipies. Vous êtes si belles aussi, ensemble.

On lui fait un gros câlin, une de chaque côté à lui stimuler ses arguments.

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